Vannes : elle a le crâne brûlé après une coloration
Une femme de 40 ans a été brûlée au crâne par une coloration pour cheveux en février dernier à Vannes, dans le Morbihan. Aux urgences, les médecins ont constaté des cloques sur son cuir chevelu et des traces de brûlures. La marque de sa coloration, disponible en grande surface, nie toute responsabilité.
Elle était pourtant une habituée des colorations. Une quadragénaire a eu le cuir chevelu brûlé après s'être fait une coloration noire, achetée en grande surface le 18 février dernier.
Habituée à se colorer les cheveux elle-même, cette femme de 40 ans a acheté en grande surface une boite de coloration noire de la marque Eugène Perma. A Ouest-France, elle a d'ailleurs assuré avoir pratiqué le test d'allergie inclus.
Mais dès le soir de sa coloration, elle a commencé à ressentir de fortes démangeaisons au niveau des tempes. Et la situation ne s'est pas améliorée les jours suivants: son visage a alors commencé à gonfler.
A voir aussi: A 19 ans, elle est défigurée après une coloration pour cheveux (vidéo)
Le cuir chevelu particulièrement douloureux, elle a finalement décidé de se rendre aux urgences de l'hôpital de Vannes, où elle réside.
Les médecins ont entrepris de lui raser le crâne et ont découvert des cloques ainsi que des traces de brûlures. "L’examen clinique montre une brûlure par teinture du cuir chevelu avec début de surinfection", a-t-il d'ailleurs été spécifié sur son certificat médical.
La quadragénaire, qui s'est vu prescrire 15 jour d'incapacité totale de travail, pointe du doigt la marque de coloration et a assuré qu'elle comptait déposer plainte.
De son côté Eugène Perma nie toute responsabilité dans cet incident. "Il semble que cette consommatrice n’ait pas respecté scrupuleusement les conditions d’utilisation, et ait ensuite présenté une réaction de type allergique", a indiqué la marque.
A lire aussi:
Adieu coloration, quand le cheveu blanc s'affiche
Vannes: un policier sauve une petite fille dans une maison en feu
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.