Légalisation du cannabis : aucune piste de réflexion engagée au gouvernement, indique Le Foll

"Il n'y a aucune piste de travail ni de réflexion engagée au gouvernement" sur la question de la légalisation du cannabis, a indiqué Stéphane Le Foll sur France-2 ce mardi. La veille, le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen avait exprimé son souhait que le "le Parti socialiste ouvre un débat sur la fin de la prohibition" de cette drogue.

Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a affirmé ce mardi 12 qu'il n'y avait au gouvernement "aucune piste ni de travail, ni de réflexion" sur la question d'une légalisation du cannabis, après les propos de Jean-Marie Le Guen sur le sujet. "Il n'y a aucune piste de travail ni de réflexion engagée au gouvernement sur cette question", a déclaré M. Le Foll sur France-2.

Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement Jean-Marie Le Guen souhaite que "le Parti socialiste ouvre un débat sur la fin de la prohibition" du cannabis. "La situation actuelle ne marche pas" et "on doit bouger", a-t-il déclaré lundi 11 à BFMTV, après en avoir parlé devant le conseil national du PS durant le week-end.

"Ce n'est pas la position du gouvernement", a déclaré M. Le Foll. "D'ailleurs je crois qu'il l'a lui-même dit. C'est une position qu'il défend depuis longtemps (...) en tant que médecin. Mais ce n'est pas la position du gouvernement". "Si le Parti socialiste veut débattre, c'est tout à fait légitime, mais il n'y a pas sur ce sujet d'autres positions que celle qui a été exprimée par le Premier ministre et le président de la République", a ajouté M. Le Foll.

Laurent Wauquiez, président (Les Républicains) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a réagi ce mardi sur RTL aux propos de M. Le Guen: "Est-ce que c'est sérieux ?", a-t-il interrogé. "Ces temps-ci, j'ai un peu l'impression qu'on assiste à tout le retour des vieilles lunes de gauche. Est-ce que c'est la façon de répondre aux attentes des jeunes ? Est-ce qu'ils croient que c'est ce type de questions que se pose la jeunesse de France ?", a-t-il poursuivi.