Gérald Darmanin, le jeune loup de droite qui veut parler aux classes populaires

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Par AFP
Publié le 17 mai 2017 - 20:04
Mis à jour le 18 mai 2017 - 11:35
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Gérald Darmanin, alors député, le 23 septembre 2014 à Paris
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© Joël SAGET / AFP/Archives
Gérald Darmanin, alors député, le 23 septembre 2014 à Paris
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Le ministre de l'Action et des Comptes publics Gérald Darmanin a assuré jeudi qu'il "n'y aura pas d'augmentation d'impôts pour les plus faibles" mais a refusé de s'engager sur d'éventuelles baisses.

Il a également précisé que le prélèvement à la source "ne se fera pas" s'il se révèle être une "source de complexité pour les entreprises".

"La situation est compliquée", a indiqué M. Darmanin sur Cnews. "On a beaucoup de dépenses publiques et il y a un gros déficit. On doit rassurer nos partenaires européens, et protéger les plus faibles en relançant notre économie", a-t-il avancé. "Ce ne doit pas être la purge mais on va essayer d'être non démagogue sur la baisse des impôts", a-t-il poursuivi.

Sur la CSG, un prélèvement qu'Emmanuel Macron a prévu d'augmenter, M. Darmanin a estimé qu'il s'agissait d'un "bon impôt" car "il est proportionnel".

"Dans le projet du président de la République, il permet un meilleur pouvoir d'achat pour les salariés car il permet de supprimer un certain nombre de cotisations", a-t-il déclaré. Par ailleurs, "les retraités seront protégés", a-t-il ajouté.

Celui qui "espère" pouvoir dans le gouvernement "incarner le gaullisme social" soucieux "du respect des grands comptes publics et en même temps de la protection des plus faibles", s'est aussi dit "très heureux de mettre en place la suppression de la taxe d'habitation".

Le prélèvement des impôts à la source est de son côté un sujet sur lequel Emmanuel Macron "a souhaité une pause" pour qu'on puisse "étudier le process" et "écouter les organisations syndicales, le patronat, les entreprises, les particuliers, pour ne pas alourdir" les procédures.

"Si c'est une source de complexité pour les entreprises, nous ne le ferons pas, c'est ce qu'a dit le président de la République", a indiqué M. Darmanin.

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