Accident thérapeutique à Rennes : pas de cannabis dans le médicament, affirme Marisol Touraine

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AZ
Publié le 15 janvier 2016 - 18:05
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Marisol Touraine s'exprime sur l'essai thérapeutique.
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"Ce qui s'est passé est inédit", a déclaré Marisol Touraine lors d'un point presse.
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Une personne est en état de mort cérébrale et cinq autres sont hospitalisées au CHU de Rennes suite à un essai clinique qui a viré au drame. Selon Marisol Touraine, qui s'est exprimée lors d'un point presse, la molécule en cause ne contient pas de cannabis. "Je veux faire toute la lumière sur ce qui s'est passé", a déclaré la ministre de la Santé qui a qualifié le drame "d'inédit".

Alors qu'un essai clinique d'un médicament a tourné au drame, la ministre de la Santé, Marisol Touraine, s'est exprimée ce vendredi après-midi lors d'un point presse pour fournir des explications. "Six personnes ont été hospitalisées depuis dimanche dernier. Ce sont tous des hommes âgés de 28 à 49 ans. L'un d'entre eux est dans un état de mort cérébrale. Les cinq autres personnes sont hospitalisées dans le service de neurologie", a-t-elle tout d'abord rappelé avant d'exprimer son soutien aux proches des victimes. "Je veux d'abord adresser mes pensées à ces personnes, à leurs proches, à leur famille. Je viens de rencontrer les victimes de l'accident. Ces rencontres ont été un moment d'intense émotion. Nous devons tout faire pour comprendre. Je veux faire toute la lumière sur ce qui s'est passé". Elle a également confié n'avoir "connaissance d'aucun évènement comparable" dans le passé: "Ce qui s'est passé est inédit".

La ministre de la Santé a rappelé, en parallèle, l'importance de l'implication des victimes dans leurs démarches: "Le choc est d'autant plus grand que les personnes qui s'engagent dans les essais cliniques sont des personnes saines, qui ne sont pas malades. Je veux leur dire aussi que je les remercie pour ce qu'elles ont fait jusque-là. Elles n'ont donc en aucun cas à se sentir coupables ou à être mises en situation d'accusation par tel ou tel".

Concrètement, "le début du test a eu lieu le 7 janvier dernier. Les premiers symptômes sont apparus le 10 janvier sur une seule personne. Les 5 autres ont été progressivement hospitalisées. La fin des essais a été actée le 11 janvier", a déclaré la ministre. Puis, après avoir rappelé le déroulé des faits dans l'ordre chronologique, la ministre de la Santé a précisé qu'aucun "médicament commercialisé n'est en cause dans cette affaire" et que la molécule incriminée, qui agit sur les systèmes naturels pour lutter contre la douleur, ne contient pas de cannabis et n'est pas un dérivé du cannabis.

Après avoir expliqué que les essais "avaient été menés sur différentes espèces animales avant l'administration à l'homme", Marisol Touraine a rappelé qu'au total, 90 personnes "se sont vu administrer cette molécule à des doses variables" et qu'elles ont toutes été contactées pour n'encourir aucun risque. 

 

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