François Bayrou : le duel Hollande/Sarkozy, "les Français n'en veulent plus"
Les déclarations du pape sur le climat de guerre qui règne dans le monde
"Ça crève les yeux. Par bien des aspects, c'est une guerre de religions (...). Elle prend un aspect endémique presque répandu partout. (...) Et l'on s'en accomode: on ne cherche pas à bâtir les outils -l'ONU avait été créée pour cela, non?- qui pourraient valablement arrêter cette guerre (...), qui pourraient nous sortir de cette horreur".
L'appel d'Arnaud Montebourg à une autre politique économique
"On entend cette phrase, cette idée sur tous les bords: (...) y'a qu'à".
La politique d'endettement plus massif et de déficit plus important, c'est "du laxisme dissimulé en générosité". "Cette politique n'est pas à suivre", car "quand vous êtes surendetté, tout centième de mouvement des taux d'intérêt vous coûte".
Entre cette politique et "l'immobilisme", il y a une 3e voie: "une politique de reconstruction du pays, qui accepte de regarder en face que nos problèmes viennent de chez nous, pas de Bruxelles, pas de Berlin".
Ses propositions pour l'emploi
"Je propose un contrat de travail unique à durée indéterminée et à droits progressifs", où un salarié pourrait être licencié en fonction de la conjoncture et des carnets de commande de l'entreprise: "on embauche et on espère que ça dure longtemps".
Il faut un contrat "qui prenne en compte l'investissement personnel du salarié dans l'entreprise".
L'hypothèse d'un nouvel affrontement Hollande/Sarkozy
"Il y a une préférence: chacun souhaiterait être seul en face de l'autre. Il n'y a qu'un hic: les Français n'en veulent pas". Car aucun des deux ne dispose des "deux sources de l'adhésion et de la confiance: un projet clair et un leadership".
"Je travaille à chercher d'autres issues", qui "passent par le rassemblement des Français et non par leur division".
Son soutien à Alain Juppé
"La différence d'Alain Juppé avec Nicolas Sarkozy est qu'il a choisi une attitude qui est une attitude qui fédère des sensibilités différentes".
"On est obligé de rassembler: il est juste et il est vrai dans ce qu'il dit".
La polémique sur le déplacement de Manuel Valls à Berlin samedi soir
"Les hommes politiques en fonction parfois perdent le sens de la réalité. Dans ce voyage, il ne s'est probablement pas aperçu que ça choquerait beaucoup de gens que l'argent public paye un moment de détente et de passion".
La réforme du collège
"Au lieu de choisir l'exigence, on choisit le nivellement par le bas".
"Je suis conservateur, et même farouchement conservateur, de ce qui marche et qui tire le pays vers le haut. Et je suis réformateur, et farouchement réformateur, de ce qui ne marche pas et qui tire le pays vers le bas".
"Les rares choses qui marchent dans notre pays (comme l'Ecole polytechnique), on lance des idées pour les déstabiliser (...). Cette idéologie est une mauvaise idéologie".
"S'il n'y a pas retrait du décret (d'application de la réforme du collège), j'irai manifester (...). S'il n'y a pas retrait du décret, ça deviendra un sujet majeur des élections qui viendront".
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