"Censure "- lettre de Laure Gonlézamarres suspendue par Twitter

Auteur(s)
Laure Gonlézamarres, pour FranceSoir
Publié le 07 octobre 2021 - 18:47
Mis à jour le 06 octobre 2021 - 13:06
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"Jusqu’où iront-ils pour imposer leur vision du monde, satisfaire leurs intérêts et ceux de leurs amis ?" Laure Gonlézamarres.
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TRIBUNE - Pour les nombreux lecteurs qui ne me connaissent pas, je suis Laure Gonlézamarres, compte Twitter aux deux dizaines de milliers de followers suspendu le 28 septembre 2021. 15,4 millions de vues des tweets en août dernier. 15,5 millions de vues en juillet dernier. 1040 abonnements. 24 368 followers obtenus en 14 mois.

Un compte jamais banni en 13 mois d’existence.

Enfin, jusqu’à ce mois de rentrée, septembre 2021.

Je vais vous livrer la petite histoire insignifiante d’une censure banale, presque routinière dans notre société démocratique du XXIème siècle. Si anodine et itérative qu’elle en deviendrait presque remarquée. Mais remarquable, jamais.

Les faits.

Le 8 septembre 2021, je consulte mon compte depuis mon smartphone et, fait inhabituel, quelque chose fonctionne mal, les tweets ne se chargent pas. Quelques minutes plus tard, j’ai accès à un message de Twitter : « Nous avons temporairement limité certaines des fonctionnalités de votre compte. Que s’est-il passé ? Nous avons déterminé que ce compte a enfreint les règles de twitter. Plus précisément : Infraction à la politique relative à la diffusion d’informations trompeuses et potentiellement dangereuses sur le COVID-19 ».

(Notez que Twitter dit LE Covid et non LA Covid).

Le tweet en question, le voici :

Très intéressant. Nous sommes le 8 septembre et je suis punie pour un tweet qui date du 5 septembre sur les effets tératogènes des vaccins, tweet qui renvoie à un autre tweet d’une vidéo qui mène l’enquête. Notez ici qu’un tweet sur les vaccins est catalogué « d’informations sur le COVID-19 ». Doublement intéressant : Twitter ne dispose pas dans sa liste de motifs de censure d’une notification sur les vaccins, et utilise celui du Covid-19, alors que les deux sujets sont bien différents.

On me demande de supprimer ce tweet, puis je reçois un premier message d’un bannissement de 7h, qui se transforme en bannissement de 12h. Là aussi c’est intéressant. Quelqu’un est en train de lancer coup sur coup deux sanctions pour un même tweet.

Le 9 septembre, soit le lendemain, je récupère pendant quelques heures toutes les fonctionnalités de mon compte, puis tout se bloque à nouveau en soirée et je reçois un autre message. Cette fois-ci mon compte est verrouillé pour un tweet datant du 13 juillet 2021, c’est-à-dire deux mois plus tôt. Ce tweet reprend les données de la pharmacovigilance européenne datant du 3 juillet dernier : 1,7 millions d’effets secondaires enregistrés dans la base et déjà 17 500 décès, sachant que 1 à 10% des effets y sont signalés. Toutes ces données sont publiques puisqu’il s’agit d’EudraVigilance qui dépend de l’Agence européenne du médicament, accessibles à cette adresse.

Visuel accompagnant le tweet de verrouillage du compte du 13 juillet 2021

Depuis quand un utilisateur est-il banni d’un réseau social pour un tweet écrit deux mois plus tôt ? J’en conclus que depuis deux jours, les équipes Twitter sont en train d’éplucher mes posts pour trouver prétexte à me bloquer. Je finis par récupérer mon compte, après suppression du tweet en question, mais il est désormais « shadow banned », c’est-à-dire rendu fantôme : enlevé des résultats lorsque certains usagers effectuent des recherches par mots-clés, et il apparaît moins souvent dans les fils d’actualité des abonnés.

On peut vérifier si on est mis à l’écart par le réseau social sur ce site. Grâce au shadowban, mon audience de septembre va chuter à 5,94 millions d’impressions des tweets.

Et pour finir le 28 septembre, c’est la sentence : Twitter décide de suspendre définitivement le compte de Laure Gonlézamarres. Sans aucune explication, quels tweets incriminés cette fois-ci ? Lesquels précisément ? Impossible de le savoir, puisque depuis mon smartphone, mes nombres d’abonnés et d’abonnements tombent à zéro, impossible également d’accéder à ma messagerie privée, ni de faire quoique ce soit.

Tous les tweets sont effacés, et l’application Threader.app qui compilait mes "threads" en articles, perd également accès aux informations. C’est la mort du compte, sans préavis, sans sauvegarde, qui tombe comme un couperet.

Enfin, pas la mort pour tout le monde. Dès le lendemain matin, des petits malins tentaient de récupérer le @ de mon compte, en jouant sur la confusion que permet Twitter (en jouant sur les caractères du nom d'utilisateur), reprenant ma description (bio) et mes visuels, et s’amusait à se faire passer pour moi en écrivant probablement ce qu’il sait produire le mieux : des débilités.

Des propos qui dérangent

Ce compte @LaureGonlezamar était un compte qui dénonçait les chiffres alarmants de la pharmacovigilance mondiale des vaccins Covid-19, qui mettait en avant des témoignages glanés sur les réseaux Twitter, Facebook, et la presse étrangère, qui relayait des vidéos de scientifiques de renom démontrant la dangerosité de la protéine Spike ou l’efficacité de l’Ivermectine, lors de conférences ou d’interviews. Je retweetais aussi beaucoup d’études publiées dans des journaux prestigieux comme The Lancet ou The New England Journal of Medicine. Parfois, je faisais également des « threads », des fils de tweets à la manière d’un article, pour expliquer par exemple ce qu’est la VAED – les anticorps facilitants – ou le scandale de Sanofi-Pasteur avec leur vaccin Dengvaxia qui a tué des enfants aux Philippines (250 000 vues pour ce thread). Beaucoup d’informations aussi sur les dommages causés par les vaccins Covid-19 aux enfants et quelques visuels, ce qui m’a permis de signer deux précédentes tribunes dans France Soir ici et .

Visuels postés sur @LaureGonlezamar

 

Oui ce compte était un compte totalement opposé aux vaccins Covid-19. Pas opposé aux vaccins qui ont fait leurs preuves. Uniquement opposé aux vaccins Covid-19 basés sur la fabrication de la protéine de pointe du virus, la protéine S ou Spike, par les cellules des vaccinés. Des vaccins produits en un temps record avec une technologie nouvelle sur l’Homme, sans aucun recul de long terme pourtant nécessaire pour s’assurer de l’innocuité d’un sérum. Un compte qui relayait et dénonçait ce que les journalistes refusent de faire. Un compte qui œuvrait pour la vérité, ou du moins cette vérité qu’on nous cache au nom de la propagande vaccinale.

Car oui, les injections Covid sont néfastes et meurtrières. Oui la pharmacovigilance s’emballe comme jamais elle ne s’est emballée en trente années d’existence. Oui il y a une sous-déclaration notoire des effets secondaires.

Et oui, nous sommes à l’aube d’un scandale sanitaire sans précédent.

 

Je ne refais pas la démonstration de ces propos, de grands médecins, virologues, épidémiologistes, vaccinologues, généticiens et spécialistes de l’ARN messager s’en chargent chaque jour dans des symposiums, auditions, articles dans la presse libre et sur les réseaux non censurés, et ceci dans plusieurs pays. En France, l’excellent article co-signé par le sociologue Laurent Muchielli, directeur de recherche au CNRS, a fait couler beaucoup d’encre. Dépublié par le blog de Mediapart, puis republié par France Soir, c’est sans conteste le meilleur article francophone écrit à ce jour sur la pharmacovigilance des vaccins Covid-19. Si vous ne l’avez pas encore lu, c’est le moment de cliquer sur le lien. Les auteurs ont reçu de nombreuses critiques rhétoriques mais non factuelles, et quelques attaques ad hominem car lorsque le message est vrai, on attaque le messager.

Les chiffres ne mentent pas. Les faits sont là. Ils sont inscrits dans les mémoires des familles des victimes, dans le cœur de parents meurtris, et déjà visibles par surmortalité sur certaines classes d’âge dans au moins six pays du continent européen qui ont beaucoup vacciné. Nous disposons en effet d’un site internet, EUROMOMO, qui met en graphique la surmortalité par pays et par classe d’âge.

Je vous montre rapidement ce que cela donne pour l’Angleterre sur les 15-44 ans : une surmortalité est constatée dès la mise en place de la vaccination sur cette tranche d’âge pourtant peu touchée par les formes sévères de Covid-19 :

 

Graphique à mettre en perspective avec les décès enregistrés Covid-19 en Angleterre sur toute la période pandémique :

 

D’après ces deux graphiques et les données publiées par Public Health England, ces personnes âgées de 15 à 44 ans ne sont pas ou très peu décédées du Covid-19. The Telegraph a écrit un article à ce sujet le 24 septembre dernier : 9619 « excess deaths » ont été enregistrés depuis le 2 juillet 2021, et 48% d’entre eux n’étaient pas catalogués Covid. De quoi sont-ils morts ? Maladies du cœur et infarctus, AVC, maladies circulatoires comme des thromboses, infections respiratoires, maladies des reins et du foie, et diabète.

L’article explique que les Anglais se sont fait moins soigner depuis le début de la pandémie, que de nombreuses opérations ont été annulées et que les dépistages ont été ralentis, prenant l’exemple de tumeurs découvertes tardivement. Bien sûr, personne n’évoque les 1682 décès répertoriés par "Public Health England" après vaccination Covid, toujours sous-déclarés, ni ne se pose la question du lien entre des cancers non détectés et une épidémie d’AVC et de thromboses.

Et que dire de cet article publié le 4 octobre sur les données des décès des adolescents garçons de 15 à 19 ans en Angleterre et au Pays de Galles en temps de vaccination Covid-19 : les chiffres ont augmenté de près de 63% ! Qu’est-ce qui peut expliquer les décès de ces jeunes ? Qu’est-ce qui a changé entre mai 2020 et mai 2021 ? Et ne répondez pas le Covid, la pandémie a commencé en mars 2020.

 

La France n’est pas en reste sur la question de la surmortalité. J’avais tweeté ces deux graphiques avant que mon compte ne soit karchérisé par la bien-pensance :

 

Si quelqu’un sait pourquoi on observe un pic de mortalité des 15-44 ans en France, en plein mois d’août – en été les décès sont moins nombreux – cinq semaines après l’annonce du président sur le pass sanitaire obligatoire, en sachant qu’il faut entre 3 et 7 semaines entre deux doses et que dès le lendemain, Doctolib était pris d’assaut par des milliers de non-vaccinés… La question est posée.

En quatorze mois, je n’ai fait que relayer ce genre de vérités. Et pour l’avoir fait auprès d’une petite audience dérisoire d’un seul réseau social, « on » a décidé d’écraser toutes mes données et de m’empêcher de continuer à informer sur un danger qui est bien réel.

Sur Twitter, je suis tombée la première, mais je ne suis pas tombée seule. « Le Général », compte à 60 332 abonnés et « L’Infirmier », compte à 54 163 abonnés, sont tombés avec moi, dans les deux jours qui ont suivi. Il y a donc eu manœuvre de Twitter pour empêcher des citoyens d’informer d’autres citoyens sur une menace imminente.

Car c’est bien de cela dont il s’agit : nous sommes des citoyens non rémunérés qui orientent un faisceau d’indices, de preuves, de vidéos et d’études sur un fait de société qui nous paraît suspicieux. Nous donnons la parole aux oubliés des médias, aux anti-pass sanitaires qui manifestent chaque samedi, aux familles des victimes qui veulent faire connaître les méfaits des injections pour éviter à d’autres de souffrir comme ils souffrent. Le tout sans aucune contrepartie, ni pécuniaire puisque ce genre de compte ne se monnaie pas ; ni même égocentrique puisque nous nous exprimions sous pseudonymat.

Nous étions ce que l’on appelle des lanceurs d’alerte.

Photo d’un panneau porté par des parents endeuillés lors d’une manifestation anti-pass sanitaire. Aucun média n’en parle. Les lanceurs d’alerte si.

 

Le Général a tenté de revenir, les trolls se sont à nouveau abattus sur lui et son deuxième compte a été supprimé :

 

Et nul besoin de s’aventurer sur les terrains glissants du complotisme pour alerter, les faits se suffisent à eux-mêmes.

Saviez-vous par exemple, qu’en 1976, 25 morts du vaccin H1N1 et 532 syndromes de Guillain-Barré avaient stoppé le gouvernement américain dans son programme vaccinal ? Oui vingt-cinq morts. Seulement.

A combien l’ANSM – l’Agence nationale de sécurité du médicament – chiffre le nombre de décès post-vaccinaux Covid-19 en France ?... 1205 dans son dernier rapport. En ajoutant le VAERS (USA 7137 décès) et la Yellow Card (Royaume-Uni 1682 décès), on arrive avec ces trois pays à 10 024 décès post-vaccinaux. Le tout sous-déclaré.

 

Récapitulons.

1976 : 25 décès, on arrête tout.
2021 : plus de 10 000 morts dans trois pays, on continue.

Vous voyez, nul besoin de comploter pour comprendre que quelque chose ne tourne pas rond. Car cette information, vous venez de la lire dans une tribune de France Soir, un média totalement indépendant, et non dans un média mainstream à forte audience.

Ce n’est ni une Elise Lucet, ni un Karl Zéro, ni un Edwy Plenel, pourtant tous trois si enclins à dénoncer les scandales à grands renforts de documents secrets et autres caméras discrètes, qui vous annoncent cette aberration. C’est juste une simple citoyenne, dont le réseau social a été supprimé par « le camp du bien », qui vous met face à cette énormité qui donnerait des sueurs froides à tout parent qui s’apprête à vacciner son enfant de 12 ans pour qu’il bénéficie d’un pass sanitaire afin de se sustenter au restaurant.
 

Comment fonctionne la censure sur Twitter ?

Twitter est un « petit » réseau social, comparé à Facebook ou Youtube, qui atteint en France le nombre de 8 millions d’utilisateurs actifs en janvier 2021 (données Statista). La société se prévaut de mobiliser 1500 modérateurs, la plupart en sous-traitance, dont la mission est de contrôler puis de punir les comptes qui publient un contenu qui va à l’encontre des règles édictées par le réseau social. Ces modérateurs sont aidés d’algorithmes chargés de détecter les propos et images non désirés, et dans une moindre mesure, des utilisateurs eux-mêmes qui peuvent signaler les tweets et les contrevenants.

A ce propos, je vous invite à lire l’histoire de Bérengère Viennot dont le compte a été banni pour s’être livrée « au harcèlement d'une personne, ou avoir incité d'autres personnes à le faire. Cela comprend le fait de souhaiter ou d'espérer qu'une personne subisse un préjudice physique ». (Elle avait tweeté : « Ok c’est vraiment triste mais c’est quand même beau une cathédrale qui brûle » en parlant de l’incendie de la cathédrale de Nantes). De nombreux utilisateurs, dans un élan de bienveillance empreint de gentillesse extrême, avaient alors souhaité qu’elle brûle sur un bûcher en ajoutant l’œil taquin qu’ils se délecteraient de ce spectacle car après tout, « les rousses sont des sorcières ».

Rappelons ce qu’a précisément fait Twitter à l’époque :

  • Pour son tweet maladroit : bannie.
  • Pour le souhait de la voir mourir brûlée vive : rien.

Voilà par l’exemple ce que donne la modération par les meutes de trolls.

En ce qui concerne les propos anti-vax, nous observons strictement le même procédé : des hordes de trolls à zéro ou quelques abonnés / abonnements, créés dans le mois ou les jours qui précèdent, s’acharnent en meute sur un tweet ou un twitto jusqu’à obtenir son bannissement. Je vous présente le message reçu d’un ami twitto trois jours après ma suspension :

Il soulève une question que tout le monde se pose : d’où viennent ces comptes qui manœuvrent de concert, ne sont abonnés à personne, mais s’empressent de signaler en masse en s’engouffrant dans la brèche modératrice de Twitter ?

Et bien sachez qu’il existe des agences qui les recrutent et les coordonnent, et que cette pratique n’est pas nouvelle, à l’image de l’Union européenne en personne qui dès 2013 s’infiltrait sur les réseaux sociaux pour combattre les eurosceptiques, ou encore plus récemment le cas d’Amazon qui a trollé les réseaux pour défendre Jeff Bezos à l’aide d’une armée de 6000 trolls basés en Alabama.

Concernant les propos provax, on doit se demander à qui profite le trollage. Les labos avides de profits souhaitant écouler leur marchandise au plus vite et ainsi faire grimper les bénéfices et les fortunes personnelles de leurs dirigeants ? Les gouvernements qui veulent atteindre leurs objectifs vaccinaux sans encombre, avec instauration du pass vaccinal/sanitaire/green ? Car rappelons-le, sans vaccin, pas de pass, et avec traitements, pas de pass non plus.

 

Les trolls sont aidés dans leur tâche par des personnalités connues, qui donnent du crédit à leurs propos. Par exemple Karine Lacombe, ultra-présente sur les plateaux TV, financée par les labos à hauteur de 212 209€ (données du collectif Data+Local). Comment un médecin qui perçoit des revenus de laboratoires pharmaceutiques peut-il être neutre et sans conflit d’intérêt lorsqu’il s’exprime en public ?

Les trolls sont également appuyés des médias eux-mêmes qui donnent la parole aux corrompus dans les interviews, mettent en doute des études publiées et revues par des pairs (regardez le LancetGate), ou encore se ridiculisent en plateau TV en confondant taux de mortalité et taux de létalité pendant 20 bonnes minutes en plein direct… mais on ne peut vraiment leur en vouloir. Ils étaient nuls en sciences à l’école, et le sont toujours, fort heureusement pour eux les études journalistiques sont des études littéraires.

Ils savent donc rédiger de beaux articles, utiliser un vocabulaire fourni et conjuguer au plus-que-parfait du subjonctif, mais ne comprennent pas toujours les dépêches AFP et Reuters, écrites par des journalistes qui ont le même profil et ont fait les mêmes études qu’eux, et qu’ils s’empressent pourtant de publier. Il n’y a qu’à voir la qualité de leurs "débunkages" : en voici un magnifique fait sur l’un de mes tweets – incompréhensible.

Ils ne savent pas remarquer que dans l’étude Pfizer sur les femmes enceintes, 104 des 127 femmes enceintes de moins de 20 semaines ont perdu leur bébé ce qui fait 82% de taux de fausses couches pour ce profil vacciné au premire et deuxième trimestre de la grossesse, ni que ce taux a été dilué avec les vaccinées au troisième trimestre, qui elles n’ont pas perdu leur bébé. Regardez leur explication alambiquée qui ne veut strictement rien dire ou l’efficacité de leurs "fact-checkers" (voir le catastrophique fact-checking mené par BFM en direct lors du débat Mélenchon / Zemmour du 23 septembre 2021).

 

Et le plus troublant est que ces journalistes sont rémunérés pour cet excellent travail, en partie par les subventions de l’État, donc les impôts des contribuables, nos impôts.

En 2020, le ministère de la Culture annonce dans ce communiqué de presse les montants accordés par l’État aux médias : 840 millions d’euros déjà accordés, auxquels s’ajoutent 483 millions exceptionnels, pour « accompagner les transitions écologique et numérique du secteur, mais aussi réaffirmer l’attachement de l’État à une presse libre, indépendante et pluraliste, enjeu vital pour notre démocratie ». On comprend ainsi pourquoi Le Parisien ou 20 Minutes ont publié des articles sur la suppression des trois comptes dont il est question ici, en renommant au passage « vérités » par « désinformations » : c’est un enjeu vital pour notre démocratie. Rectificatif, pour leur démocratie bien à eux : celle où les contradicteurs sont bâillonnés et où les questions sanitaires sont réglées par des politiciens et non des scientifiques.

Donc, résumons. Des lanceurs d’alerte mettent en lumière des faits particulièrement inquiétants, ils en informent leur communauté, qui ne cesse d’augmenter car les gens vivent ces drames au quotidien, leurs propos sont attaqués par des trolls coordonnés et rémunérés par [insérer ici le nom qui vous paraît le plus approprié], la machine modératrice se met en place et les comptes des alerteurs finissent par être fermés.

C’est aussi simple que cela la censure : faire disparaître l’opposition en lui ôtant sa visibilité.

 

A ce stade, certains sont indignés par l’ampleur de cette censure. D’autres en sont encore à penser que je suis une méchante antivax illettrée qui n’y connaît rien. Peu importe. Ils ont le droit de le penser, et même de l’écrire, tout comme j’ai le droit de penser ou d’écrire que ces substances anti-Covid sont nocives, surtout lorsque j’en apporte les preuves.

Ce qui doit guider l’indignation, c’est la manière dont la censure s’opère, non le contenu des propos bannis.

Car Twitter est une entreprise privée, détenue entre autres par les deux plus grands fonds d’investissement mondiaux, The Vanguard Group et Black Rock, qui s’octroie le droit de réguler la parole publique et de choisir arbitrairement, selon ses propres dogmes et règles fluctuantes au gré de l’actualité et des agendas électoraux, qui peut s’exprimer.
 

Les fondateurs historiques de Twitter ont cédé la majorité de leurs parts aux actionnaires. Données Wikipédia.

 

Cette société dont la culture est essentiellement américaine intervient dans les idées qui circulent sur Internet, en définissant ce qui est bien et ce qui est mal. La pédophilie, le terrorisme, l’appel à la haine, on est unanimement d’accord : c’est mal. Mais désormais, pointer du doigt les chiffres d’une surmortalité observée par les institutions officielles d’un pays, c’est mal. Signaler que, comparativement à tous les vaccins existants, les vaccins Covid-19 sont les plus meurtriers, chiffres et graphiques à l’appui, c’est mal.

Alerter sur le décès d’enfants vaccinés, dont l’autopsie a révélé le lien de causalité entre le vaccin et la mort, c’est mal. Informer sur la durée de développement habituel d’un vaccin – 12 ans en moyenne – et la comparer avec celle des sérums anti-Covid – moins d’une année pour Pfizer, c’est mal.

Et l’avortement ? C’est mal ou c’est bien ? (Attention il y a un piège, l’Amérique est en partie puritaine) La peine de mort ? L’euthanasie ? Le travail des enfants ? La pollution ? Le glyphosate ? Le règne des énergies fossiles ? Les traitements Covid qui fonctionnent ? (Effaçons vite l’Uttar Pradesh de la carte du monde) L’extrême-droite ? L’extrême gauche ? Mal ou Bien ?

Que nous concocte cette poignée de startupers et de familles multimilliardaires pour définir demain ce qu’il sera possible ou non de révéler sur leurs réseaux sociaux ? Jusqu’où iront-ils pour imposer leur vision du monde, satisfaire leurs intérêts et ceux de leurs amis ?

Alors que faire ?

Fuir les réseaux sociaux censurés. Fuir les GAFAM qui récoltent nos données, nos idées, nos pensées, nos coordonnées, nos photos, nos vidéos, enregistrent nos mots de passe et toute notre activité – notre vie – sur la toile. Trouver des alternatives pour toujours ouvrir le débat argumenté entre les pour et les contres, et s’en remettre aux faits.

Laure Gonlézamarres ne reviendra jamais sur Twitter, et elle invite tous ses anciens followers et amis à quitter ce réseau social au plus vite. Fermons nos comptes Facebook, Twitter, YouTube, WhatsApp et basculons sur Telegram, GAB, GETTR, Odysee, Rumble, ou Signal tous dotés d’une plus grande liberté et d’une confidentialité accrue.

Désinstallons Chrome et Edge, choisissons Brave ou Opera, plus sécurisés. Ne commandons plus sur Amazon, privilégions le local et les circuits courts. Faisons chuter les actions des GAFAM comme au lendemain du bannissement de Trump en janvier 2021. N’acceptons plus le diktat de la pensée unique qui sert les intérêts de pouvoir et enrichit toujours les mêmes.

Tous ensemble, résistons.

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