Nicolas Sarkozy a commencé son marathon de consultations
A peine installé au siège de l'UMP, rue de Vaugirard, Nicolas Sarkozy a reçu ce lundi, les ténors du parti pour constituer son équipe de travail et réussir le "rassemblement le plus large" possible. Avec un score non négligeable de 29,18%, Bruno Le Maire a été le premier à être reçu par l'ancien chef de l'Etat, ce lundi à 9 heures.
Suite à cet entretien, Nicolas Sarkozy a expliqué sur Twitter avoir passé un "moment chaleureux avec Bruno Le Maire" ajoutant partager avec lui "une vision commune de l'avenir" de l'UMP. Toutefois, le député de l'Eure a confirmé à Nicolas Sarkozy qu'il ne voulait "ni fonction ni titre" dans le nouvel organigramme de l'UMP. Tous deux ont néanmoins convenu de se rendre ensemble le 9 décembre prochain au Congrès de la CDU qui se tiendra à Cologne en Allemagne.
Dans la foulée, l'ex-président a reçu dans la matinée Xavier Bertrand, ancien ministre et candidat déclaré à la primaire de 2016. Puis, après un bref tête-à-tête, Nicolas Sarkozy a déjeuné avec Jean-Pierre Raffarin avant de poursuivre ses consultations avec Christian Jacob à 15 heures et Laurent Wauquiez dans l'après-midi. De leurs côtés, Christian Estrosi, Nathalie Kosciusko-Morizet, Luc Chatel, Gérald Darmanin, entre autres, seront reçus ce mardi par Nicolas Sarkozy.
Quant à Alain Juppé et François Fillon, les deux grands rivaux de Nicolas Sarkozy en vue de la primaire, ils semblent vouloir faire attendre le nouveau président de l'UMP. En déplacement au sommet de la francophonie à Dakar, Alain Juppé n'était pas disponible ce lundi. Quant à François Fillon, il ne reviendra à Paris que mardi, pour les travaux de l'Assemblée nationale.
Alors que Nicolas Sarkozy, a annoncé, dimanche 30 novembre, vouloir se faire aider dans sa tâche par un "comité d'anciens Premiers ministres", la proposition est loin de faire l'unanimité. François Fillon et Jean-Pierre Raffarin ont d'ores et déjà refusé tandis qu'Alain Juppé attend des précisions. "Je souhaite savoir ce que l’on me propose avant de dire oui ou non, on verra bien. Ce que je souhaite, c’est aider, mais de façon réelle. Pas dans un comité de chapeaux à plumes qui ne servirait à rien", a-t-il expliqué.
Edouard Balladur, lui, serait prêt à y participer. Même chose pour Dominique de Villepin qui a déjà donné son accord. Du côté de la constitution de l'équipe, les choses semblent se dégoupiller. Frédéric Péchenard, ex-directeur général de la police nationale, sera le prochain directeur général de l'UMP. Pour autant, le casse-tête reste entier concernant le poste de secrétaire général du parti. Laurent Wauquiez et Nathalie Kosciusko-Morizet sont en lice, mais Luc Chatel pourrait conserver le poste. Quant à Christian Estrosi, le maire de Nice, il est donné favori pour diriger la stratégique commission nationale des investitures (CNI).
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