Christine Angot assume son face à face tendu avec François Fillon : "Moi agressive ?"

Auteur:
 
Par AFP
Publié le 27 mars 2017 - 02:44
Image
La romancière Christine Angot, le 17 novembre 2013 à Paris
Crédits
© KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives
La romancière Christine Angot, le 17 novembre 2013 à Paris.
© KENZO TRIBOUILLARD / AFP/Archives

La romancière Christine Angot revient dans Libération de lundi sur son vif échange avec François Fillon lors de l'Emission politique sur France 2 jeudi soir, en réfutant toute agressivité et fustigeant la parole "malhonnête" du candidat.

"En cas de second tour Fillon-Le Pen, beaucoup s’abstiendront", avait affirmé Christine Angot au cours de cette séquence controversée qui a eu un succès retentissant sur les réseaux sociaux.

"De quel droit vous me condamnez ? De quel droit vous estimez que l'emploi de mon épouse était illégal et qu'il était indécent?" avait répliqué l'ancien Premier ministre et candidat Les Républicains à la présidentielle.

"Moi, agressive ? Ce qui était violent était la situation que je décrivais ! Pas moi", estime la romancière dans Libération.

"Allez voir les gens quand ils sont devant leur télé ! Ecoutez-les ! J’ai juste fait en sorte que ce qu’on prend pour du silence ne soit pas du vide. Alors que lui, Fillon, quand il est poussé vers son vide, il ne dit rien, il renverse la situation. Quand il est accusé, il accuse Hollande. Il rend les costumes, et hop c’est effacé. Alors beaucoup de gens ont l’impression d’être pris pour des imbéciles. Marine Le Pen s’appuie sur ce sentiment", ajoute Christine Angot.

"C’est mon travail de traduire un sentiment collectif, et je crois que ça a soulagé des gens. Si tu sens que ce que tu dis est légitime, il n’y a pas besoin de courage", fait-elle valoir.

Admettant que François Fillon a droit à la présomption d'innocence, elle précise néanmoins : "vu la violence que j’ai reçue ce soir-là sur le plateau, non, je ne me suis pas énervée. Je n’ai pas dit qu’il était malhonnête, j’ai dit que sa parole l’était. On voit, on entend quand ça sonne faux".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Les dessins d'ARA

Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.