Les premiers réfugiés arrivent en France
©Ina FassbenderCe sont les premiers des 24.000 annoncés par François Hollande à arriver en France. Deux cents réfugiés ont été pris en charge dans la nuit de mardi 8 à ce mercredi afin de quitter l'Allemagne et de gagner la France.
Une première opération avant beaucoup d'autres qui doit permettre de soulager l'Allemagne. Confronté à un afflux de réfugiés et de migrants sans précédent, le pays a pourtant accepté de favoriser leur entrée via l'Autriche. Plus de 14.000 étaient arrivés rien que sur le week-end du 5 et 6 septembre.
L'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a pour l'occasion établi une antenne à Munich, afin de proposer à ceux qui le souhaitent d'entrer en France, mais aussi d'établir qui en a le droit. Le nombre de 24.000 personnes sur deux ans qui doivent être accueillies par la France ne concerne en effet que les réfugiés, ceux qui fuient un pays en guerre, et non les migrants dits "économiques". L'Ofpra procède donc en premier lieu à des contrôles de nationalité. Pour l'heure, seuls les réfugiés syriens, irakiens et érythréens sont autorisés à entrer sur le territoire Français.
Egalement pris en charge par la Croix-Rouge, 200 personnes ont donc pu être transportées en bus vers six lieux d'accueil à Paris et en Ile-de-France. Trois bus se sont ébranlés dans la nuit afin de les mener à des centres d'hébergement. Une solution provisoire le temps que le travail administratif soit fait et que leur statut de réfugié soit entériné, avec un objectif de rapidité: "dans quelques semaines, ils pourront construire une vie normale, avoir un logement", précise Pascal Brice, le directeur général de l'Ofpra.
D'ici la fin de la semaine, 600 réfugiés devraient être accueillis en région parisienne.
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