Histoire du COVID-19 – chap 10 : La vérité sous influence contre l'instinct de survie. Que révèle l'épidémie sur les intentions de l'oligarchie mondiale ?
Ou si la pandémie menait à une réduction permanente de nos libertés fondamentales ?
Partie 1. La vérité sous influence contre l'instinct de survie
La vérité heurte les ego - La France se meurt lentement du politiquement correct car plus aucune vérité ne peut y être dite. La France a érigé comme dogme absolu de ne jamais prononcer aucune vérité qui puisse blesser de la moindre façon l'amour propre d'autrui, même de façon indirecte, même de façon anodine, même finalement lorsque le seul risque attaché à l'énonciation de cette vérité est l'amélioration directe d'une situation malencontreuse. En fait, les Français considèrent que la liberté, c'est justement de ne jamais dire la vérité car elle risquerait de blesser l'ego de l'autre, ou un ego quelconque non présent directement sur la scène, inutilement en faisant ressortir un manque d'érudition ou de compétence, le sentiment de ne pas être à sa place ou tout simplement le fait d'être en situation de faiblesse. Que ce soit en matière politique, financière, amicale, ou sociale, la règle d'or est "touche pas à mon pote" dont le corollaire implacable est "touche pas à mon poste". Le système est génial car ne jamais mettre en doute la parole d'autrui permet du même coup de se prémunir soi-même de toute remise en question par les autres. Et comme l'individu ne se remet jamais en question lui-même sans y être forcé par les événements alors la recherche de la vérité est sans objet. Tout doit être dit dans ce cadre là en respectant la somme de tous les egos comme contrainte. De cette obstruction psychique ne peut filtrer que des difformités de communication si monstrueuses qu'elles mènent le pays lentement mais sûrement à la décadence, anti-chambre du grand cimetière des civilisations disparues.
Lorsque le Pr Raoult affirme devant les journalistes, et puis ensuite devant un Sénat contrit, que les essais randomisés en aveugle ne sont pas l'unique voie d'établissement de la vérité en science médicale, il choque un nombre incalculable d'egos et il devient l'homme à abattre. Car cela veut dire que beaucoup n'ont pas bien compris la méthodologie médicale applicable en temps d'épidémie. Le Pr Raoult a eu raison de ne pas attendre pendant des mois une solution médicale validée par des intervenants, médecins plus au moins affiliés à Big Pharma, étalant sans contradiction, et sans les maîtriser, des arguments d'autorité sur les plateaux de télévision. Sur quels critères ses gens sont-ils sélectionnés par les chaînes de télévision ? Leur solution qui n'est d'ailleurs jamais venue n'était visiblement pas la meilleure. Discovery, le grand essai randomisé français n'est même pas arrivé à terme. Parmi les traitements à l'essai il y avait l’hydroxychloroquine (HCQ), ajouté in extremis à la liste, en plus du remdésivir et de l'association lopinavir/ritonavir avec ou sans interféron beta-1a, car quelques voix s'étaient élevées contre son élimination d'office. S'il y avait bien un médecin en France qui pouvait sur la base de sa très longue expérience établir un traitement facile à mettre en pratique immédiatement c'était bien le directeur de l'IHU Méditerranée de Marseille. La réalité de cet essai, c'est que les traitements, lopinavir/ritonavir avec ou sans interféron beta-1a se sont révélés toxiques et nocifs, conduisant à l'arrêt prématuré de leur expérimentation. Ce n'était cependant pas le cas pour l'HCQ, dont le bras a pourtant été également arrêté prématurément par l'autorité de santé sous pression du ministre au prétexte de la publication dans le Lancet de l'article frauduleux (rétracté par la suite) de Mehra et al., causant des dégâts irréparables à l'essai. L'essai Discovery dont le président de la République avait promis les résultat pour le 14 mai a donc été interrompu au motif que les résultats de l'HCQ n'était pas probant et toxique avant même de les avoir mesurés.... Quant au remdésivir, le bras de l'essai n'était toujours pas arrêté au 9 janvier 2021 selon le rapport scientifique officiel de l'essai déposé par les investigateurs sur le site MedRxiv, alors que sa toxicité n'est plus à démontrer, en plus de n'avoir aucune efficacité !
« Oh ! Hé ! Hein ! Bon - alors, on se calme et on écoute » : riposte, certes maladroite, d'un professeur énervé, mais pour qui c'était un comble de devoir rappeler qu'il était une autorité dans le domaine. Eh bien, avec l'échec patent des essais randomisés à grande échelle, on a bien envie de dire encore une fois à tous les experts des chaînes d'information télévisuelle et les journalistes scientifiques « on se calme et on écoute ». Nous leur disons que le consensus n'est pas la science. Bien au contraire, l'histoire de la science s'est bâtie sur le refus du dogmatisme.
Outre l'impossibilité évidente de leur mise en œuvre et leur réalisation dans un laps de temps aussi court que deux mois, les rares essais randomisés ont échoué pour de nombreuses raisons dont certaines sont faciles à comprendre : (a) on les a organisés à la va-vite ; (b) la nature de la maladie Covid-19 empêchait la standardisation des traitements à l'essai car leur efficacité dépendait en grande partie de la qualité des soins ; (c) le timing du traitement ainsi que les co-médications se sont révélés des paramètres cruciaux qui n'étaient pas définis à priori ; (d) les patients ont afflué dans les hôpitaux à des stades de gravité variables en présentant de très nombreux facteurs de comorbidité (âge, obésité, diabète, hypertension, cancer évolutif) ; (e) la pratique clinique n'était pas homogène entre les établissements hospitaliers ; (f) le dosage optimal sécurisé de l'HCQ n'a pas été respecté dans le cas du grand essai multi-institutionnel anglais Recovery. Bref, l'ensemble des conditions qui font que les essais randomisés permettent de mesurer un bénéfice dans la recherche sur le cancer n'étaient pas réunies pour une maladie infectieuse pouvant tuer une personne en moins de deux à trois semaines après le début des symptômes.
Mais la plus grande erreur des tenants de l'essai randomisé a été de ne pas se rendre compte de l'impossibilité éthique de conduire un tel essai sur des patients cliniques en danger de mort rapide. Contrairement aux essais cliniques où les patients dans le bras de contrôle reçoivent le meilleur traitement standard du moment, dans la Covid-19 aucun traitement standard n'existait de sorte que les médecins se trouvaient dans l'impossibilité morale de ne pas tenter le traitement qu'ils pensaient adéquate compte tenu des meilleure connaissance médicale du moment. Le Pr Raoult a tenté de l'expliquer mainte fois en se heurtant à un mur d'incompréhension de la part des journalistes. Et il est facile de comprendre que personne ne voudrait consciemment rentrer ou laisser rentrer un membre de sa famille dans un essai où il risque d'avoir moins de chances de survie que s'il n'y rentrait pas.
Est-il normal qu'une grande nation scientifique comme la France, capable de produire les plus grands savants, se perde dans des conflits d'intérêt aux ramifications tentaculaires et qu'une guerre intestine des ego annihile tout sens critique ? La France est le pays le plus soumis à l'influence des Big Pharma, c'est un fait établi par les chiffres qu'ignorent naïvement les Français. Elle est de ce fait, également le pays où les Big Pharma font le plus de bénéfice par tête d'habitant.
Le Pr Raoult, a contrario des intervenants télévisuels, non seulement est un savant mondialement reconnu dans le domaine de la virologie et les maladies infectieuses, auxquelles il a consacré 40 ans d'une vie émérite, mais en plus soigne directement les gens dans un institut qu'il a voulu être un modèle. Malheureusement, en raison de l'épuisement des moyens financiers de l’État, l'IHU Méditerranée Infection n'a pas pu être reproduit dans les autres régions de France comme il était prévu au départ. Cela a créé beaucoup de jalousie et de frustration à l'égard de celui qui s'est retrouvé à bord d'un tel vaisseau pour affronter cette petite tempête (mortalité ≤ 0.1% sur l'ensemble de l'année 2020). Car en cas de grosse tempête à venir probablement, si aucune mesure n'est prise comme nous l'avons écrit dans cet ouvrage, c'est dix IHU Méditerranée qu'il nous faudra, et un système hospitalier considérablement revigoré de moyens humains et de lits. Il n'a pas manqué seulement des lits en réanimation mais aussi beaucoup de chambres et de lits normaux pour recevoir nos aînés en grand nombre et leur assurer des soins médicaux dignes et non pas une euthanasie en catimini, à la va-vite, opérée par un membre du personnel non-médecin, en dehors de la présence de leurs proches et, ce qui est pire, sans qu'ils n'en sachent rien.
Est-ce une raison de tirer sur le pianiste si le destin a propulsé le Pr Raoult sur le devant de la scène alors qu'une dizaine d'autres IHU auraient dû voir le jour ces 15 dernières années ?
La France en est donc arrivé en deux siècles à l'exact opposé de ce qui avait été le fondement du principe de liberté, d'égalité et de fraternité basé sur la vérité des échanges entre les individus.
Précisons aux lecteurs que ce vilain mot de « complotiste » (inconnu du dictionnaire jusqu'en 2017) est un terme autrefois fabriqué par la CIA, et utilisé pour dévaloriser toute tentative de contestation et d’explication alternative d’un fait, d’une politique, etc... En clair, le terme « complotiste » est destiné à tuer dans l’œuf toute tentation du doute, toute velléité d’analyse et de déconstruction d’une explication dominante, toute interprétation alternative d’un fait. Ce mot est donc un outil idoine pour asseoir un régime de dictature sans possibilité d’en faire la critique.
La vérité dans l'information, un but collectif - Aujourd'hui, diffuser une information vraie sur l'épidémie de Covid-19 devrait être un véritable Graal pour les éditorialistes tant la confusion et la désinformation ont régné. Cependant, jamais un domaine d'information n'a été aussi technique et complexe sur le plan scientifique, le rendant impossible à traiter en temps réel. A France Soir, un cercle de citoyens libres et dégagés de pression professionnelle et financière, totalisant des décennies d'expérience en médecine, biologie, biologie moléculaire, génomique et bio-informatique, ainsi que dans le domaine des essais cliniques, le domaine juridique et l'informatique, ont travaillé ensemble et bénévolement à une analyse critique de l'information. Ils ont ainsi contribué de façon honnête et méthodique à la recherche de la vérité. Ils ont pu fournir un travail de compilation et de synthèse critique de la quasi totalité de l'information accessible. Cette approche unique a permis à France Soir de réaliser ce qu'aucun autre média n'a pu faire, faute de pouvoir déployer autant de temps et de compétences cumulés à l'analyse et à la compréhension des questions reliées au Covid-19. Il faut espérer que bientôt les consciences se réveilleront et que cette période, où la quasi-totalité des médias ont perdu pied dans une tempête de désinformation, restera dans les mémoires comme un exemple historique à ne pas reproduire.
En journalisme d'investigation comme en sport, la victoire n'est jamais acquise d'avance. Malgré le niveau de l'équipe et le talent des joueurs, le résultat des grands matchs reste hasardeux jusqu'au bout, maintenant les spectateurs dans l'incertitude, ce qui déchaîne la ferveur passionnée et fait la beauté du sport. S'il veut marquer des buts sur le terrain de l'information, le directeur de la rédaction d'un quotidien doit être très réactif, mais également armé de patience et de courage face à l'adversité et la pression du traitement convenu et aseptisé de l'information. Plus que distinguer le vrai du faux, il lui faut surtout séparer dans un premier temps le probable et l'important de l'illusoire et de l'accessoire ; vérifier la pertinence d'une information par rapport aux affirmations sans fondement ou purement spéculatives. Tel est son Graal. Pour y voir clair, il doit être passionné, doublement même, car il joue sur le terrain de la recherche de la vérité dans l'information à la fois comme acteur et comme spectateur. Il assiste aux évènements dont il essaye de capturer certains aspects qui lui paraissent fondamentaux pour les restituer à ses lecteurs. Pourquoi ? Un peuple est comme tous les organismes vivants, plus ses capteurs du monde extérieur lui fournissent une perception exacte de son environnement, et plus ses chances de survie et d'évolution harmonieuse sont grandes.
Partie 2. Le désir secret de toute puissance de l'oligarchie mondialiste en passe de s'étaler au grand jour
De façon mystérieuse, les informations nécessaire à la survie d'une espèce parviennent à se transmettre aux générations suivantes par un mécanisme inné encore mal compris que nous nommons l'instinct. L'instinct est un ensemble de réactions automatiques aux stimuli extérieurs. Il pousse les oiseaux migrateurs vers leur lieu d'hivernage, les abeilles à construire des ruches, avec des rayonnages à la géométrie parfaite, et les éléphants ainsi que d'autres animaux sauvages à aller gratter et lécher du sel au fond de grottes comme la fameuse grotte aux chauves-souris insectivores du Kitum au Kénya, dont a émergé le virus de Marburg dont nous avons parlé dans cet ouvrage. L'instinct est le mécanisme inné de survie de toutes les espèces animales de la planète. Sa puissance réside dans l'absence de réflexion consciente qui favorise une prise de décision d'autant plus efficace qu'elle est instantanée et n'est pas remise en question. C'est un processus archaïque automatisé.
L'homme est un aboutissement unique dans le monde de l'évolution car il a développé une dimension supplémentaire du traitement de l'information extérieure reliée à l'anticipation des évènements et à une représentation extrêmement complexe et réfléchie du monde. Cela lui permet de réagir individuellement ou collectivement pour faire perdurer son groupe social. Il a transformé son instinct en une de ses formes les plus abouties qui est l'intelligence déductive fondée sur le discernement de ce qui est possible de ce qui est probablement faux. Son intelligence l'a poussé à percer les mystères de la nature pour mieux comprendre son environnement et pouvoir maîtriser son destin.
Dans sa recherche de la vérité, la presse contribue au mécanisme de survie du groupe social et de ce fait est au cœur de la vie politique. Elle a pour vocation de transmettre le plus largement possible de l'information vraie, non biaisée, qui permettra au groupe social d'intégrer des paramètres extérieurs nouveaux et de prendre les bonnes décisions par rapport à une survie harmonieuse. De par la nature de son rôle politique central la presse peut donc influencer le destin d'une nation, mais pas entièrement car elle ne détient qu'un élément de pouvoir immatériel et est donc soumise aux autres pouvoirs beaucoup plus puissants, en particulier celui de l'argent.
La part de la représentation du monde, fruit du plus long apprentissage du règne animal, est prépondérante par rapport à la perception directe d'information.
La grande faille du système politique dans lequel les Français se retrouvent piégés à l'heure actuelle, qui n'est qu'une extension locale de l'oligarchie financière internationale, est que ses plus fervents défenseurs considèrent que la désinformation est un moyen d'emmener un peuple idiot vers une amélioration de sa condition. C'est pour cela que les répressions policières très violentes contre des citoyens, mais pas contre les Black blocs, ne suscitent aucun tollé de la part de la presse dont les organes dirigeants sont entièrement dévoués au chef de l’État et la pensée qu'il représente.
Pour cela, il n'est nul besoin de dire la vérité, ni même de la rechercher. Au contraire, toute recherche de la vérité peut perturber la marche vers le but fixé qui représente une sorte de mission quasi-divine, et pour lequel la fin justifie les moyens. En tout cas, il n'y a plus besoin de justification fondée sur la recherche de la vérité. Par exemple, peu importe que le travail du GIEC sur les causes du réchauffement climatique ait été critiqué et remis en question par une série de publications scientifiques produites par des chercheurs physiciens réputés (conférence de Vincent Courtillot, 2013). Peu importe que le réchauffement climatique puisse ne pas être dû principalement à la déforestation et l'augmentation de CO2 dans l'atmosphère, par la combustion d'énergie fossile, mais à d'autres facteurs en relation avec les mouvements de précession et d'oscillation de l'axe de rotation de la Terre qui s'effectuent sur des milliers d'années. Pour les défenseurs du "nouvel ordre mondial", ce qui compte, c'est que les gens soient persuadés que c'est la consommation d'énergie fossile et la déforestation qui a conduit à ce réchauffement désastreux. Car dans la psyché de ceux qui soutiennent le gouvernement, le but compte plus que la vérité. Sans jamais avoir rien accompli de réel de leur existenc, ils se sentent supérieurs aux autres et maintenir les gens dans cette croyance sur le réchauffement, pensent-ils, permettra de stopper la déforestation qui est sans conteste un désastre pour l'humanité avec la perte de 90% de la biodiversité terrestre.
Certains cercles de pensée, dont la pensée imprègne grand nombre d'oligarques financiers et décideurs, aimeraient voir la population terrestre dramatiquement réduite à 500 millions d'âmes déshumanisées. Pourquoi ? Parce qu'ils considèrent que c'est le seul moyen de stopper la dilapidation des ressources de notre planète qu'il considère comme le paradis terrestre à défendre, pour eux et surtout leur descendance supérieure. Ce qui caractérise la plupart des plus grandes fortunes françaises et mondiales, c'est l'impérieuse nécessité d'assurer l'avenir de leur enfants, ce qui se conçoit, mais également de leur petits enfants, et puis de leurs arrière-petits-enfants... Bref, ils sont persuadés d'être supérieurs en tout point aux autres, par leur patrimoine génétique qui les a conduits pensent-ils à une richesse immense. Voulant défendre le paradis terrestre, qu'ils ont largement contribué à saccager par leur entreprise capitaliste débridée de pillage systématique des ressources, ces gens sont en passe de mettre le monde en esclavage pour assouvir la pérennité de leur dynastie. Ils sont persuadés que leur capacité innée à avoir l'esprit d'entreprise et mener des affaires justifie leur mépris des capacités des autres et surtout les autorisent à leur attribuer un statut social d'esclaves consentants.
Ils pensent que même avec une population réduite à 500 millions seulement, la dilapidation continuerait à cause du mode de vie d'hyper-consommation que tout le monde vise. Ce mode de vie est le produit d'ailleurs de leur propre égarement de comportement, mais nous sommes dans la parabole de la paille et de la poutre. Ces gens sont persuadés qu'il va falloir brider la nature de l'homme, c'est-à-dire lui retirer la possibilité d'être libre. Il faut intégrer cela pour comprendre pourquoi on nous impose confinement sur confinement, illogique, en repoussant toujours plus loin, par effet d'annonces savamment contradictoires, l'échéance libératrice, alors qu'en même temps on garde soigneusement les frontières ouvertes, et ce jusqu'à ce que la France soit totalement ruinée... et obtenir petit à petit le consentement du peuple à renoncer à sa liberté définitivement.
La démocratie est très fragile, car on peut la détourner facilement en usurpant le pouvoir, en influençant la vérité par petites touches successives jusqu'à la pervertir entièrement et engendrer un énorme mensonge. La presse y a participé plus que jamais. Elle a été entièrement en faveur du candidat Macron. Et cela a entrainé une perte de confiance rapide jusqu'à en être caractérisée par une forme d'illegitimité dans ses actes de gestion de la crise.
Dans un processus électif, il est bien difficile de savoir pour qui on vote exactement, mais en ce qui concerne Emmanuel Macron et son aréopage de députés aux ordres, il faut bien comprendre qu'en majorité les électeurs n'avaient aucune idée de qui il était en réalité quand ils ont voté pour lui. Et effectivement, ils sont allés de surprise en surprise depuis son élection : de l'insulte faite à l'armée française dès le premier 14 juillet de son quinquennat à l'affaire Benalla ; de l'éborgnage des Gilets jaunes à l'affaire Kohler et au bradage des chantiers navals de l'Atlantique. Nous n'évoquerons par la perte stratégique d'Alstom orchestrée par Macron quand il était ministre de l'Industrie. Notre président, en tout cas, se fiche ouvertement en fait de la biodiversité. L'objectif de la Conférence de Paris n'est pas de lutter contre la déforestation qui depuis la prise de conscience des peuples occidentaux n'a cessé en réalité de croître. Elle technocratise et financiarise la dilapidation des ressources de la planète en instaurant un système contraignant en faveur des gens qui ont de l'argent pour s'octroyer le droit de polluer et de détruire. Dans le même temps, on demande aux autres pays de s'interdire de se développer de la façon dans les pays occidentaux l'ont fait pendant des décennies sans respecter le moins du monde la nature. Une fois de plus, on est dans la parabole de la paille et la poutre. Les pays occidentaux n'ont absolument aucun droit moral d'imposer aux autres ce qu'ils ne sont pas capables de réaliser pour eux-mêmes. Avec l'UE et la corruption engendrée par son interdiction de règles dans le domaine du capitalisme et les transferts de capitaux, la Roumanie est en train de raser quasi-intégralement ses forêts, un patrimoine fabuleux auquel Ceausescu ne s'était pas attaqué. Des dizaines de milliers d'arbres de plusieurs centaines d'annnée, voire millénaires, constituant une des dernières forêts primaires d'Europe (les poumons de l'Europe), ont été coupés pour faire des meubles en aggloméré qui finissent dans les décharges au bout de 10 ou 15 ans. Devons-nous préciser le sort de milliers de jeunes femmes roumaines qui choisissent de se délocaliser et se prostituer parce qu'elle n'ont pas d'autre choix ? Tel est le miracle économique et démocratique de l'UE qui relaie les principes de l'oligarchie mondiale.
Tout le monde l'a très bien compris. Le président Macron a pris le pouvoir et gouverne pour le compte d'autres gens dont le but n'est pas perceptible pour la plupart des Français. L'écologie et le réchauffement planétaire, qui existe bel et bien, sont transformés en armes politiques de destruction des peuples et des nations en détournant les électeurs des problèmes de gestion directe de leur pays et de leur cité qui amènerait in fine au respect de l'environnement. La planète est devenu un immense chantier malodorant, délocalisant les industries et les travailleurs en affaiblissant les nations. Cela a permis à l'oligarchie mondiale d'amasser des fortunes d'une dimension amorale car personne ne peut jouir pleinement de la possession de 100 milliards d'euros. Les hommes politiques sont forcément en collusion avec les oligarques car ces derniers détiennent les médias qui sont l'outil d'accession au pouvoir en primant la forme sur le fond.
Nous pouvons transposer cette vision macronienne à bien d'autres sujets comme par exemple la loi sur la bioéthique qui se résume à tout autoriser en matière de manipulation génétique sur la reproduction humaine. Une loi prétendant apporter des bienfaits à l'humanité qui est en osmose étonnante avec le second commandement du monument d'inspiration maçonnique de Georgie aux USA : « Guider la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité». On est tenté de leur demander selon quels critères ils pensent pouvoir faire mieux que la nature en terme de reproduction harmonieuse et de biodiversité ? Au bout du compte, la signification cachée de de cette phrase est de contrôler qui pourra s'unir avec qui. Nous sommes dans l'antichambre du Meilleur des Mondes décrit par Huxley. De même quand, lors des mois précédents sa campagne électorale, le président Macron disait qu'il n'y avait pas besoin d'être élu pour être président, personne ne se doutait du piège antidémocratique que recelait cette affirmation...
Un directeur de la rédaction doit résoudre avec son équipe et les contributeurs libres la quadrature du cercle en informant le public au fur et à mesure du déroulement des évènements, tout en recherchant la vérité sur des sujets scientifiques très complexes comme l'origine du virus, les moyens de le combattre et l'évolution de l'épidémie.
Avec la pandémie de Covid-19 qui a pris tout le monde de court en France (hormis les experts de l'Institut Pasteur), il s'est opéré un changement radical de perception de la réalité de l'incurie et l'indigence de nos médecins décideurs.
Informer rime nécessairement avec recherche de la vérité. S'l n'y a pas cette volonté vers une démarche intellectuelle d'analyse proactive de l'information, alors les journalistes peuvent se laisser aller collectivement à la reproduction mécanique d'informations toutes faites. Et de la reproduction mécanique à la désinformation il n'y a qu'un pas. C'est très facile. Les lecteurs le ressentent et se détournent instinctivement alors de la lecture d'articles au profit des journaux et débats télévisuel plus facile à suivre sans faire d'effort de réflexion, où la forme prend le pas sur le fond et où la désinformation règne en maître absolu. Mais les Français s'en sont rendu compte pendant la crise du Covid-19.
Le directeur de la rédaction ne peut évidemment pas tout faire lui-même mais il donne le ton aux reporters et analystes de son équipe. S'ils se sentent soutenus dans la production d'information et d'analyse de qualité alors ils se passionneront à leur tour et les lecteurs reviendront. Car le lecteur est aussi spectateur-acteur des évènements et il veut savoir. Lire est un soutient à l'engagement des journalistes et des chefs de rédactions.
Un journaliste connu disait il y a quelques années que pour s'informer la presse écrite regardait la télévision et la télévision la presse écrite. Ainsi, comme un serpent qui se mord la queue, l'information pouvait tourner en rond éternellement sans produire d'analyse pertinente des événements et de leur contexte, chacun perdant de vue qui avait donné le ton. L'Agence France Presse tient la plupart de ses informations internationales de l'agence Reuters et les nouvelles brutes sont dans un premier temps reprises en boucle de façon hypnotique par les chaînes d'information en continu. Vient ensuite le temps des journalistes chargés de produire par écrit une analyse de la situation. D'autres encore sont chargés de conduire des interviews auprès de personnalités de référence ou d'hommes publics pour commenter et développer une compréhension des événements. Mais tout est fait dans l'urgence immédiate, alors que le ton a été donné par le lavage de cerveau des chaînes d'informations brutes en continu.
La vérité de l'information est comme une victoire sportive. En football, elle se concrétise par d'âpres efforts consentis sur le stade. Tant d'efforts développés pendant de longues dizaines de minutes parfois, avant de marquer un but ou bien d'en encaisser un par malchance. Quoi de plus valorisant que se battre sachant que l'on peut perdre, non pas par ce que l'on n'est pas méritant mais parce que les circonstances ne le permettent pas.
Par rapport aux efforts consentis et au temps investi, les plus grandes victoires semble infiniment courtes. Lorsque que le capitaine de l'équipe victorieuse de la Coupe du Monde de football soulève le trophée tant convoité à bout de bras au dessus de sa tête, l'instant devient extatique pour lui, et les supporters de son équipe et le public au sens large. Il y a comme une auréole de magie à assister à l'accomplissement d'une vérité dont la probabilité de réussite semble si ténue que sa réalisation nous projette hors du temps pour un instant. A cet instant où le public communie en bonne entente et dans la joie tout semble harmonieux.
Les compétitions sportives déchaînent les passions parce qu'elles sont supposées établir une vérité, non biaisée par l'influence de la coercition sociale. La valeur intrinsèque d'une équipe, ou celle d'une individualité, s'impose par sa force athlétique, bien sûr, mais bien plus encore par sa force morale, le cœur et le courage qu'elle a mis à conquérir la victoire contre l'adversité. Mais rapidement le poids de la coupe en or massif force le capitaine à abaisser ses bras à un moment donné et revenir ainsi parmi le commun des mortels.
Nous devons reprendre les mots justes de Thomas Werden :
« Je refuse votre morale vrillée et manipulatrice qui à mes yeux n’est rien d’autre que le signe avant-coureur d’une monstrueuse dictature ».
Rédaction achevée le 11 janvier 2021
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