Août 1997, la mort de Diana (VIDEO)

Auteur(s)
Jean-Michel Comte
Publié le 25 août 2015 - 14:59
Mis à jour le 06 juillet 2017 - 16:51
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Une FranceSoir 01.09.1997 Mort Diana
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La Une du 1er septembre 1997.
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Le 31 août 1997, la princesse de Galles, Lady Diana, décédait à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris après un accident dans le tunnel de l'Alma. Une mort qui provoqua une émotion considérable dans l'opinion publique et dans la presse du monde entier.

Dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 août 1997, peu après minuit, une Mercedes noire roulant à une vitesse excessive s'écrase sur le 13e poteau du tunnel de l'Alma, sur la voie rapide des quais rive droite à Paris. A son bord se trouvent quatre personnes: la princesse de Galles, Lady Diana; son compagnon, le milliardaire égyptien Dodi al-Fayed; son garde du corps, Trevor Rees-Jones; et le chauffeur, Henri Paul.

Celui-ci et Dodi al-Fayed sont tués sur le coup. Le garde du corps, le seul à avoir mis sa ceinture de sécurité, est grièvement blessé mais survivra à l'accident. Diana, transportée à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, décèdera peu après 4h du matin d'un arrêt cardiaque.

La voiture, qui avait quitté peu auparavant l'hôtel Ritz –propriété de Mohamed al-Fayed, le père de Dodi– roulait à vive allure pour échapper à un groupe de photographes à moto, qui seront mis en cause dans l'accident, longuement interrogés par la police, mais pas poursuivis par la justice. Les enquêtes –des polices française et anglaise– concluront à une vitesse excessive du chauffeur, dont l'autopsie mettra en évidence un taux d'alcoolémie trois fois supérieur à la limite autorisée au volant.

Comme l'ensemble des journaux du monde entier, France-Soir consacre la totalité de sa Une (et 14 autres pages) de son édition du lundi 1er septembre à cet événement dramatique. Le journal revient notamment, à chaud, sur ce qui avait choqué l'opinion publique à l'époque: la folle cavalcade des paparazzi poursuivant la Mercedes et rendus responsables du drame.

"Faut-il brûler les paparazzi? Pas si simple..." est l'un des titres secondaires de la Une. Philippe Bouvard titre son billet "Traqués à mort". Et dans son éditorial intitulé "Une femme libre", le directeur de la rédaction Bernard Morrot écrit: "Question sacrilège: si les paparazzi tant décriés hier par les déontologues de service n'avaient pas donné aux moindres faits et gestes de Diana un écho hystérique, les actions charitables qu'elle a menées en faveur des malades du sida, des enfants cancéreux ou des victimes des mines antipersonnel auraient-elles eu un aussi grand retentissement?".

Mais c'est l'image d'une Diana au grand coeur que retient France-Soir en publiant une grande photo pleine page, sous le titre "Tout Di", jeu de mots pas très heureux mais censé résumer la personnalité profonde de "la princesse aux yeux tristes".

La photo, prise par un photographe de Reuters le 22 août 1996 au Shaukut Khanum Memorial Cancer Hospital de Lahore (Pakistan), montre Diana, les yeux fermés, émue, serrant dans ses bras un petit enfant noir qui lève les yeux vers elle. "C'est cette photo d'elle avec un petit garçon cancéreux soigné dans un hôpital pakistanais que Diana préférait. L'enfant est mort peu après", dit la légende du cliché.

C'est à la fin des années 80 que Diana avait commencé à s'impliquer dans des causes humanitaires telles que la lutte contre le sida ou l'interdiction des mines antipersonnel. Elle continuera son action après sa séparation (en 1992) et son divorce (en 1996) d'avec le prince Charles, qu'elle avait épousé en 1981.

Morte à 36 ans, la femme la plus photographiée du monde, à l'époque, continue aujourd'hui de déchaîner les passions, à travers livres, reportages et articles de presse. Et les théories et balivernes les plus variées continuent de circuler sur les causes de sa mort –notamment à l'approche du 31 août, presque chaque année depuis plus de 20 ans. Mohamed al-Fayed fut l'un des premiers à contester la thèse de l'accident.

Les funérailles de "la princesse du peuple" rassemblèrent trois millions de personnes à l’abbaye de Westminster, à Londres, le 6 septembre.

(Voir ci-dessous le flash spécial de France-2 dimanche 31 août 1997 sur le site de l'INA):

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