Avec cet oxymore politique manifeste qu'est la « démocratie » dite « représentative », le peuple français est-il enfermé dans la forme la plus aboutie du masochisme  ?

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Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 10 septembre 2024 - 20:20
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La vie en rose pour certains : "Je casse tu paies"
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Avec cet oxymore politique manifeste qu'est la « démocratie » dite « représentative », le peuple français est-il enfermé dans la forme la plus aboutie du masochisme ?
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Dans la belle théorie posée par la Constitution, texte juridique suprême du droit français, la France est une « démocratie représentative », à savoir un système politique à l'intérieur duquel les élus sont les représentants du peuple. Ceux-ci doivent officier, non pas dans le sens de leurs intérêts (intérêts privés et personnels), mais dans celui des intérêts du peuple (intérêts publics et collectifs), conformément au principe de fonctionnement posé par l'article 2 de la Constitution :

« Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. » 

Malheureusement, pour le peuple français c'est l'inverse. Oui, dans la triste réalité politique en pratique de notre pays depuis 40 ans, les seules préoccupations véritables des élus sont, premièrement, leurs intérêts propres. Perçus sous la forme d'une rente de système, qui permet de profiter grassement de rémunérations substantielles et avantages en nature importants, sans devoir véritablement travailler, tout en échappant aux contraintes auxquelles le peuple lui est confronté. Et, ensuite, les intérêts des entreprises et des entités privées plus ou moins occultes (confréries et groupements d'intérêts officieux) qui les financent et/ou auxquelles ils appartiennent.

Plus on se rapproche du sommet de l'État (président de la République, ministres, parlementaires, Présidents de région, de conseil général et de grande métropole, maires de grande agglomération), et plus cet accaparement des intérêts du peuple parait manifeste. Certains le traduisent comme une forme de trahison systématique, sous la forme d'une pyramide de Ponzi, en empruntant sur la tête des nouveau-nés ou des enfants à naitre (chaque enfant nait avec une dette de l'ordre de 45 000 euros).

Accaparement manifeste et quasiment revendiqué. Outre les lois d'auto-amnistie que les parlementaires se votent sur proposition du Gouvernement, promulguées par le président de la République, il y a aussi les lois coercitives pour le peuple. Ces dernières, sur proposition du Gouvernement ou à leur initiative, contiennent des dispositions qui déterminent que ces lois ne s'appliquent pas aux parlementaires (c'est la fête !), ni aux membres du Gouvernement. Il y a également les lois et les modifications constitutionnelles qui sont ouvertement contraires à l'intérêt public, et qui s'opposent expressément au principe « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »

La plus connue des occurrences de cette félonie, est l'adoption du Traité de Lisbonne, en 2008, par le Parlement réuni en Congrès, à la demande du président de la République, alors que le peuple avait rejeté ce texte par référendum trois ans plus tôt. Faisant dès lors que la souveraineté nationale, qui jusque-là appartenait au peuple, a été transférée à la Commission européenne et ses membres non-élus ; qui tous sans exception font partie de cette cabale parasite supranationale autoproclamée « le Nouvel ordre mondial » ; cette occurrence félonne est surtout celle qui porte le plus substantiellement préjudice au peuple français. Ce transfert n'a pas été accompagné d'un prix de cession en contrepartie, mais il aura permis au gouvernement de se masquer derrière une apparente façade qui selon eux incarne l'intérêt du peuple. Un intérêt qui n'est visiblement perçu que par eux même, car pour les français le cout de la dette ne fait qu'augmenter, la productivité nationale diminuer avec l'appauvrissement constant du service public.

Diable !

C'est le Traité de Lisbonne qui permet à cette engeance aux intérêts officiellement contraires à ceux des peuples européens, d'imposer à la France, les décisions qui sont la cause des maux principaux (économie, chômage, libertés, sécurité et santé publique), tant de la France que du peuple français.  

Cette triste réalité a empiré depuis 2017, à savoir avec l'arrivée au pouvoir de la clique macroniste, et avec les oppositions en carton qui l'accompagnent. Et, la cabale qu'on savait effective, est devenue officielle, carrément, le 5 septembre 2024. À savoir avec la nomination de Michel Barnier au poste de premier Ministre, après 51 jours de tergiversations et deux semaines de tractations en coulisses. La tambouille politique indigeste au possible pour la démocratie, dans laquelle la majorité présidentielle s'est associée avec le Rassemblement National et ses alliés, afin qu'Emmanuel Macron puisse conduire le « Parce que c'est notre projet ! » pour lequel il a été placé à l’Élysée, au terme funeste pour la France et pour le peuple français. Un projet décidé par ses commanditaires dans leur intérêt.

Merci les castors !

Oui. Le Rassemblement National et ses alliés, ceux contre qui, à la demande de la majorité présidentielle et du N.F.P., les électeurs ont « fait barrage » lors des élections législatives de 2024. Ils se sont finalement associés avec la majorité présidentielle, pour que, et contre le résultat des urnes, les 11 millions de personnes qui ont voté pour le RN et ses alliés (à savoir pour un programme opposé à la poursuite de ce « Parce que c'est notre projet ! »), ainsi que les 10 millions de personnes qui ont voté pour le NFP (eux aussi dans le but de s'opposer à ce « Parce que c'est notre projet ! »), se retrouvent avec Michel Barnier ! Un Premier Ministre, qui, comme rédacteur du texte du Traité de Lisbonne, est l'homme politique qui a initié ce « Parce que c'est notre projet ! »  À en perdre la tête ! 

Michel Barnier qui en outre a conduit ce « Parce que c'est notre projet ! » comme commissaire européen et vice-président de la Commission européenne, et qui donc a été nommé Premier Ministre par Emmanuel Macron pour finir le boulot.

Quant à la prétendue opposition de gauche et d'extrême gauche, qui elle finit le tableau, elle a beau hurler au scandale, la vérité est que ses vociférations sont là uniquement pour amuser la galerie. Au théâtre de la politique, les guignols font beaucoup de bruit pour peu de résultats. 

Pardi !

Cette soi-disant opposition de gauche ou d'extrême gauche, est autant impliquée à 100 % que le RN et ses alliés, dans l'intervention de cette énième manifestation du mépris complet que la caste politique française toute entière a pour les institutions du pays. Notamment celle qui, en théorie, est l'institution souveraine : le peuple français. « La France d'en bas », « Les gens qui ne sont rien. »  Même si dans l'expression utilisée par Michel Barnier lors de son discours de prise de pouvoir, cette expression, dénigrante au possible, pouvait être perçue comme visant la caste technocratique macronienne au pouvoir depuis sept ans. Comme si Michel Barnier voulait s'exclure volontairement avec des éléments de langage qui ne trompent plus personne puisqu'ils sont ressassés sans cesse avec des mots qu'ils ont vidés de leur sens. Écoutez plutôt. 

Eh oui !

De l'extrême droite à l'extrême gauche, et en passant, par la majorité présidentielle, c'est leur manière antidémocratique assumée d'exercer le pouvoir qui caractérise les politiciens étatiques français et qui les rassemble. Il n'y a entre eux nul débat d'idée authentique, ni différence véritable de projet de société. Le projet, il n'y en a qu'un, commun à tous : continuer de profiter grassement du système comme je vous l'ai spécifié au début de cet édito, tout en servant les intérêts privés des entités auxquelles ils appartiennent, ou qui les ont placés au pouvoir à cette fin scélérate, des entités aux intérêts totalement à l'opposé des intérêts de la France et du peuple français.  Robert Kennedy Jr avait bien raison en déclarant à France-Soir : « Résistez, résistez, car une fois qu'ils ont le pouvoir, ils ne le rendent jamais. »

Aucun parti ne travaille à redresser la France. Tous travaillent à sa destruction. Les uns en prenant les décisions qui en procèdent, les autres en faisant semblant de s'y opposer.

Européistes et atlantistes, ils sont portés aux plus hautes fonctions par la presse. Des médias dont l'ultra majorité sont concentrés entre les mains des milliardaires commanditaires d'Emmanuel Macron. Cela permet d'imposer aux électeurs de choisir, parmi les marionnettes politiques désignées par les maitres marionnettistes, celles qui vont devoir diriger le troupeau. Bien sûr, durant un temps déterminé, puis, in fine (nous y sommes bientôt arrivés), afin de conduire le troupeau dans le sens qu'ils le désirent. La république en marche, tel était le slogan choisi par Emmanuel Macron, qui omit volontairement d'indiquer dans quel sens !

Si ! Tous autant qu'ils sont, nos politiciens sont juste des pantins. Nous qui voyons les choses « d'en bas », malheureusement, nous n'avons que peu de moyen d'inverser la tendance. D'empêcher la fin de la France en tant qu'État-Nation, ni, plus grave encore, d'empêcher la destruction économique, sociale et culturelle du pays. L'effondrement hélas imminent d'une civilisation vieille de 2.000 ans. Une catastrophe en tous points pour le peuple de France, inéluctable en l'état, je le crains, et qui donne cruellement raison à cet adage (1), un adage qui, en la conduite de nos politiciens actuels, trouve sa « parfaite » illustration :

« Le chemin le plus court pour aller de la barbarie à la décadence passe par la civilisation. »

Et tout ça à cause de qui ?

De ceux qui protègent de la colère du peuple français, les traîtres à la confiance du peuple français que sont tous les politiciens. Ceux qui, en lieu et place de « Protéger et Servir » le peuple français, protègent et servent ceux qui asservissent, oppriment, exploitent et grugent le peuple français.

Ceci, dorénavant, dans une mesure, on ne peut plus préjudiciable pour le peuple français, puisque, désormais, les politiciens ne se contentent plus simplement de « se payer sur la bête ».

Non. Ce à quoi les politiciens s'emploient en sus, aujourd'hui, c'est de la tuer, la bête. Et cette bête, qui donc est le peuple français, c'est d'elle, et non pas de lui, dont Emmanuel Macron parle, lorsqu'il dit narquois que « La bête de l'événement est là. » Quant à « l'événement » en question, c'est la mise à mort de « la bête. » C'est d'ailleurs là le message qui a été délivré par les images en ce sens, explicites au possible, qu'on a vues lors des cérémonies d'ouverture et clôture des Jeux olympiques.

Dans l'environnement, la loi du pollueur payeur est en vigueur : le pollueur doit payer la pollution générée. Il ne revient qu'à nous de montrer du doigt les pollueurs de l'info, des décisions publiques. Ils doivent payer pour leurs mensonges, manipulations et manquements répétés. Idem pour les professeurs qui manquent à leurs obligations déontologiques comme le Professeur Molimard ou Lega qui ont contribué à la désinformation et à la perte de chances de nombreuses personnes. Toutes ces personnes qui manipulent le cours de l'information, doivent être tenues responsables. Surtout quand ce délit d'initié leur permet de faire perdurer leur rente ou d'influencer le vote des élections qui par la suite ne sont plus sincères

Le peuple doit donc briser le système de l'irresponsabilité des politiques qui le cantonne au rang de simple payeur pour les erreurs des élites : « Je (le politique) casse, tu répares, je salis, tu nettoies, je défie l'autorité, on t'apprend à la respecter ».  Il doit être remplacé immédiatement par un 

« Tu casses, tu répares, 
tu salis, tu nettoies, 
tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter, 
tu mens sur les comptes publics, tu vas en taule, 
tu pollues l'information, tu paies ». 

Il ne nous reste donc qu'à nous regrouper en associations et à agir conformément à notre intérêt afin de remettre ce pays dans le bon sens sous l'égide des mots attribués à Edmond Burke (mais qu'il n'aurait jamais prononcés) :

« La seule chose qui permet au mal de triompher est l’inaction des hommes de bien ». 

 

1) cet adage, on le doit communément à Claude Lelouch, à Pierre Uytterhoeven et à Jacques Brel. Le premier est le réalisateur de « L'aventure c'est l'aventure », film dans lequel, écrite par le second, le troisième dit la tirade qui a légué cet adage à la postérité : https://youtu.be/9dDd-675Tpg

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