Les allergènes alimentaires bientôt indiqués dans les magasins et restaurants
Gluten, arachides, lactose… la présence de plusieurs substances allergènes devra désormais être affichée sur les étiquettes ou à proximité des produits alimentaires, et ce à partir du 1er juillet prochain. Cette réglementation européenne a été traduite par un décret, publié au Journal Officiel dimanche 19.
Une bonne nouvelle pour les personnes souffrant d'allergies, notamment à des substances souvent présentes mais "cachées" dans les produits finis. Ces derniers étaient souvent condamnés à éviter certains produits ou à scruter pour chaque achat d'interminables listes d'ingrédients en caractère minuscules.
Ce sont 14 allergènes qui sont concernés par cette règle: le gluten, les crustacés, les œufs, le poisson, les arachides, le soja, les produits laitiers, les "fruits à coques" (noix, noisettes, pistaches…), le céleri, la moutarde, le sésame, les anhydrides sulfureux et sulfites (des additifs alimentaires), les lupins (fleurs), et les mollusques.
Sur les produits préemballés, la mention de la présence d'un ou plusieurs allergène(s) devra bien sûr figurer sur l'étiquette ou l'emballage. Pour les restaurants et cantines, un document écrit listant les allergènes présents dans chaque plat devra être tenu à jour et accessible sur demande par la clientèle.
Enfin, pour les aliments destinés à une consommation immédiate (boucherie, traiteurs...), le décret prévoit que la présence d'allergène devra être mentionnée "sur la denrée ou à proximité immédiate (sur la vitrine du magasin par exemple, NDLR) de façon qu'il n'existe aucune incertitude quant à la denrée à laquelle elle se rapporte".
La Secrétaire d'Etat chargée du Commerce et de l'Artisanat Carole Delga, s'est félicitée par voie de communiqué de cette mesure "qui vise à permettre aux consommateurs allergiques d’être informés (…), de choisir, en connaissance de cause, les aliments qui leur conviennent et d’écarter ceux qui ne correspondent pas à leur régime alimentaire". Cette nouvelle règle contribue, selon la secrétaire d'Etat, "à la volonté du gouvernement de valoriser la qualité de notre restauration, en renforçant l’information et la confiance des consommateurs".
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