Meeting de Nicolas Sarkozy à Paris : "Nous n'avons pas le droit de rester les bras croisés devant la France qui sombre"

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PP
Publié le 07 novembre 2014 - 20:27
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Nicolas Sarkozy.
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©Capture d'écran BFMTV
Nicolas Sarkozy à la tribune, vendredi 7 novembre.
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Nicolas Sarkozy est en meeting à Paris, ce vendredi 7. Le candidat à la présidence de l'UMP s'adresse à plus de 4.000 militants, à qui il présente sa vision pour refonder le parti.

"Nicolas!, Nicolas!": c'est une salle du Parc des Expositions de Paris chauffée à blanc qui accueillait Nicolas Sarkozy, ce vendredi soir. Arrivée en compagnie de sa femme Carla à 18h45 environ, soit avec un petit quart d'heure de retard, l'ancien président a été accueilli par près de 4.000 militants venus assister à son grand meeting parisien. Un meeting qui s'annonce comme l'un des plus importants de sa campagne pour la présidence de l'UMP.

Aux premiers rangs, les fidèles Brice Hortefeux, Nathalie Kosciusko-Morizet, Christian Estrosi ou encore Gérald Darmanin, bien sûr. Mais aussi Bernadette Chirac, qui soutient mordicus Nicolas Sarkozy alors que son mari, Jacques Chirac, a choisi Alain Juppé.

Plus étonnant, la présence de Claude Guéant, au premier rang, alors qu'il s'était brouillé avec l'ex-président, ou encore celle de Patrick Balkany (au deuxième rang), alors que le député est actuellement mis en examen pour corruption.

Avant que l'ex-président ne monte à la tribune, Claude Goasguen et Nathalie Kosciusko-Morizet se sont chargés de chauffer encore un peu plus la salle. Ils ont dressé un bilan sévère du bilan de François Hollande, dont le nom a été sifflé par la foule.

Puis l'ancien chef de l'Etat est monté à la tribune. "A-t-on jamais vu la France dans cet état?": dès ses premiers mots, Nicolas Sarkozy attaque fort. "Démagogie" du pouvoir en place, peur du déclassement et de la perte d'identité, le discours est direct, sans tour de chauffe.

Il annonce ainsi, dès les premières minutes de son discours, la fin des partis. Et donc en filigrane celle de l'UMP. Et se positionne comme la seule alternative possible, assurant que rester les bras croisés devant tant de "colère" accumulée dans le pays serait "irresponsable".

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