Florian Philippot dénonce des "propos choquants" d'Eric Woerth à propos de Mohamed Merah

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 30 janvier 2016 - 17:19
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Le vice-président du FN, Florian Philippot.
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Florian Philippot a dénoncé les propos d'Eric Woerth concernant les actes commis par Mohamed Merah.
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Deux jours après leur échange sur le plateau d'i>Télé, Florian Philippot est revenu sur les propos d'Eric Woerth, qui n'avait pas associés les actes de Mohamed Merah en 2012 à des attentats. Des propos "choquants vis-à-vis des victimes" selon le vice-président du FN ce samedi.

Le vice-président du Front national, Florian Philippot, a jugé "choquant" samedi 30 que, pour l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Eric Woerth, l'affaire Merah n'est "pas un attentat" mais simplement "le crime d'un furieux".

"Ce sont des propos tout à fait choquants vis-à-vis des victimes" de Mohamed Merah, a déclaré à l'AFP Florian Philippot.

En mars 2012, Mohamed Merah avait perpétré plusieurs attentats à Toulouse et Montauban, au nom de l'islam radical, tuant sept personnes (trois militaires ainsi qu'un professeur et trois enfants d'une école juive) avant d'être abattu alors qu'il était retranché à son domicile, d'où il avait ouvert le feu sur les forces de l'ordre.

Le père d'un des militaires assassinés, Albert Chennouf, a également dénoncé les propos d'Eric Woerth: "votre stratégie à nier l'attentat de 2012 à Toulouse pour nettoyer votre bilan est absurde", a-t-il réagi samedi après-midi sur Twitter.

Sur le plateau d'i-Télé jeudi soir, alors qu'il débattait avec Florian Philippot, Eric Woerth avait affirmé: "il n'y a pas eu d'attentats terroristes sous Sarkozy. Le niveau de sécurité sous Sarkozy n'a jamais été aussi élevé".

Alors que l'eurodéputé FN lui rappelait les attentats de Mohamed Merah, Eric Woerth avait rétorqué: "c'est pas un attentat, c'est le crime d'un furieux. C'est pas Daech, c'est pas un réseau international". Il avait également affirmé, à propos de Merah: "il a été arrêté".

Albert Chennouf et sa famille avaient déjà exprimé en décembre, via leurs avocats, leur "indignation" après des déclarations de Nicolas Sarkozy expliquant qu'il n'y avait eu "aucun attentat en France" entre 2002 et 2011, période où il était aux affaires.

"Dans le bilan qu'il présente, Nicolas Sarkozy omet à dessein de mentionner que son quinquennat s'est terminé par les tueries atroces" de Mohamed Merah, s'étaient-ils offusqués.

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