Covid-19 : La lente mais sure réhabilitation de l’hydroxychloroquine
L’hydroxychloroquine (HCQ) est doublement efficace cumulativement : antivirale et anticytokines" Deux études médicales publiées récemment seront d’un grand intérêt pour la communauté scientifique et devraient être regardées de manière approfondie par le Comité Scientifique dans le cadre de ses préconisations au gouvernement.
La position du Comité Scientifique, du ministre de la Santé Olivier Veran, du docteur Fauci aux Etats-Unis a été d'ignorer l’usage de l’hydroxychloroquine en dehors de l’hôpital et de ne se focaliser que sur le fait que les risques cardiaques en hôpital annuleraient son bénéfice/risque. En prenant ce point de vue, il est certain qu’il ne restait donc plus d’intérêt pour l’HCQ. Cependant ces deux études, ajoutées aux autres supportent l’inverse. Le gouvernement belge aurait déjà assoupli sa position sur l’hydroxychloroquine.
Ces deux études confirment l'action antivirale et l'action anticytokines qui alors se cumulent sur 2 phases. Elles confirment en outre ce que les médecins de terrain disent depuis le début sur l’hydroxychloroquine à savoir :
- Sur les patients en ville, si prise tôt (IHU, Docteur Zelenko US) très peu vont à l'hôpital,
- Sur ceux qui sont à l'hôpital, on voit une diminution de 30% sur la mortalité.
L’étude belge porte sur plus de 8000 patients « sévères », traités à dessein avec de faibles doses d’hydroxychloroquine. A l'évidence, il n'y a pas eu d'action antivirale si tard.
« Environ 60 % des patients hospitalisés Covid-19 étaient âgés de plus de 65 ans. En général, les participants étaient gravement malades, plus de 80 % d’entre eux souffrant d’une pneumonie radiologique, de grandes proportions étant antérieures aux paramètres de gravité de laboratoire, y compris l’hypoxémie prononcée, et 5 % nécessitant une admission immédiate dans l’unité de soins intensifs (USI) »
Le résultat est sans appel : 30% de décès en moins rien qu'en contrôlant le système immunitaire. Positif et significatif peut-on dire.
A contrario l'étude italienne, portant sur 3500 patients est plus générale, avec des patients « légers » à 50%, sévères pour 25% et 15% en insuffisance respiratoire. Le HR (hasard ratio qui est la mesure entre le taux de mortalité dans le bras avec traitement versus le bras sans traitement) est le meilleur pour les patients légers et en insuffisance respiratoire.
Un des problèmes de l’étude italienne, que ne manqueront pas de soulever les opposants à l’hydroxychloroquine, outre que ce n’est qu’une étude rétrospective, est lié au fait que 70% des patients des 2 groupes reçoivent aussi un autre traitement comme le lopinavir ou le remdevisir, fort heureusement cela est vrai pour les 2 groupes !
Autrement dit, l’hydroxychloroquine donne
- 30% de chance en antivirale en début d’infection
- et encore 30% au moment de l’orage de cytokines donc a un effet positif « anticytokines ».
Entre les deux états, l’hydroxychloroquine ne présenterait a priori aucun effet.
En conséquence, ces deux études confirment la double action antivirale et anticytokines qui alors se cumulent sur 2 phases de la maladie. Comme l’on sait que l’hydroxychloroquine (aux doses recommandées) seule n'a pas d'effets cardiaques négatives (et encore moins sur quelques jours) et que l’azithromycine (AZM) est nécessaire pour l'action antivirale pour HCQ, on peut ne donner l’azithromycine que pendant 3 à 4 jours seulement, le temps que la charge virale disparaisse, et même diminuer un peu l’hydroxychloroquine sur les derniers jours.
C'est d’ailleurs l'intérêt de l'étude belge. « Non seulement ça marche, mais en plus de manière cumulative sur 2 étapes et on peut maintenant faire mieux dans le bénéfice-risque en adaptant le dosage combiné HCQ-AZM ».
Ce qui amène à la conclusion que "les médecins doivent prescrire et décider des dosages en fonction de leurs patients », comme leur est conféré le pouvoir de prescrire par le legislateur à travers l'Ordonance qu'ils délivrent.
Au travers de l’observation et des études rétrospectives, on peut conclure que cela permet d’apprendre bien plus vite de l’expérience des médecins sur le terrain, en attendant des études randomisées qui se terminent, bien souvent dans le cas d’épidémies, par des résultats jugés statistiquement non significatifs car mal concues initialement.
Les études rétrospectives permettent donc aux médecins d’être réactifs sur des résultats préliminaires d’autres services hospitaliers et de soigner les patients qui en ont besoin au moment où ils en ont besoin alors que les résultats des études randomisées en périodes épidémiques arrivent, quant à elles, bien après la bataille.
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