Retour sur les bombardements atomiques au Japon (3/4) : Hiroshima

Auteur(s)
Jean Neige, France-Soir
Publié le 30 avril 2023 - 15:00
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Lycéens japonais devant le dôme iconique d'Hiroshima
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Jean Neige
Des lycéens japonais écoutent leur professeur devant les vestiges d’un immeuble iconique d’Hiroshima.
Jean Neige
"Hiroshima, mon amour"

Je n'avais jamais compris ce titre d'un des premiers films d'Alain Resnais, un de ces films qui a initié la Nouvelle Vague. Je n'avais pas non plus compris le film après l'avoir vu. Je me souviens d'une romance laborieuse. J'étais sans doute trop jeune. Il demeure que ce titre, cette sorte d'oxymore, m'a toujours intrigué. Et c'est cette expression qui me revient quand je pense à Hiroshima, cette ville martyre, symbole du pire de la folie destructrice des hommes.

Sortie de la gare d’Hiroshima

Aujourd'hui, Hiroshima est une ville tranquille et moderne, de plus d'un million d'habitants. Elle est dominée par des immeubles qui ont entre 10 et 30 étages. Quand on débarque du Shinkansen, le TGV japonais, en ce doux mois de novembre 2022, on arrive dans un environnement encore en travaux près de la gare, et on monte rapidement dans un tramway dernier cri pour le centre-ville. La ville est bien "re-née" de ses cendres. 

Vue du nord de la ville

La plupart des grandes villes du Japon ont leur château médiéval. Hiroshima ne fait pas exception à la règle, sauf que son château a été entièrement reconstitué.

Dans le parc environnant, certains arbres ont survécu au cataclysme, partiellement protégés par les remparts de l'enceinte. Certains portent encore les stigmates du traumatisme qu'ils ont subis. Ainsi, un des arbres a eu son tronc ouvert en deux, et ce dernier a été entouré de cordes afin de le maintenir en place.

C'est d'ailleurs une tradition dans les parcs japonais que de soutenir par des sortes de béquilles géantes les lourdes branches des grands arbres qui menacent de tomber. Cela donne à certains décors des airs de tableaux de Salvador Dali.

On respecte la vie sous toutes ses formes au Japon, comme dans les dessins animés du studio Ghibli (fondé par Miyazaki et Takahata, qui célèbrent souvent la nature dans leurs longs-métrages, ndlr), et certains arbres semblent particulièrement choyés, notamment dans les jardins des temples qu'on trouve un peu partout dans les villes.  Un des charmes du Japon est d'offrir à la vue des arbres uniques au monde, dont certains sont taillés, tels de grands bonsaï, de manière à magnifier leur allure.

Quand on arrive près du parc de la Paix, proche de l'épicentre du drame, on reconnaît de suite l'immeuble iconique surmonté d'un dôme qui commémore le martyre de la ville, seul immeuble qui n'a été ni rasé, ni rénové. Il s’agissait de l’immeuble des expositions commerciales de la préfecture, appelé depuis le dôme Genbaku. Après des années de débat, la municipalité a décidé que ce bâtiment serait préservé tel quel, comme il était dès le 7 août 1945, quitte à renforcer ce qui restait de sa structure afin d'éviter qu'elle ne s'écroulât plus encore.

Sur la photo, on peut avoir au premier un aperçu de ce à quoi ressemblait l’immeuble avant sa destruction. Le fait que l’édifice était quasiment sous la bombe a contribué à sa relative préservation, car l’onde de choc l’a impacté quasiment à la verticale.

On traverse alors un parc, le parc mémorial de la Paix, au centre duquel la « flamme de la Paix » est érigée. Une inscription dit qu'elle ne sera éteinte que le jour où la dernière bombe nucléaire sera démantelée. Verra-t-on ce jour ? Hiroshima est un peu devenue la conscience de notre monde.

Le parc mémorial de la Paix, avec sous l’arche, à mi-chemin en direction de dôme, la flamme de la Paix. 

Plus loin, on tombe sur le monument de la paix des enfants, érigé en mémoire d’une jeune fille exposée aux radiations à l’âge de 2 ans et qui mourra d’une leucémie 10 ans plus tard. Ses camarades de classe voulurent ériger un monument en sa mémoire et en celle de tous les enfants victimes de la bombe. 3200 écoles japonaises se joignirent à l’élan de solidarité pour financer l’œuvre.

Le monument de la paix des enfants, à gauche, le dôme à droite.

A l'approche du musée de la Paix, on voit converger littéralement des milliers d'écoliers et de lycéens, quasiment tous en uniforme. J'ai compté plus de 50 autocars sur le parking en milieu d’après-midi. À vue d'œil, les élèves ont entre 10 et 18 ans. Pour se distinguer, ceux des jeunes classes portent des casquettes de couleur, rouges, jaunes ou blanches. La discipline est de mise. Certains groupes s'assoient à même le sol, tout en maintenant leur alignement, en attendant leur tour.

Des centaines de lycéens et de collégiens devant le musée, et plus encore à l’intérieur.

Tous portent encore des masques sur le visage, comme 90% des gens au Japon encore aujourd'hui. Il n'y a guère que dans les quartiers animés où les jeunes sortent le soir que les masques tombent en plus grand nombre, mais pas tous.

Coincés entre un groupe de touristes indiens, les seuls non-masqués, et des centaines d'élèves, j'ai d'abord préféré déjeuner dans un restaurant des environs, tombant sur un restaurant de cuisine française où j'ai pu savourer pour une somme très modique un excellent steak avec une sauce au vin divine. Les Japonais cuisinent extrêmement bien, même quand ils se mettent à la cuisine française. C'est un des autres charmes du Japon.

Le musée

De retour de cet intermède gastronomique, j'ai pu m'apercevoir que la queue n'avait pas diminué, mais triplée.

Comme j'étais seul, un des employés préposés à l'entrée m'a fait rentrer sans attendre. Je me suis ainsi retrouvé dans le musée littéralement au milieu de centaines d'élèves japonais de tous âges. Cela fut en soi une expérience culturelle. Heureusement pour les touristes non-asiatiques, tout ou presque dans le musée est traduit en anglais.

Afin d'être mis dans l'ambiance solennelle, on est d'abord accueilli au bout d'un long couloir par le portrait d'une jeune fille d'une dizaine d'années qui porte les stigmates de quelques brûlures sur sa peau et qui a la main bandée. Une fois que l'on a passé ce cap, on plonge alors dans l'enfer sur Terre.

Dans la salle principale, deux murs sont entièrement recouverts par une photographie géante du panorama d'Hiroshima après la bombe. On est comme immergé dans un paysage de dévastation à perte de vue. Au centre de la salle, une maquette de la ville est reconstituée, et semble s'animer avec des projections lumineuses censées reproduire les différents effets de la bombe. Il faut savoir que les deux bombes nucléaires d'Hiroshima et Nagasaki ont explosé non pas en touchant le sol – il n'y a donc pas eu de cratère -, mais respectivement à 600 et 500 mètres d'altitude. Ce faisant, les dégâts ont été encore plus importants, car l’onde de choc et la vague thermique rencontraient moins d’obstacles.

Comme cela est bien expliqué dans le musée, les dévastations d'une bombe nucléaire sont triples. Il y a d'abord l'onde de choc, terrible, qui détruit quasiment tout dans un rayon de 4 kilomètres, sauf les structures en béton armé. Il y a ensuite la vague thermique, épouvantable, de plusieurs milliers de degrés, qui brûle les corps et provoque des incendies gigantesques. C'est là l'aspect le plus terrible de ces bombes abominables, comme j’avais pu m’en rendre compte à Nagasaki. Et puis il y a les effets des radiations.

Comme à Nagasaki, une salle entière est consacrée à chaque type de conséquence. Mais le musée d’Hiroshima est un peu grand et plus documenté.

Dans la salle consacrée aux dégâts de la vague thermique, des amoncellements de métal ou de verre qui ont fusionné avec la chaleur sont exposés. On reconnait les formes des bouteilles, parfois. Mais à d’autres moments, on a devant soi un tas de verre informe. Idem pour les objets métalliques. On découvre plus de photos de corps meurtris qu’à Nagasaki.

En fonction de la distance par rapport à l'hypocentre, on a soit juste un tas d'os qui subsiste, ou des corps brûlés juste sur un côté, celui exposé à la vague thermique, avec tous les états intermédiaires. Certains corps sont entièrement calcinés, d'autres ont juste la peau noircie et on distingue encore les traits du visage.

Les images sont d'autant plus terribles que beaucoup de victimes sont des femmes et des enfants de tous âges, y compris des bébés.  Ceux qui ont survécu aux brûlures sont parfois défigurés à vie. Ce qui est aussi frappant, c'est que ces photographies que l'on ne montrerait pas à la télévision sont accessibles aux enfants d'une dizaine d'années qui visitent le musée.

Du reste, il était impressionnant de constater le calme et le relatif silence du lieu, alors que l'on est entouré de centaines d'enfants et d'adolescents qui défilent lentement en silence dans les galeries bondées du musée. C'est à peine si on entend quelques voix chuchotées. 

À un moment donné, des adolescents qui avaient apparemment pitié de moi m'ont fait signe que je pouvais les doubler et aller à ma guise, autant que cela était possible. Une visite le week-end, sans les groupes scolaires, doit sans doute se faire dans une atmosphère différente. Ce fut un grand mystère pour moi que de savoir ce qu'il se passait sous ces têtes aux cheveux noirs. Comme à Nagasaki, les plus jeunes déambulaient avec un cahier et un stylo à la main, et devaient visiblement répondre à des questions. Tout cela fait bien partie d'un axe majeur de la pédagogie des masses au Japon.

Quand on passe à la salle des victimes des radiations, on découvre que beaucoup sont morts dans les semaines ou les mois qui ont suivi le cataclysme. Certains ont vu apparaître des points rouges sur leur peau, stigmates de multiples micro-hémorragies internes, qui signifiaient qu'ils n'avaient plus que quelques jours à vivre.

Juste après l'explosion, une pluie noire s'est abattue sur la ville. Les survivants terriblement assoiffés par la vague de chaleur qu'ils avaient subie, comme à Nagasaki, étaient prêts à boire n'importe quoi. Beaucoup ont bu de cette pluie noire, sans savoir qu'elle était radioactive et qu'elle allait les détruire plus ou moins lentement de l'intérieur. 

À la différence de Nagasaki, Hiroshima est traversée par de nombreux cours d’eau. Les survivants s’y sont précipités pour calmer leurs brûlures. Beaucoup y sont restés. Des dessins évoquent l’horreur de ces foules qui se précipitaient dans l’eau, avec en arrière-plan comme les flammes de l’enfer qui occupaient tout l’espace visible.

Enfin, on passe en revue les survivants du plus long terme. Il y avait ceux qui ont survécu aux brûlures mais qui ont gardé des séquelles affreuses, des chéloïdes, des boursouflures sensibles et douloureuses. Certains arrivaient à se les faire enlever moyennant des opérations multiples et pénibles, nécessitant des greffes de peau. Il y avait aussi ceux que les cancers et les leucémies ont rattrapés des années après. Et il y avait encore ceux qui n'étaient pas forcément atteint physiquement, mais qui ont souffert au plus profond de leur âme après avoir perdu des proches, parfois toute leur famille.

Le bilan officiel de 140.000 morts inclut tous les morts de l'année 1945. Wikipédia évoque 70 à 80.000 décès le jour même de la catastrophe. Mais, d’après une plaque commémorative près du dôme Genbaku, on évalue le nombre total de morts à 200.000, en comptant ceux qui sont décédés dans les années qui ont suivi, pour une ville qui comptait environ 245.000 habitants.

La plupart des victimes du premier jour étaient des jeunes étudiants et lycéens qui avaient été réquisitionnés pour créer des barrières coupe-feu dans la ville. En effet, depuis 1944, l’aviation américaine n’avait cessé de bombarder les villes japonaises, déclenchant des incendies gigantesques dans des agglomérations où beaucoup de maisons étaient en bois. Donc, les jeunes qui étaient au travail à l’extérieur ont été exposés à la bombe sans aucune protection.

On apprend aussi dans le musée que les autorités d'occupation américano-britanniques, qui ont géré l'archipel jusqu'en 1952, avait imposé une loi sur les médias qui criminalisait la critique des autorités d'occupation, mais qui interdisait aussi que l'on évoque les conséquences des bombardements atomiques sur la santé des survivants.  Beaucoup de Japonais ignoraient ainsi l'étendue du drame humain des bombardements atomiques jusqu'à ce que le Japon retrouve sa souveraineté. Les États-Unis étaient donc venus apporter la démocratie et la liberté d’expression, mais avec certaines limites.

Par ailleurs, des médecins militaires américains étaient venus faire des études sur les effets de la bombe mais n'avaient aucun traitement à proposer, d'après le musée. Les survivants qui craignaient de mourir précocement de maladies devaient aussi affronter le stigma du reste de la société, car certains de leurs compatriotes croyaient que ces gens exposés aux radiations pouvaient contaminer les autres.

Juste avant de quitter la partie du musée consacrée aux ravages de la bombe, on traverse un long couloir aux larges fenêtres, ce qui permet de souffler un peu, de tenter de digérer la masse d'informations négatives mais si importantes à laquelle on vient d'être exposé. J’ai pris la photo ci-dessous à ce moment-là. 

Après avoir vu les horreurs de la bombe, des lycéens observent le parc, tandis que des écolières se précipitent sur leurs cahiers. Que se passe-t-il dans leurs têtes à ce moment-là? 

Au bout du couloir, on tombe à nouveau sur le portrait de la jeune fille qui accueillait le visiteur à l'entrée, accompagnée d'une autre photo d'elle à 20 ans, soit 10 plus tard. En la voyant resplendissante, on se dit qu'il s'agit là d'une note positive pour conclure une visite éprouvante. Mais on déchante à la lecture de l'histoire de cette héroïne malgré elle. Elle n'a malheureusement pas vécu bien longtemps, puisqu’elle est décédée à l’âge de 42 ans, après des années de lutte contre le cancer. Son nom était Yukiko Fujii.

Rares sont ceux qui, exposés aux terribles radiations, ont pu finir leurs jours à un âge respectable sans être rattrapés par la maladie. C'est là la dernière marque d'horreur de ces armes abominables que sont les bombes nucléaires. Yukiko est le visage de ces milliers d’anonymes que la bombe a tué après la fin des hostilités. 

Le crime de guerre, par définition, a lieu pendant la guerre. Mais quand des civils innocents continuent à mourir précocement par dizaines de milliers après la fin des hostilités, on ne devrait plus parler seulement de crimes de guerre. Il s'agit aussi de crimes contre l’humanité.  

Pour finir la visite, on pénètre ensuite dans une autre partie du musée consacrée à la genèse des bombes atomiques (j’y reviendrais dans un autre article de fond), et à la prolifération de ces dernières jusqu’à nos jours. Des panneaux numériques interactifs permettent de suivre cette évolution dans le temps, tout autour de la planète.

Le témoignage d’une habitante

À la sortie du musée, Yuki (prénom changé), une Japonaise travaillant à Hiroshima, accepta d'échanger quelques mots. Elle décrivit que les gens venaient visiter le site de tout le Japon. Elle-même, habitant alors Tokyo, était venue sur place avec son école à l’âge de 12 ans. Elle parut d'accord avec l'idée que l'enseignement des terribles drames qui ont touché le Japon de 1945 contribue à façonner une identité profondément pacifiste pour les Japonais.  Cela est une sorte de retournement de l'histoire pour un peuple autrefois guerrier qui a créé des arts martiaux majeurs.

Elle me confia plus tard par écrit que, lorsqu’elle avait visité le musée, elle avait ressenti "la limite de l’imagination", en plus de la "tristesse évidente" et d’un "sentiment d’impuissance". En raison du récit et des images de "l’impact dévastateur et trop brutal de la bombe atomique", elle ne put prendre que deux photos pendant toute la visite. Du reste, je n’ai moi-même pas voulu prendre de photos des corps meurtris. Je ne voulais pas immortaliser le souvenir de ces horreurs.

Elle expliquait encore que beaucoup de gens qui avaient survécu à la bombe atomique continuaient de raconter des histoires toujours plus pénibles. D'ailleurs, des témoignages vidéos ont été enregistrés et sont visibles à la sortie du musée. Selon Yuki, l’héritage de cette tragédie collective est un poids très lourd à porter pour les jeunes générations. 

Afin d’illustrer ce propos, elle partagea un lien vers des peintures créées par des élèves d’un lycée de la ville d’Hiroshima. Chaque année depuis 2004, pendant le cours d'expression créative, chaque élève est associé à un survivant de la bombe. Les lycéens peignent alors les souvenirs de leurs aînés avec qui ils ont échangé pendant toute une année. Le résultat donne des tableaux très impressionnants (voir le lien), qui donnent vraiment l’impression de l’enfer sur Terre. 

L’impact de l’exposition,  renouvelée chaque année en août et en décembre, aurait été très important. À la vue de certaines de ces œuvres, j’ai repensé à ces mots terribles lus dès l’entrée du musée de Nagasaki, de la part d’une jeune fille de 11 ans à l’époque :

“Rougeoyant sur les champs dévastés, les feux brûlaient les gens. Ma mère, aussi, est partie en flammes rouges, ma sœur, aussi, fut consumée par des flammes rouges, et il ne resta d’elles que quelques cendres.”

Comment peut-on continuer à vivre avec de tels souvenirs ? Si l’expression "Hiroshima mon amour" a un sens, c’est bien pour l’immense vague de compassion que l’on ressent pour les victimes à la visite du musée ou à la vue de ces tableaux de l’enfer.

D’aucun pourraient s’imaginer que mourir dans une explosion atomique, c’est comme s’évaporer instantanément et ne rien sentir. C’est au contraire une mort abominable dans des supplices indicibles pour la plupart des victimes, et des souffrances physiques et psychiques inhumaines pour les survivants. Jamais, ô grand jamais, on ne devrait souhaiter utiliser ces armes du Diable qui reproduisent l’enfer sur terre.  

Crédits photos - Jean Neige
 

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