Un « Permis de Frapper » au Tribunal de Castres dans l’affaire Antoine Daoust ?


Malika Daoust dénonce une décision scandaleuse du Tribunal de Castres, qui a relaxé son mari, Antoine Daoust, le 12 février 2025, malgré des violences conjugales confirmées par des certificats médicaux. Cet ancien militaire et barman, reconverti en « fact-checker» pour le média Fact & Furious pendant la pandémie de COVID-19, prônait la vaccination covid à ses lecteurs tout en l’interdisant à sa femme et sa fille, il la considérait risquée.
Face aux questions de Malika sur cette contradiction, en guise de réponse, elle a eu droit à des coups, lui infligeant six jours d’ITT.
Voilà l'affaire résumée en vidéo :
Lors de l’audience du 7 janvier, les certificats médicaux prouvant les violences ont été lus et remis au greffier dans ses conclusions par Me Diane Protat, l’avocate de Malika.

Pourtant, le jugement écrit affirme qu’ils n’étaient pas dans le dossier.

Une allégation contredite par les faits : la police avait annexé ces certificats à la procédure, et le tribunal les a même renvoyés à Me Protat avec le jugement ! Ce que France-Soir a pu constater en consultant le courrier reçu par Me Protat.

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