Les manifestations se multiplient en France malgré le virus, la grogne monte. Marseille aujourd'hui.
La marche des libertés prévue ce samedi de la place de la République à la Bastille a été interdite par le préfet Lallement au motif qu'il serait difficile de respecter les règles de distanciation sociale alors que le virus circule activement sur Paris. Les mots exacts "pour éviter le brassage des populations" et "le contexte de menace terroriste important". Le préfet a cependant autorisé un rassemblement statique place de la République. Ceci, malgré les informations sur les courbes épidémiologiques qui montrent une diminution de la propagation du virus et du taux de positivité des tests. Rappelons que les tests RT-PCR sont de plus en plus décriés car le nombre de cycles utilisés pour identifier le virus est anormalement élevé (40), en Allemagne ce chiffre est de 24 et au Brésil de 18 comme confirmé par les médecins brésiliens de HapVida un regroupement de plus de 4000 médecins.
Une grosse manifestation des commercants est en cours à Marseille. "Laissez nous travailler" peut-on entendre et lire.
« Laissez-nous travailler »
— Remy Buisine (@RemyBuisine) November 26, 2020
Forte mobilisation à Marseille des commerçants avec notamment les bars, restos, discothèques contre les mesures sanitaires obligeant la fermeture. #Marseille pic.twitter.com/ooVg7slYwA
Ce mardi 24 novembre lors de l'allocution du président Macron plusieurs manifestations ont eu lieu.
Plusieurs milliers de personnes manifestent sur la Place de la Comédie à #Bordeaux contre la #LoiSecuriteGlobale qui vient d'être adopté par l'Assemblée. #LoiSecuritaireGlobale pic.twitter.com/AVzOJH0aQz
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) November 24, 2020
« Liberté ! Liberté ! », une foule de milliers de personnes manifestent contre la #LoiSecuriteGlobale à #Lyon alors que l'Assemblée Nationale vient tout juste d'adopter le texte. (@Bismuthback) #SecuriteGlobale pic.twitter.com/rpyq9d2Fnq
— Anonyme Citoyen (@AnonymeCitoyen) November 24, 2020
Hier c'était dans diverses villes de France que des manifestations avaient lieu à St Brieuc en Bretagne une manifestation des restaurateurs et des professions menacées, où à Nantes et à Toulouse contre les violences faites aux femmes.
Une question se pose : pourquoi ces manifestations certes de petites tailles mais illustrant le mal-être croissant, ne sont pas ou si peu couvertes par les médias mainstream ? La grogne monte avec des voix de manifestants excédés par les mesures liberticides qui ont des conséquences importantes sur la vie ou la survie économique.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.