Nouveau rebondissement pour les JO : les eaux des toilettes se retrouvent dans la Seine
L'ancien ingénieur du CNRS Michel Riottot assure que les eaux des toilettes sont déversées dans la Seine. De quoi donner un relief nouveau aux épreuves à venir pour les Jeux olympiques auxquels les politiques tiennent tant.
Anne Hidalgo, qui doit pourtant y plonger le 23 juin, peut faire la grimace. Situation rocambolesque où les politiciens se voient contraints de faire un plongeon pour prouver à la population l'aspect sanitaire auquel personne ne croit, un nouvel argument vient pourtant peser dans la balance du risque sanitaire. En effet, Michel Riottot affirme que les eaux des toilettes sont déversées dans la Seine, précisément où doivent se tenir les épreuves olympiques de natation pour Paris 2024.
À la suite d’une intervention sur BFMTV, celui-ci informe que « les eaux des toilettes sont déversées dans le réseau des eaux de pluie qui, lui, n’est pas filtré et passe directement dans la Seine ».
Pourtant, les épreuves olympiques de triathlon et de natation-marathon sont-elles toujours prévues dans la Seine, entre le pont Alexandre III et la tour Eiffel.
Tandis que la maire de Paris, Anne Hidalgo, se montrait critique envers ceux qui se plaignent des inconvénients provoqués par les Jeux olympiques de Paris, la nouvelle tombe au mauvais moment.
Malgré cela, le scientifique tente d’afficher un bref espoir. « L’eau de la Seine s’est fortement améliorée ces 30 dernières années, on est en bonne voie, mais il y a encore du travail. Le service de désinfection de l’usine d’assainissements de Valenton (Val-de-Marne) va rentrer en œuvre au 1er juin 2024, mais cette usine présente des milliers de mauvais branchements, qui sont responsables de presque 80 % de la pollution de la Seine ». Celui-ci reste tout de même en demi-teinte et ne permet pas de contrebalancer les nombreuses inquiétudes qui s’élèvent parmi les athlètes et la population.
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