Festival de Cannes : la journée de samedi 16 en images (DIAPORAMA)

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JmC
Publié le 17 mai 2015 - 10:47
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Festival Cannes Samedi 16 Nathalie Portman
Crédits
©Yves Herman/Reuters
Natalie Portman et l'équipe de son film "Une histoire d'amour et de ténèbres", samedi 16.
©Yves Herman/Reuters

Fortunes diverses pour les films en compétition de Gus Van Sant et Nanni Moretti samedi 16 au Festival de Cannes: le premier a été moins bien accueilli que le second. Sur le tapis rouge, Robbie Williams, Jane Fonda, Natalie Portman, Matthew McConaughey, Naomie Watts, Sienna Miller et Sophie Marceau ont fait le bonheur des photographes.

Au quatrième jour du Festival de Cannes, samedi 16 mai, deux anciens vainqueurs de la Palme d'or, l'Américain Gus Van Sant et l'Italien Nanni Moretti, ont reçu un accueil différent pour leurs deux films en compétition.

Gus Van Sant, Palme d'or en 2003 pour Elephant, a été sifflé par une partie des spectateurs et des critiques après la présentation de son film La Forêt des Songes, avec Matthew McConaughey, Naomi Watts et Ken Watanabe. L'histoire de cet Américain qui se rend dans une forêt japonaise pour se suicider mais y rencontre un homme plus malheureux que lui n'a semble-t-il pas enthousiasmé les festivaliers.

A l'inverse, Mia madre (Ma mère), le film pudique et émouvant de Nanni Moretti, Palme d'or en 2001 pour La chambre du fils, a reçu un très bon accueil. Le réalisateur italien, qui a écrit ce scénario après la mort de sa mère, y parle de lui à travers l'histoire d'une réalisatrice (Margherita Buy), dont il joue le frère, qui traverse une double crise professionnelle et personnelle, à cause d'un tournage pénible et de la maladie de sa mère.

Histoire de mère et de souvenirs racontés par son fils, également, dans le livre de l'écrivain israélien Amos Oz, Une histoire d'amour et de ténèbres, qu'a porté à l'écran Natalie Portman. Pour ce premier film comme réalisatrice, présenté en séance spéciale hors-compétition, l'actrice israélo-américaine joue le rôle de la mère du jeune Amos, dans les années 40, au début de l'histoire de l'Etat d'Israël.

Parmi les autres films de ce samedi, Maryland, second film de la réalisatrice française Alice Winocour (après Augustine en 2012), présenté dans la section parallèle Un Certain Regard, a attiré l'attention des festivaliers. Matthias Schoenaerts y interprète un soldat de retour d'Afghanistan et victime de troubles de stress post-traumatique qui inquiètent la femme d'un riche homme d'affaires libanais, interprétée par Diane Kruger, qu'il est chargé de protéger.

Ce dimanche 17, le premier des cinq films français candidats à la Palme d'or sera présenté: Mon roi, de Maïwenn, avec Emmanuelle Bercot -la réalisatrice du film d'ouverture hors-compétition La tête haute-, Vincent Cassel et Louis Garrel. Quatre ans après avoir reçu le Prix du Jury avec Polisse, Maïwenn met en scène Tony (Emmanuelle Bercot), une jeune femme qui, admise dans un centre de rééducation après une grave chute de ski, se remémore son histoire d’amour tumultueuse avec Georgio (Vincent Cassel), qu’elle essaye de comprendre. Un processus douloureux qui va l’aider à se reconstruire, physiquement et psychologiquement.

Belle distribution aussi pour l'autre film du jour en compétition, Carol, de l'Américain Todd Haynes, avec Cate Blanchett et Rooney Mara. Dans le New York des années 1950, Carol, une riche mère de famille (Cate Blanchett) malheureuse en ménage, fait la rencontre de Thérèse (Rooney Mara), jeune employée d’un grand magasin de Manthattan. Une folle idée s’empare des deux femmes, que tout semble opposer, et les voilà parties dans un road trip à travers l’Amérique qui va les rapprocher inexorablement. Elles se retrouvent alors déchirées entre les conventions sociales de l’époque et leur attirance mutuelle dévorante. 

 

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