Charlotte de Turckheim revient sur ses premiers pas dans le porno, au début de sa carrière
Elle l'avait déjà évoqué dans l'émission C à vous en 2016. Elle y revient en détail dans les pages du magazine VSD: Charlotte de Turcheim a connu des débuts de carrière chaotiques, apparaissant notamment… dans un film pornographique. Le tout sans le savoir.
C'était en 1975 et, à l'époque, la pratique dont a été victime l'actrice qui n'avait que 20 ans était courante. La jeune comédienne est embauchée pour un petit rôle dans le film intitulé Le Gibier. Elle explique: "Avec ma copine, on nous avait proposé de faire de la figuration dans un film. Comme ça se tournait dans le château de copains de mes parents et qu’on était payé quelque chose comme 200 euros de la journée, on n’a même pas demandé à lire le scénario". Grosse erreur: elle aurait vu en effet que l'histoire tournait autour d'un couple de notables chargeant un rabatteur de trouver des jeunes filles pour participer à des parties fines. "On pensait que c’était un film de chasse ! Et on nous demandait de ramasser des pâquerettes, de nous balader dans les bois. Une bluette quoi" explique la comédienne débutante. Elle aurait dû aussi se douter que ce n'était pas le genre de prédilection du réalisateur Bernard Launois, dont le précédent film s'intitulait Lâchez les chiennes.
Or le film est bien sorti, mais sous un autre titre: Les Dépravés du plaisir. L'histoire est similaire mais largement agrémentée de scènes pornographiques, les films X étant devenus légaux en France en 1974. Les scènes ont probablement été rajoutées a posteriori, Charlotte de Turckheim n'ayant rien vu du tournage de plans plus corsés que du simple batifolage dans les bois.
L'expérience fait sourire, elle a pourtant fortement marqué l'actrice. "C’était un peu violent pour une fille qui sortait du 16e arrondissement, ces premiers pas dans le cinéma. J’ai pratiqué le déni avec cette histoire, parce que j’ai eu tellement honte. Peut-être que ça ne pouvait arriver qu’à moi!" Ce qui était, dans les faits, loin d'être le cas en cette époque de libération des mœurs au cinéma.
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