Nicolas Sarkozy constitue son équipe
Nicolas Sarkozy reçoit lundi et mardi 2 les ténors du parti et les jeunes qui montent. Son but: le rassemblement le plus large possible. L'ancien président s'est affiché au côté de Bruno Le Maire, son principal adversaire à la présidence de l'UMP qui a rassemblé contre toute attente 29% des voix. Ce dernier a pourtant affirmé qu'il ne prendrait pas de poste dans la nouvelle direction du parti, même si ses fidèles en feront peut-être partie.
Le nouveau président de l'UMP se rend ce mardi à la réunion de groupe des députés UMP à l'Assemblée nationale, avant de présider mercredi son premier bureau politique. Les annonces des personnalités de droite qui entoureront l'ancien chef de l'Etat seront connues dans le courant de la semaine.
La presse ne ménage pas l'ancien président, épié dans chacun de ses mouvements. Il est souvent dit de la presse française qu'elle "lèche, lâche et lynche". Nicolas Sarkozy en sait quelque chose. Qualifié d'"hyperprésident" lors de son mandat de 2007 à 2012, certains médias préfèrent désormais pour désigner le nouveau président de l'UMP le qualificatif d'"hypoprésident". En cause, son score à l'élection à la présidence de l'UMP samedi 29, qu'il a remporté dimanche avec 64,5% des voix. Lors de sa première élection à la présidence de l'UMP en 2004, Nicolas Sarkozy avait rassemblé 85% des voix.
Une partie de la presse juge cette victoire en demi-teinte, loin du plébiscite accordé à un chef incontesté.
L'annonce dimanche soir de la création par le nouveau président de l'UMP de la création d'un comité des anciens Premiers ministres n'a pas été pour arranger les choses. En effet, seul Dominique de Villepin semble enclin à rejoindre le "club". Alain Juppé, François Fillon et Jean-Pierre Raffarin ont déjà laissé entendre qu'ils n'entendaient pas participer à ce nouvel organe politique au sein de l'UMP.
A contrario, certains éditorialistes soulignent que la victoire de Nicolas Sarkozy le place en bonne position pour la primaire de 2016 qui désignera le candidat UMP à l'élection présidentielle.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.