La vraie question  : à qui profite le crime  ?

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 24 mars 2024 - 19:39
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CrocusHall
Crédits
Pixabay, AFP, France-Soir
La vraie question : à qui profite le crime ?
Pixabay, AFP, France-Soir

Une journée de deuil national en Russie a été décrétée ce dimanche 24 mars 2024 en hommage aux victimes de ce qui s’avère un des attentats les plus meurtriers, qui n’est pas sans rappeler l’événement tragique du Bataclan le 13 octobre 2015. Vendredi 22 mars 2024 dans la soirée, à Krasnogorsk, dans la banlieue de Moscou, salle de concert du « Crocus City Hall », des individus munis d'armes automatiques ont fait feu à tout bout de champ, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'enceinte, pour un bilan officiel qui fait état actuellement de 137 victimes et plusieurs centaines de blessés.

Comme à chaque attentat, les analyses fusent sur toutes les chaines d’infos, donnant heure par heure outre les informations et leur évolution, mais aussi les analyses et les réactions.  D’ailleurs chaque mot est observé et ausculté dans son moindre détail.  Il est nécessaire de trouver un coupable, d’écouter les revendications, d’éviter les amalgames. D’autant plus que la Russie est un pays en guerre avec l’Ukraine, qu’elle a visiblement pris le dessus militairement parlant (même si les médias mainstream continuent à faire croire le contraire).  Il y a donc propagande et contre propagande de part et d’autres.

Les suspects seraient citoyens du Tadjikistan. L'identité de quatre d'entre eux est désormais connue : Nasridinov Makhmadrasul 37 ans, Ismonov Rivozhidin 51 ans, Safolzoda Shokhinjonn 21 ans et Nazarov Rustam 29 ans.

L'attaque a été revendiquée par le groupe terroriste état islamique. Elle s'inscrit dans une série d'assauts précédemment dirigés contre la Russie par cette entité, et s'est déroulée dans une ambiance de chaos.

Cet attentat commis hier contre la population russe est à condamner sans réserve. À cet égard, il fut étonnant de voir la réponse tardive du gouvernement français à ce sujet. L’escalade d’engagements guerriers ne devrait pas être une raison pour ne pas condamner, concomitamment à sa commission, un acte terroriste contre des civils. 

Cependant, ce qu’il y a de plus choquant, c’est la facilité déconcertante des médias à commenter sans prendre le temps de vraiment trier, et de valider l’information. Accuser avant d’avoir vu les faits, et avec des personnes qui défilent sur les plateaux télés pour donner une opinion qui servira non pas la paix ou le débat, mais la propagande anti-russe, pro-guerrière et donc contre la Paix qui y sévit.

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, a qualifié l'événement « d'attentat terroriste sanglant » et de « crime monstrueux », tandis que l'Ukraine, elle, rejette toute implication, pointant du doigt une possible action des services secrets russes. 

L'attaque a suscité une onde de choc internationale, et des réactions de solidarité affluent de la part de l'entièreté ou presque des dirigeants du monde, depuis la Maison-Blanche jusqu'au sein d'une Union européenne unanime, le président français Emmanuel Macron compris. Celui-ci a tweeté ceci après le drame : « Solidaire avec tout le peuple russe. »

Quant à Xi Jinping, le président chinois a présenté samedi ses « condoléances » à Vladimir Poutine, en assurant que la Chine « soutenait fermement les efforts du gouvernement russe pour maintenir la sécurité et la stabilité en Russie. » 

Volodymyr Zelensky, lui, ne s'est pas encore exprimé personnellement sur le sujet publiquement. Néanmoins, un conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, a affirmé que l'Ukraine  « n'avait absolument rien à voir » avec la fusillade. Elle préfère pointer du doigt une possible action des services secrets russes.

Enfin, « la Légion Liberté de la Russie », une unité de combattants russes anti-Kremlin à l'origine de plusieurs incursions armées à la frontière russe ces derniers mois, elle aussi a pareillement nié toute implication dans celle-ci.

En attendant que nous puissions apporter plus d’informations, je vous invite à prendre connaissance de la série de tweets de Caroline Porteu. Elle a fait un résumé d'analyses citoyennes réfléchies livrées par plusieurs personnes compétentes et neutres, et qui a pour conclusion le tweet de mon confrère journaliste Frédéric Aiguy, qui a pour sujet, lui, la déclaration de Vladimir Poutine :  « Tous les auteurs et commanditaires de ce crime seront inévitablement punis. Qui que ce soit. » #Poutine « Je le répète : nous identifierons et punirons tous ceux qui soutiennent les terroristes. », a martelé le Président russe, laissant clairement entendre qu’il ne s’arrêterait pas aux seuls auteurs de l’attentat. 

Et Medvedev est allé un cran plus loin en déclarant : « Nous vengerons chacun d’entre eux. Et ceux qui sont impliqués, quel que soit le pays d’origine et le statut, sont désormais notre cible principale et légitime. Ce n’est qu’une question de temps, bâtards. »

Et si Vladimir Poutine n’a pas nommé de responsables, attendant les résultats de l’enquête, le chef d’État a glissé une phrase qui laisse entendre la piste privilégiée par Moscou : « Tout comme les nazis ont commis autrefois des massacres dans les territoires occupés, ils ont décidé de mettre en scène une exécution spectaculaire, un acte d’intimidation sanglant. »

Et à aucun moment, il n’a mentionné l’état islamique, entité qui a revendiqué l'attentat et coupable désigné de celui-ci par le renseignement américain dans les minutes qui ont suivi le drame.

Alors, comme je l'ai dit en titre, à qui profite le crime ?

Probablement pas aux dirigeants ukrainiens. En effet, s'il se trouve que Vladimir Poutine établit un lien, authentique ou non, entre l’Ukraine et la commission de cet attentat terroriste, cela va lui donner une raison de passer à vitesse supérieure pour ce qui est de terminer « l’opération spéciale ». Si tel est le cas, ses plus farouches adversaires, que sont États-Unis et l'Union européenne, auront du mal à lui dénier la légitimité. 

Cependant, cela pourrait donner des velléités à Vladimir Poutine d’aller plus loin que ce qu’il avait prévu, à savoir protéger la population russophile de l’ouest de l’Ukraine. Plus la guerre avance dans le temps, plus l’escalade d’engagement menée par Emmanuel Macron est agressive et plus les objectifs de Poutine peuvent changer, là est une des craintes principales agitée par Emmanuel Macron pour rallier à sa cause la nécessité d’envoyer des troupes en Ukraine.

En conséquence, qu'importe qui est le commanditaire de cet attentat terroriste, du fait de sa commission, Vladimir Poutine peut invoquer la raison légitime en question, pour finaliser les activités de l'armée russe en Ukraine comme susdit.

Néanmoins, plusieurs éléments factuels et politiques s'opposent à ce que l'hypothèse de l'attentat sous faux drapeau piloté par les services secrets russes puisse être retenue décemment.

Premièrement, au contraire de l'impopularité catastrophique dont souffrait François Hollande, président de la République à l'époque, lorsqu'en 2015 la France fut frappée, d'abord par les attentats de Charlie Hebdo et de l'hyper casher, puis par ceux du 13 novembre (dont celui du Bataclan), l'attentat terroriste qui a frappé la Russie hier intervient, lui, à un moment où le Président Russe, lui, bénéficie d'une popularité à ce point élevé qu'elle fait rêver tous les chefs d'État du monde.

En effet, pas plus tard que dimanche dernier, Vladimir Poutine a été réélu Président de la Fédération de Russie, dès le premier tour, avec 87,8% des voix.

Deuxièmement, les terroristes n'ont pas été abattus. La police russe, services secrets en tête, a pris grand soin de les interpeller vivants, afin d’être en mesure d'obtenir d'eux les informations requises pour que toute la lumière soit faite sur cette affaire (ceci qui plus est via des interrogatoires publics), à savoir par qui cet attentat a été commandité, et dans quel but.

Et troisièmement, ses détracteurs ont beau taxer Vladimir Poutine d'être un dictateur « sanguinaire » machiavélique au possible et prêt à tout pour rester au pouvoir, il a montré a moult reprises que, quoi qu'on dise et pense, à tort ou à raison, dans l'exercice de ses fonctions de dirigeant du peuple russe, il a très nettement amélioré les conditions de vie de ses concitoyens de base.

En cela, on le voit difficilement causer la mort d'autant d'entre eux, par le truchement criminel cynique de cet attentat terroriste qu'ainsi, il aurait commandité. L'essentiel du discours qu'il a tenu aujourd'hui, samedi 23 mars 2024, en atteste, je pense, de manière authentique : « Personne ne pourra semer des graines empoisonnées de discorde dans notre société multiethnique. » (1)

Toutefois, on doit reconnaître qu'elle constitue une aubaine, cette vague de soutiens internationaux quasiment unanimes pour la Russie de Vladimir Poutine, intervenue en réaction à l'attentat terroriste d'hier. C'était jusqu'alors quelque chose de totalement inconcevable.

Donc n'en déplaise à ceux qui (si tel est le cas) ont commandité cet attentat terroriste dans le but immonde d'envenimer les choses, de faire basculer l'humanité dans la troisième guerre mondiale, peut-être qu'en fin de compte, cette vague de soutiens internationaux pour la Russie de Vladimir Poutine, va constituer également - ET SURTOUT ! — Une aubaine pour la paix.

Je m'explique.

Vladimir Poutine l'a prouvé, lui n'a jamais voulu céder à l'escalade des invectives belliqueuses étatiques qui, si un terme n'y est pas mis, va nous y conduire, inéluctablement, à la troisième guerre mondiale. Dès lors, on peut résolument penser que l'usage qu'il pourrait faire de cette vague de soutiens internationaux, va consister à s'en servir, en tant qu'outil diplomatique, pour inviter les dirigeants otanistes à se ranger in extremis du côté de la paix. (2)

Et pendant que tous les regards étaient tournés vers Moscou, les États-Unis et le Royaume-Uni ont bombardé le Yémen durant la nuit. Un attentat sous faux drapeau pour détourner l'attention ? Malheureusement ce ne serait pas la première fois. « Et c'est donc par le plus grand des hasards » que cet attentat terroriste qui vient de frapper la Russie, et ce bombardement US-UK qui transgresse tout autant le droit international, sont intervenus justement cinq jours après une petite réunion privée organisée à Londres par Barack Obama, de plus en plus considéré comme le marionnettiste de Joe Biden, au sein même d'une « City » que beaucoup accusent d'être le financier de qui ? D’ISIS, l'état islamique.

Une chose est sûre, les criminels de l'état islamique ne peuvent agir sans financement ni seuls, notamment pour ce qui est de s'introduire au cœur même de la Russie, sans se faire très vite repérer par les services russes, qui eux sont très loin d'être des guignols. Et bien que commettre des attentats terroristes est par essence le moyen d'action d'une entité qui se revendique terroriste, les dirigeants officiels et membres de l'état islamique ne sont sans doute pas sans savoir que c'est par une élimination physique de tous les membres des groupes terroristes tchétchènes, on ne peut davantage « méthodique » (torture systématique des terroristes capturés exprès vivants pour obtenir des renseignements jusqu'à connaître l'identité et la localisation de tous) que la Russie s'en est débarrassée, ceci alors qu'ils étaient plus virulents et déterminés encore que l'état islamique.

Ainsi, sauf à ce qu'ils aspirent à tous finir « en martyrs » de la sorte, il est extrêmement difficile de trouver quel intérêt intrinsèque véritable, les « combattants » de l'état islamique auraient à avoir commis l'attentat de vendredi soir en Russie. À moins qu'on leur ait vendu le projet sous une forme fallacieuse, d'agir là dans le strict respect de cette lecture totalement biaisée du Coran, que doit avoir tout musulman qu'on a pris soin de fanatiser à cet effet odieux. Et ce en plein ramadan.

Alors pour ceux qui ne l’ont pas vu, je vous invite à voir ou à revoir, le film Official Secret qui raconte la véritable histoire de Katharine Gun. Cette lanceuse d’alerte britannique a divulgué une note de la NSA dévoilant une opération anglo-américaine illégale menant au vote des Nations Unies pour la guerre en Irak.  Œuvrant résolument pour la paix, elle a pris le parti de dévoiler ce mémo, risquant de se faire attaquer par son employeur pour trahison.  Ce qui n’a pas manqué de se passer.  Dans un rebondissement digne d’un scénario d’un film hollywoodien, le ministère public décida de ne pas poursuivre au motif qu’il ne serait pas en mesure de fournir les documents attestant de la culpabilité de la jeune femme.  Dans ces faits, cela aurait démontré le rôle des dirigeants anglo-saxons dans la guerre en Irak et probablement mené à un procès pour crime de guerre, un procès où ce seraient ces derniers qui auraient été sur le banc des accusés.

Et Laurent Ozon rappelle dans un tweet le rôle de l'OTAN « Quand l'OTAN tuait des civils dans des attentats en Europe pour "lutter contre l'URSS" ».

Le conflit russo-ukrainien est fort complexe et il y a toujours un envers du décor.  La Russie ayant été attaquée pour crime de guerre devant la Cour pénale internationale.  Cependant, il faudra sans aucun doute démontrer que les parties otaniennes et les signataires des accords de Minsk avaient bien respecté ce qui était prévu (et cela reste à prouver).

La France en omettant d'adresser ses condoléances à la Russie tout autant qu'au peuple russe, et même en faisant exprès de les dissocier, vient encore de rater une belle occasion de renouer le dialogue. Nous venons de confirmer que nous nous sommes auto-relégués en seconde division de diplomatie, celle du "en dessous de la ceinture".

En France, la guerre, nous la vivons depuis 2017. C'est une guerre contre la population.  Les violences policières subies par les gilets jaunes ont d'ailleurs valu à ce titre, à la France, un rappel à l’ordre par les Nations Unies en juin 2023.

Cet état de guerre a été ensuite confirmé expressément par la déclaration d’Emmanuel Macron le 16 mars 2020 « Nous sommes en guerre », ce qui nous a valu de voir tous les soirs à la télévision Jerome Salomon annoncer les décès covid comme dans une répétition générale pour une guerre qu’Emmanuel Macron semble appeler de tous ses vœux sans que l’on sache laquelle

Toute guerre a ses règles et dans celle contre la covid, on a vu l’interdiction de l’usage de traitements précoces comme une forme de dissuasion contre la maladie et la quasi-obligation vaccinale au risque de perdre son emploi ou sa place dans la société. Dans cette guerre contre la covid, en France 90 000 vies auraient pu être sauvés en systématisant les traitements précoces et 4 millions dans le monde.   

Le 27 février 2024, j’écrivais : « Plutôt que de se laisser glisser lentement, mais sûrement, irrésistiblement, même, vers les tentations de la non-paix à laquelle nous n'avons "guerre” de chances d'échapper en l'état, si nous nous accrochions bec et ongles à la paix tout court ? »

Emmanuel Macron persiste ce jour dans une escalade d'engagements en déclarant en ce jour de deuil national en Russie :  "l'ensemble des membres de l'UE se sont engagés à soutenir l'Ukraine aussi longtemps et intensément que nécessaire". A-t-il saisi les réels enjeux représentés par le prépositionnement de forces françaises en Roumanie et en Moldavie qui est non seulement dangereux mais aussi provocateur ?

Et oui, Il est toujours plus complexe d’œuvrer pour la paix plutôt que de se laisser aller à la guerre. Alors pas de conclusions hâtives !

 

(1) Allocution de Vladimir Poutine suite à l’attentat publié par Le Media en 442 

Chers citoyens russes !

Je vous écris à propos d’un acte terroriste sanglant et barbare, dont les victimes ont été des dizaines de personnes pacifiques et innocentes – nos compatriotes, parmi lesquels des enfants, des adolescents et des femmes. Les médecins se battent désormais pour la vie des victimes, celles qui se trouvent dans un état grave. Je suis sûr qu’ils feront tout ce qui est possible, voire impossible, pour préserver la vie et la santé de tous les blessés. Des mots particuliers de gratitude aux ambulanciers, aux soldats des forces spéciales, aux pompiers, aux sauveteurs qui ont tout fait pour sauver la vie des gens, les sortir du feu, de l’épicentre du feu et de la fumée et éviter des pertes encore plus importantes.

Je ne peux ignorer l’aide des citoyens ordinaires qui, dans les premières minutes qui ont suivi la tragédie, ne sont pas restés indifférents et, avec les médecins et les agents de sécurité, ont prodigué les premiers soins et transporté les victimes dans les hôpitaux.

Nous apporterons l’assistance nécessaire à toutes les familles dont la vie a été affectée par un terrible malheur, aux blessés. J'exprime mes profondes et sincères condoléances à tous ceux qui ont perdu un être cher. Le pays tout entier, tout notre peuple, pleure avec vous. Je déclare le 24 mars jour de deuil national.

À Moscou et dans sa région, ainsi que dans toutes les régions du pays, des mesures antiterroristes et anti-sabotage supplémentaires ont été introduites. L’essentiel est désormais d’empêcher ceux qui sont à l’origine de ce bain de sang de commettre un nouveau crime.

Quant à l’enquête sur ce crime et aux résultats des actions d’enquête opérationnelles, on peut actuellement dire ce qui suit. Les quatre auteurs directs de l’attaque terroriste, tous ceux qui ont tiré et tué des personnes, ont été retrouvés et détenus. Ils ont tenté de se cacher et se sont dirigés vers l’Ukraine, où, selon des données préliminaires, une fenêtre leur était ouverte du côté ukrainien pour franchir la frontière de l’État. Au total, 11 personnes ont été arrêtées. Le Service fédéral de sécurité de Russie et d’autres organismes chargés de l’application des lois s’efforcent d’identifier et de découvrir l’ensemble de la base complice des terroristes : ceux qui leur ont fourni le transport, tracé les voies d’évacuation de la scène du crime, préparé des caches, des caches d’armes et de munitions.

Je le répète : les organismes d’enquête et d’application de la loi feront tout pour établir tous les détails du crime. Mais il est déjà évident que nous sommes confrontés non seulement à une attaque terroriste soigneusement et cyniquement planifiée, mais à un massacre préparé et organisé de personnes pacifiques et sans défense. Les criminels ont décidé calmement et délibérément de tuer, de tirer à bout portant sur nos citoyens, nos enfants. Tout comme les nazis ont commis autrefois des massacres dans les territoires occupés, ils ont décidé de mettre en scène une exécution spectaculaire, un acte d’intimidation sanglant.

Tous les auteurs, organisateurs et clients de ce crime subiront une punition juste et inévitable. Quels qu’ils soient, quel que soit celui qui les guide. Je le répète : nous identifierons et punirons tous ceux qui se tiennent derrière les terroristes, qui ont préparé cette atrocité, cette attaque contre la Russie, contre notre peuple.

Nous savons quelle est la menace du terrorisme. Ici, nous comptons sur l’interaction avec tous les États qui partagent sincèrement notre douleur et sont prêts à unir réellement leurs forces dans la lutte contre l’ennemi commun, le terrorisme international, sous toutes ses manifestations.

Les terroristes, les meurtriers et les non-humains qui n’ont pas et ne peuvent pas avoir de nationalité sont confrontés à un sort peu enviable : le châtiment et l’oubli. Ils n’ont pas d’avenir. Notre devoir commun désormais, à nos camarades du front, à tous les citoyens du pays, est d’être ensemble en une seule formation. Je crois qu’il en sera ainsi, car personne ni rien ne pourra ébranler notre unité et notre volonté, notre détermination et notre courage, la force du peuple russe uni. Personne ne pourra semer des graines empoisonnées de discorde, de panique et de discorde dans notre société multiethnique.

La Russie a traversé à plusieurs reprises des épreuves difficiles, parfois insupportables, mais est devenue encore plus forte. Il en sera ainsi désormais.

 

(2) Hélas, les dirigeants otanistes ne semblent l'entendre de cette oreille. Au contraire, Emmanuel Macron le premier. Il vient de poster un tweet au titre sans équivoque, « L'ensemble des membres de l'Union européenne se sont engagés à soutenir l'Ukraine aussi longtemps et intensément que nécessaire. », et avec une vidéo de lui dont le contenu en dit long sur sa volonté qui est de vouloir user du bâton de la guerre, plutôt que de saisir la perche de la paix.

Je vous en reparlerai en substance dans mon prochain édito.

 

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