Retour sur les bombardements atomiques au Japon (3/4) : Hiroshima


"Hiroshima, mon amour"
Je n'avais jamais compris ce titre d'un des premiers films d'Alain Resnais, un de ces films qui a initié la Nouvelle Vague. Je n'avais pas non plus compris le film après l'avoir vu. Je me souviens d'une romance laborieuse. J'étais sans doute trop jeune. Il demeure que ce titre, cette sorte d'oxymore, m'a toujours intrigué. Et c'est cette expression qui me revient quand je pense à Hiroshima, cette ville martyre, symbole du pire de la folie destructrice des hommes.
Sortie de la gare d’Hiroshima
Aujourd'hui, Hiroshima est une ville tranquille et moderne, de plus d'un million d'habitants. Elle est dominée par des immeubles qui ont entre 10 et 30 étages. Quand on débarque du Shinkansen, le TGV japonais, en ce doux mois de novembre 2022, on arrive dans un environnement encore en travaux près de la gare, et on monte rapidement dans un tramway dernier cri pour le centre-ville. La ville est bien "re-née" de ses cendres.
Vue du nord de la ville
La plupart des grandes villes du Japon ont leur château médiéval. Hiroshima ne fait pas exception à la règle, sauf que son château a été entièrement reconstitué.