Alain Vidalies sur les salariés d'Air France : "ces agissements sont inacceptables"
Images des deux responsables d'Air France dépouillés
"Il faut une condamnation assez ferme et unanime. Ces agissements sont inacceptables. Je pense qu'il faut qu'il y ait des poursuites pénales parce qu'il n'y a pas d'autres réponses. Il s'agit de violences faites contre des personnes. Ces images sont inacceptables et donc je pense qu'aujourd'hui, il faut isoler ces évènements".
Entente possible à Air France?
"Ce qui est important ce matin c'est de voir la réaction de l'ensemble des acteurs. Il y a une volonté réitérée à la fois de la direction et des syndicats de reprendre le dialogue. Je pense que ce matin, devant la gravité de la situation, la meilleure des réponses serait justement qu'on passe aux actes: c'est-à-dire que la direction et les organisations syndicales reprennent le chemin du dialogue. Il y a une réponse possible dans cette difficulté".
"On est face à une compagnie qui est en difficulté sur le plan financier, sur le plan boursier. Cette société est fragile. C'est une société dont on connaît aujourd'hui quelles sont les fragilités: c'est le long courrier. Il y a des lignes sur lesquels le déficit atteint 80%. Ce que dit la direction c'est qu'il faut réduire cette activé".
"Ou l'effort est partagé par tous et il n'y a pas de licenciement, ou l'effort sera payé par quelques-uns".
Le rôle de l'Etat dans cette crise
"L'Etat est en permancence en relation avec les acteurs, la direction de l'entreprise. L'Etat est actionnaire. Nous avons 17%. Profitons de cette situation dramatique pour reprendre le chemin du dialogue, c'est possible".
"Nous ne sommes pas dans la situation aujourd'hui où la solution serait la nationalisation d'Air France. La réponse est non".
"Il y a deux faits qui ont amené à cette affaire: l'émergence du low-cost que l'on a pas vu venir et la concurrence déloyale, limite, de plusieurs compagnie du Golfe. J'ai pris l'initiative au moins d ejuin dernier de saisir la Commission européenne avec l'Allemagne et nous avons demandé à ce qu'il y ait une négociation sur les conditions de la concurrence loyale. c'est ça la responsabilité de l'Etat".
"Il y a qu'une solution: c'est de trouver la solution. Il y a un avenir possible pour Air France".
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