Facebook : le créateur du "J'aime" en plein sevrage, il s'éloigne des réseaux sociaux

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 09 octobre 2017 - 12:52
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Le logo du réseau social Facebook, qui vient de passer le cap des 2 milliards d'utilisateurs, sur un
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Justin Rosenstein a expliqué qu'il allait également beaucoup moins sur Facebook pour se désintoxiquer.
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Justin Rosenstein, l'un des créateurs du bouton "J'aime" de Facebook, a décidé de prendre ses distances avec les réseaux sociaux. Comme d'autres grands noms de la Silicon Valley, ce développeur de 34 ans s'est dit très inquiet des effets psychologiques provoqués par ces applications et plateformes.

Il a développé ce qu'il trouve désormais "dangereux". Justin Rosenstein, l'un des créateurs du bouton "J'aime" de Facebook, désormais utilisé par des millions de personnes à travers le monde, a décidé de prendre ses distances avec les réseaux sociaux. En cause: son côté trop envahissant. Dans un entretien accordé au quotidien britannique The Gardian, il a expliqué qu'il avait récemment supprimé Snapchat et Reddit de son téléphone (qu'il compare à de l'héroïne) et qu'il allait également beaucoup moins sur Facebook.

Mais son addiction a rapidement repris le dessus et le développeur a été contraint de demander à son assistant de lui installer un système de contrôle parental sur son smartphone afin d'arrêter de télécharger de nouvelles applications du même type. En plein sevrage, il n'est pas le seul à être dans ce même état d'esprit. Selon le quotidien, d'autres grands noms de la Silicon Valley protestent contre les effets néfastes des réseaux sociaux en se déconnectant eux aussi.

"L’une des raisons pour lesquelles je pense qu’il est important qu’on en parle maintenant, c’est que nous sommes peut-être la dernière génération qui se souviendra de la vie d’avant", a-t-il notamment déclaré au quotidien, expliquant qu'il était très inquiet des effets psychologiques provoqués par les réseaux sociaux. Même son de cloche pour Tristan Harris, un ancien salarié de Google diplômé de Stanford. "Nos esprits peuvent être piratés. Nos choix ne se font pas de manière aussi libre que ce que nous pensons", a-t-il expliqué. Et d'ajouter: "Une poignée de personnes d'une poignée de sociétés oriente, par ses décisions, la façon de penser d'un milliard de personnes aujourd'hui".

Pour rappel, selon une étude menée par la firme Dscout, un utilisateur toucherait son smartphone en moyenne 2.617 fois tous les jours. Et cette recherche a également révélé que les utilisateurs passeraient en moyenne 145 minutes sur leur téléphone. 

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