L'UMP fixée sur son nouveau nom lors d'un congrès le 30 mai

C'est un peu le serpent de mer de l'UMP depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à la présidence du parti depuis le 2 décembre dernier, changer son nom et donner un souffle nouveau à la droite républicaine.  Ce sera probablement chose faîte à l'issue d'un grand congrès fondateur qui se tiendra le 30 mai à Paris comme l'a annoncé Nicolas Sarkozy ce mardi lors d'un bureau politique avec les cadres de l'UMP.

Le nouveau nom du parti ne sera pas un sigle comme l'a répété à plusieurs reprises l'ancien président de la République. "Ce sera une formation beaucoup plus large, plus rassembleuse, plus dynamique, ouverte à tous ceux qui voudraient préparer l'alternance, et notamment au centre" avait expliqué Nicolas Sarkozy dans un entretien donné au journal Le Figaro début mars. "Une formation plus rassembleuse" donc pour l'ancien chef de l'Etat qui exclue néanmoins la possibilité d'une alliance avec le Modem de François Bayrou.

Le congrès se tiendra parc de la Villette où, pour l'occasion, un texte sur la charte des valeurs sera présenté et les militants seront invités à voter sur les nouveaux statuts où seront inscrites les règles d’organisation de la primaire et le nouveau nom du parti. 

L'appellation "Le Rassemblement" aurait les faveurs de Nicolas Sarkozy. Les militants pourraient être consultés pour donner leur aval à cette nouvelle appellation. Un nom étonnamment proche de celui adopté en novembre 2012, en pleine crise à l'UMP, par François Fillon pour désigner un groupe parlementaire de droite dissident, nommé "Rassemblement-UMP" (R-UMP).

Le président de l'UMP a expliqué à plusieurs reprises qu'il voulait faire du parti "une armée de militants", fixant des objectifs aux fédérations (500.000 adhérents en 2017).