Gouvernement Bayrou : la logique a été respectée !
L'annonce du Gouvernement que le président de la République, Emmanuel Macron, a formé hier avec son Premier Ministre ; un François Bayrou « cuvée 2024 » renvoyé en correctionnelle pour détournement de fonds publics ; cette annonce a été faite par un secrétaire général de l'Élysée, Alexis Kholer, qui lui attend son renvoi en correctionnelle pour prise illégale d'intérêt. (1)
Et, dans ce tout nouveau Gouvernement figurent notamment ces personnes :
Un ministre de la Culture, Rachida Dati, qui est également renvoyée en correctionnelle pour corruption passive, recel d'abus de pouvoir, et emploi fictif. (2)
Un ministre des Outres-Mer, Manuel Valls (3), condamné, en Espagne, à verser 277 000 € pour financement illégal de sa campagne électorale des municipales de Barcelone en 2019.
Un ministre des Armées, Sébastien Lecornu, qui a évité le renvoi en correctionnelle pour prise illégale d'intérêt. Président du Conseil général de l'Eure et administrateur rémunéré de la société autoroutes Paris-Normandie (SAPN), il a attribué quatre contrats juteux à cette société. En échange de l'impunité pour ce délit, il a simplement dû rembourser à l'état 7 874 € de salaire perçu.
Un ministre de l'Aménagement des territoires et de la décentralisation, François Rebsamen, condamné en correctionnelle à deux ans d'emprisonnement avec sursis et 30 000 € d'amende ferme pour détournement de fonds publics et abus de confiance. Des affaires d'emplois fictifs quand il était Maire de Dijon et Président du Conseil régional de Bourgogne.
Un ministre de la Fonction publique, Laurent Marcangeli, ex-maire d'Ajaccio, condamné par la Cour des comptes, le 31 mars 2023, à une amende pour des « irrégularités » dans la gestion de la commune.
Et, enfin, un ministre de la Justice, Gérald Darmanin, auteur de faits de viol et de corruption passive (une fellation contre une place de parking) qu'il a admis avoir commis, et dont le caractère délictuel a été ratifié par la justice. Des faits pour lesquels, toutefois, il n'a pas été renvoyé en correctionnelle. Car pas de chance pour la morale et l'équité, il y avait prescription. À une semaine près seulement, et ceci parce que le procureur de la République a mis dix semaines, au lieu de quatre, pour prendre les réquisitions aux fins de renvoi en correctionnelle qui s'imposaient. Des réquisitions qu'il a donc finalement transformées en réquisitions aux fins de prescription, pour que force demeure à la loi.
Seule ombre au tableau, le ministre de l'Égalité femmes-hommes : Aurore Bergé. En flagrant délit de faux témoignage devant une commission d’enquête parlementaire (4), en l'état, elle n'est pas, elle, renvoyée en correctionnelle. Elle est simplement en attente de sa mise en examen par la justice, du chef de ce délit.
Bref, la France de Macron. Celle où pour mériter un poste de ministre, il faut avoir été reconnu coupable de faits qui, pour toute autre fonction publique, interdisent qu'on puisse l'exercer : un délit, un crime, des malversations ou a minima des « irrégularités » dans la gestion d'une entité publique.
Quelle honte !
Et dire que tous ces politiciens se disent « gaullistes. » Lorsque de Gaulle était au pouvoir, de tels faits leur auraient valu à coup sûr de bénéficier d'un suicide assisté.
Eh oui ! C'est triste pour la probité, mais, c'est ainsi : les temps changent.
Blague à part, quel petit joueur cet Emmanuel Macron. Quels « pousse-mégots », lui et sa Bayrou « de secours » crevée ! Toujours essoufflée du moins, et tellement soporifique, qu'on « baille roux », blond ou brun à l'écouter (à 01mn18). Et alors, chauve qui peut quand il se lance dans ses explications alambiquées. (5)
Pardi !
Puisque, visiblement, la volonté affichée par ces deux compères, avec ce Gouvernement qui voit donc revenir aux affaires, en sus des vedettes judiciaires précitées, Élisabeth « Born to be a lie », alias « Miss 49-3 », j'aurais fait ceci à leur place. Au poste de ministre de l'Intérieur, on aurait pu rappeler le délinquant confirmé Alain Juppé : détournement de fonds publics, emplois fictifs et recel d'abus de biens sociaux. Et, au poste de ministre de l'Économie et des finances, rappeler l'escroc parjure Jérôme Cahuzac semble respecter la logique et les règles du jeu Macronistan !
Et, évidemment, au poste de ministre de la Justice, Garde des Sceaux, j'aurais nommé celui qui n'hésite pas à faire usage du terme « racaille » avec l'interrogation de savoir s'il se l'appliquerait depuis sa condamnation ? À savoir Nicolas Sarkozy, dont le véritable état civil Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa ce qui pose une question sur l'identité effective utilisée par le précité pour son élection. Y a-t-il faux et usage de faux ? (6)
Ah ça, Patrick Balkany en aurait été vert de jalousie. Surtout cela aurait eu de la gueule.
Car en plus du ridicule attaché aux talonnettes sur lesquelles, le mari de Carla est habituellement perché, cela eût alors été décoré en même temps de l'insigne de chevalier de la Légion d'honneur et d'un bracelet électronique, que ce nouveau ministre de la Justice eût reçu les fameux « Sceaux » dont il est le Garde, des mains du Président de la Cour de cassation. Cette même juridiction qui a confirmé sa condamnation à trois ans de prison dont un ferme. Mieux ! La peine complémentaire de trois ans d'inéligibilité dont cette peine de prison est accompagnée, ne faisant pas obstacle à ce que cet homme exerce les fonctions de membre du Gouvernement (où on est nommé et non pas élu), et ministre (au contraire de maire) n'étant pas une fonction que la loi détermine expressément comme ne pouvant être exercée lorsqu'on est détenu, s'il avait été nommé ministre de la Justice, le mari de Carla Bruni aurait tout à fait pu exercer cette fonction, au choix, soit depuis la Place Vendôme, soit depuis la prison. La prison dans laquelle il devrait passer « au minimum » les deux tiers de sa peine, à savoir huit mois. Ah si ! C'est lui-même qui l'a dit.
C'était lors de la campagne présidentielle de 2012, et il avait ajouté ceci en tant qu'argument :
« Ou alors que la République ne se donne pas la peine de prononcer une sanction. »
Au fait.
En tant que haut commissaire au plan, François Bayrou a perçu 350 000 euros par an, soit un total de 1,4 million d'euros en 4 ans. Et, en 4 années d'exercice, il a produit en tout et pour tout 18 notes (recommandations écrites).
Cela 77 777 euros la note.
Je ne sais pas vous, mais, même aux tarifs pratiqués par McKinsey & Co, et je sais de quoi je parle, je trouve la note particulièrement salée. J'aimerais d'ailleurs bien savoir ce qu'en pense la Commission des finances.
Quant à Élisabeth Borne, du 25 mai 2015 au 2 août 2017, elle a occupé le poste que Jean Castex occupe depuis le 23 novembre 2022 : Président-Directeur général de la RATP. Un poste payé 540 000 euros par an, soit 45 000 euros par mois, pour en faire guère plus que haut commissaire au plan. Voire moins. Et bien sûr, c'est encore nous qui payons. Des postes de cet acabit, outrageusement trop payés, il en existe beaucoup. Les fameux « places dorées » de la République. Or, le simple fait qu'on ait décidé que de telles places existent, est une insulte faite, tant à l'article 1er de la Déclaration universelle des droits de l'homme (« Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. »), qu'à l'endroit de tous ceux qui travaillent dur (citoyens rackettés de toutes parts par la République) pour payer les salaires et les dépenses pharaoniques des membres de la caste parasite des politiciens, patrons des entreprises publiques et hauts fonctionnaires, ces nantis illégitimes qui en outre nuisent gravement aux intérêts de la France et des Français.
Si la rémunération attachée à toutes ces places dorées, qui en plus, en réalité, sont totalement inutiles, était ramenée au Smic, cela pourrait faire économiser au contribuable quelque 14 milliards d'euros par an.
Dès lors, je demande que cette réduction des dépenses publiques soit inscrite dans la loi de finances 2025.
1) les avocats d'Alexis Kholer ont plaidé la prescription, pour une partie des faits qui matérialisent cette prise illégale d'intérêt.
2) Rachida Dati est également accusée d'être auteur de pression sur des responsables de presse. Si les faits sont avérés, ils sont passibles de dix ans d'emprisonnement et de 150.000 € d'amende. Et c'est bien sous son ministère que France-Soir a vu son agrément non renouvelé avec un rapport d'Emery, Directeur Général de la Santé qui pose plus de questions qu'il n'apporte de réponse : qui a véritablement écrit ce rapport ? Et, surtout, pourquoi mentionne-t-il l'étude Pradelle Lega (sans réserve alors qu'elle faisait l'objet d'un avertissement de l'éditeur) et qu'elle est aujourd'hui rétractée. Cette fameuse étude a été promue sans limitation par le Pr Molimard dans les médias sans aucun contradicteur. D'ici à ce que ce soit Mathieur Molimard et acolytes qui aient écrit ce rapport, il n'y a qu'un pas, vu les pressions qu'il a été capable de faire sur certains auteurs d'une étude - des méthodes dignes de la mafia.
3) invité aujourd'hui, mardi 24 décembre 2024, de l'émission « La Matinale de France-Inter », Manuel Valls s'est entendu dire ceci par un auditeur, Jean-Noël :
« Vous êtes le pire des traîtres, monsieur Valls. Toute la France a honte de votre comportement. Vous êtes pire qu'un XXXXX. »
À l'instar d'anciens ministres, c'est vrai, les matières fécales sont recyclables. En engrais, qui ainsi participent à la lutte contre la pollution, et donc aussi contre le réchauffement climatique.
En cela, il apparaît quelque peu diffamant, d'affirmer que l'ancien ministre qu'est Manuel Valls est « pire qu'un XXXXX. » Et, ceci d'autant plus qu'une fois n'est pas coutume, le suspect a eu l'honnêteté d'être clair sur ce qui l'a motivé pour redevenir ministre. En effet, voici ce qu'il a déclaré en réponse à cette invective :
« Moi,je ne suis pas venu là pour régler des problèmes politiques. » (7)
Cela non pas sans avoir, au préalable, fait dans le foutage de gueule XXL, la pleurniche catégories « inversions accusatoires » et « pompier pyromane » qui est sa marque de fabrique :
« Moi,je suis frappé quand même, d'une manière générale, par le climat de violence, d'hostilité à l'égard des responsables politiques. »
4) le faux témoignage d'Aurore Bergé porte sur le lien qu'elle a avec une lobbyiste d'un secteur attaché à ce ministère, celui des crèches privées. Ce lien est constitutif du délit de prise illégale d'intérêt et du délit de trafic d'influence.
5) d'où la dénomination « cuvée 2024 » que j'ai utilisée à l'endroit de l'ami François. Selon nombre des collaborateurs que Monsieur Bayrou emploie au Modem, pour ce qui est de se jeter un gorgeon, de « s'humecter la menteuse » (Michel Audiard), plus précisément, puisqu'il s'agit d'un politicien, comparé à notre nouveau Premier Ministre, Jean Lassalle lui-même serait un petit joueur.
6) en attestent, parmi d'autres que j'ai pu me procurer, ces deux documents que j'ai joints à cet édito : l'extrait d'acte de naissance de celui qui en réalité s'appelle bien « Nicolas Sarközy de Nagy-Bocsa » et le décret de sa nomination au grade de chevalier de la Légion d'honneur. Pour ce Nicolas-là, l'utilisation de cet autre état civil pour exercer des fonctions publiques, matérialiserait-il le délit d'usurpation d'identité et le crime de faux et usage de faux en écriture publique, par mise en échec de l'exécution de la loi, en l'occurrence la loi du 6 fructidor an II, une mise en échec de l'exécution de la loi consacrée par l'arrêt de principe, également joint ici, rendu à ce sujet la Cour de cassation le 6 février 2021 ? Et pareil pour les membres du Conseil constitutionnel qui ont validé son dossier de candidature à l'élection présidentielle, et son élection elle-même, sous cette identité erronée et qui pourrait être considérée comme fausse.
7) Manuel Valls a ajouté ceci à cela : « Je suis là pour m'occuper de ses territoires ultra-marins. »
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