"Vos dirigeants devraient avoir honte d’avoir refusé les traitements précoces" Paolo Zanotto
Paolo Zanotto est un biologiste expert en virologie et traitement des maladies infectieuses. Au début de sa carrière, il travaille sur les arenavirus, les virus ADN, humains et animaux avant de rejoindre l’équipe du virologue Amadou Alpha Sall grand spécialiste du virus Ebola pour effectuer des recherches sur des virus africains comme l’Ebola ou encore le Chikungunya et le Zika qui touchent particulièrement son pays le Brésil. Puis il s’intéresse aux problèmes neurologiques et aux virus neurothrophiques responsables de la perturbation du système nerveux. Aujourd’hui, il collabore avec le Centre Pasteur et l’Université de San Paolo où il enseigne la microbiologie et fait des recherches sur les virus ADN, humains ou animaux.
Lors de l’apparition du Sars-CoV 2, il prend contact avec le directeur du CDC de Beijing qui lui explique que les Chinois utilisent le protocole de soin hydroxychloroquine et azithromycine en association pour combattre la maladie, ce même protocole mis également en place par le professeur Didier Raoult à Marseille et le docteur Zelenko à New York.
L’hydroxychloroquine est bien connue des scientifiques brésiliens, qui l’ont utilisée lors de l’épidémie de Zika pour arrêter la microcéphalie et pour combattre également les séquelles du Chikungunya notamment les problèmes d’articulation et d’inflammation.
Quant à son action contre le Sars CoV 2, il donne des explications très techniques sur la manière dont l’hydroxychloroquine affecte le pH cellulaire en l’augmentant, ce qui a pour effet d’altérer certaines protéines et de bloquer la production de molécules responsables de l’inflammation.
Version originale sous-titrée en français :
Tandis que les études de par le monde montrent une réduction importante des risques d’aggravation de la maladie, Paolo Zanotto constate une diminution importante d’hospitalisation dans les centres privés de San Paolo qui ont administré ce protocole.
Puis il revient sur les prises de parole à la fois des présidents Bolsonaro et Trump qui ont, selon lui, voulu gagner en popularité en parlant des traitements. Il estime que ces interventions ont brouillé la compréhension du problème et que les politiques devraient permettre aux médecins et scientifiques de faire leur travail mais se garder de donner une opinion sur une pathologie et des protocoles dont ils ignorent tout.
Paolo Zanotto aborde également le sujet de la corruption à travers des études frauduleuses et les overdoses de certains patients qui ont reçu des doses létales d’hydroxychloroquine. Il donne des explications sur cette molécule qui présente la particularité d’avoir une longue vie, ce qui explique qu’une mauvaise posologie pratiquée plusieurs jours de suite puisse s’avérer fatale pour les patients qui ont reçu des doses trop fortes. Si l’affaire a été rendue publique, la fraude n’a pas été explicitée bien au contraire puisque tout cela a été instrumentalisé pour arrêter la recherche sur l’hydroxychloroquine comme ce fut également le cas pour l’étude Recovery au Royaume-Uni.
Le virologue brésilien apporte également quelques éclaircissements sur le système politique brésilien et le rôle que la Cour Suprême a joué en réduisant le pouvoir fédéral du gouvernement et en permettant aux gouverneurs des états d’avoir une indépendance totale, ce qui a abouti à une désorganisation complète de la gestion de la pandémie tandis que des sommes d’argents colossales ont été détournées dans plusieurs états.
Paolo Zanotto commente les différences de résultats recueillis des différents pays qui ont administré les traitements précoces comme l’Ivermectine ou l’Hydrxychloroquine à une large part de la population et les compare avec ceux qui ne l’ont pas fait. Il fait connaître publiquement sa position en faveur de ces molécules, une attitude courageuse qui lui vaut d’être qualifié de sorcier et une suspension de l’Institut Pasteur. Pourtant, aujourd’hui, le même institut publie une étude qui démontre l’efficacité de l’Ivermectine. Malgré cela, Paolo Zanotto n’a toujours pas été réintégré au sein de cet institut.
Une des explications à chercher dans la disqualification des traitements précoces est que la reconnaissance de ces molécules aurait retardé ou empêché les autorisations d’urgence des vaccins par la FDA. Revenant sur la vaccination qui peut être un outil à côté des traitements, il dénonce une mauvaise pratique de celle-ci et regrette que les autorités n’aient pas attendu la baisse de la transmission virale pour la pratiquer en population générale. Favorable à la vaccination pour les personnes à risque, il affirme néanmoins qu’il n’y a pas lieu de la pratiquer chez des gens qui ont une probabilité nulle ou réduite de mourir du Covid alors même qu’il existe des effets indésirables, le tout devant être mesuré dans un rapport bénéfice /risque et accompagné d’un consentement éclairé.
Indigné des systèmes totalitaires qui s’installent peu à peu dans le monde avec la complicité des médias corrompus, Paolo Zanotto commente la situation de la France qui connaît des mouvements de protestation de grande ampleur que le peuple brésilien suit avec beaucoup d’intérêt.
Un debriefing proposé en partenariat avec BonSens.org.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.