Migrants à Calais : Yann Moix va porter plainte contre Gérard Collomb pour diffamation (vidéo)
Il est en colère et l'a fait savoir. Invité samedi 3 au soir sur le plateau de Salut les Terriens, Yann Moix a dénoncé le silence d'Emmanuel Macron et de son gouvernement face aux violences policières dont feraient l'objet les migrants à Calais. "Il y a quelque chose que je ne comprends pas. Ça leur aurait pris 15 minutes pour me recevoir, tranquillement et gentiment. (…) Plutôt que cela, ils décident de s'attaquer à mes propos en me traitant de mythomane et d'affabulateur alors que des centaines d'associations et de bénévoles disent, à la virgule près, la même chose que moi", a-t-il déploré dans un premier temps.
Le chroniqueur d'On n'est pas couché, qui avait écrit au début de l'année une tribune dans laquelle il s'en prenait à la politique migratoire de l'exécutif, s'est ensuite attaqué à Gérard Collomb qui avait, en février dernier, contesté les images diffusées par l'écrivain affirmant qu'il s'agissait d'un montage.
"Je ne comprends pas pourquoi mon témoignage est à ce point humilié et à ce point passé sous silence et ridiculisé, j’ai donc décidé d’attaquer le ministre de l’Intérieur français pour propos diffamatoires à mon égard", a déclaré Yann Moix à Thierry Ardisson expliquant qu'il allait porter plainte à son encontre: "Lorsqu’on est un responsable politique de haut rang, quand on est à son poste, on ne peut pas faire passer pour de la mythomanie ce qui n’est que du témoignage. Plus on lui apporte d’images, moins il se rend compte de la gravité de la situation".
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Enfin, le chroniqueur de Laurent Ruquier s'est dit déterminé à ce que "la vérité" éclate dans "les tribunaux". "J'y vais, je fonce et je me fiche absolument des conséquences", a-t-il conclu sous les applaudissements du public.
Pour rappel, dans une tribune publiée le 21 janvier dernier dans Libération, Yann Moix avait fustigé la politique migratoire d'Emmanuel Macron, affirmant que "des actes criminels envers les exilés" étaient commis à Calais. L'écrivain avait tenu à lui faire comprendre qu'il le tenait comme seul responsable de la situation.
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