« Le dernier acte de la tragédie démocratique, la gamelle et les copains d’abord » analyse Nicolas Vidal
Prenant acte des résultats catastrophiques pour son parti « Besoin d’Europe », Emmanuel Macron a, à la surprise générale, décidé de dissoudre l’Assemblée nationale. Par une courte annonce ce dimanche à 21 h, Emmanuel Macron a changé le cours des débats télévisés. Dans un virement de bord, on ne parlait plus de la débâcle, mais de la nouvelle donne de ces élections législatives à venir le 30 juin et 7 juillet prochain. Certains posent la question : quelle mouche a bien pu piquer Emmanuel Macron pour qu'il fasse cette annonce hâtive ?
Il s'ensuit donc les divers jeux d’appareils politiques et en 96 heures, ce sont plusieurs actes, de la tragédie démocratique, que l’on a vécus en direct dans les médias. En effet, on ne parle plus que des jeux d’alliances et de rupture d’alliances, à gauche autant qu’à droite, donnant un triste spectacle de la vie politique.
Nicolas Vidal, fondateur de Putsch média, vient partager son analyse : une pièce de théâtre, des ombres, de la société du spectacle où les acteurs pensent d’abord à la gamelle et à leurs copains avant de penser aux français qu’ils sont censés représenter.
Entre fait du prince, décision hâtive ou stratégie préétablie, une chose semble claire, ce ne sont pas des Français dont il s’agit, mais bien du rôle et des postes de chacun. Ainsi que du cout très important pour la France de dissoudre l'Assemblée avec 577 députés dont leurs assistants seront bien sûr licenciés (ndlr : à quel cout ?), mais également du cout pour la communauté que l'on peut estimer à 200 à 300 millions d'euros. Tout cela alors que l'on sort d'une campagne européenne fort couteuse pour les partis.
Des surprises vous attendent avec le franc-parler bien illustré de Nicolas Vidal.
La France des français a parlé. Est-ce que les politiques vont enfin les écouter ?
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