Bien-être au travail : 67% des Français satisfaits
Sept salariés sur dix (71%) dans le monde font part de leur satisfaction quant à leur bien-être au travail, les Indiens étant les plus positifs (88%) tandis que le Japon figure en queue de peloton (44%), selon une enquête publiée ce jeudi 26.
Quant aux Français, ils sont 67% à se dire satisfaits, sept points derrière leurs voisins allemands et juste avant la Turquie, l’Italie et le Japon, selon ce baromètre Edenred-Ipsos, réalisé auprès de 14.400 salariés de 15 pays. Ses auteurs précisent que les résultats sont "impactés" par des "biais culturels" et "l'environnement économique local".
L'étude a identifié dix points concourant au bien-être au travail, regroupés en trois domaines: le cadre de travail (équipement, définition des missions, équilibre entre vie privée et vie professionnelle), l’attention (considération de la part de sa hiérarchie, gestion des compétences) et l’émotion (plaisir à venir travailler le matin, intérêt pour son travail, confiance quant à son avenir professionnel).
Tous pays confondus, les salariés expriment davantage leur satisfaction pour ce qui touche au "cadre de travail" que pour "l'attention" et "l'émotion". Ainsi, 86% des salariés interrogés ont une idée précise de ce que l'on attend d'eux. En bas de l'échelle, ils ne sont que 61% à estimer que leur hiérarchie se préoccupe de leurs compétences et de leur formation.
Mais dans les quatre pays où le bien-être au travail est le plus élevé (Inde, Mexique, Brésil, Chili), il est "fortement corrélé à la dimension +émotion+", soulignent les auteurs de l'étude.
Interrogés sur les mesures qui impactent le plus le bien-être au travail, les salariés évoquent en premier lieu la "transmission et le renouvellement des compétences", devant la gestion des fins de carrière et la flexibilité dans l'organisation du temps de travail.
L'enquête a été réalisée en ligne en janvier auprès de 14.400 salariés dans 15 pays : Allemagne, Belgique, Brésil, Chili, Chine, Espagne, États-Unis, France, Inde, Italie, Japon, Mexique, Pologne, Royaume-Uni et Turquie.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.