Le non de Nicolas Hulot, mauvaise nouvelle pour Hollande, selon la presse
Le refus de Nicolas Hulot d'entrer au gouvernement est une mauvaise nouvelle pour François Hollande, accentuant l'impression d'une "fin de règne", commente la presse de ce vendredi 5 février.
"L'homme qui murmurait à l'oreille du président a dit non", rapporte Yann Marec dans le Midi libre.
"Dommage pour François Hollande, l’arrivée de Nicolas Hulot au gouvernement aurait été une belle prise de guerre", souligne Baptiste Laureau dans Paris-Normandie, rappelant au passage que Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy s'y "étaient aussi cassé les dents".
Mais "l’écolo de salon qui plaît aux Français, n’a pas souhaité écorner son image en entrant au gouvernement. Le sale boulot, ce n'est pas pour lui", tacle Yann Marec dans le Midi libre.
Pour La Presse de la Manche et son éditorialiste Jean Levallois, "le refus poli de Nicolas Hulot indique aussi que le bout du chemin se précise et que les recrues prestigieuses ne sont peut-être pas prêtes à cautionner une fin de règne" de l'hôte de l'Elysée.
Et maintenant ? "Dans la nature, Hulot pourrait vite s'avérer un rival redoutable" pour François Hollande, "s'il décide de lancer un mouvement écologiste d'envergure pour rassembler +au-delà des clivages+, en vue de la présidentielle de 2017", répond Libération.
"A un moment donné, il va falloir se lancer, Monsieur Hulot. Sinon votre cote va baisser", avertit Mickaël Tassart dans Le Courrier picard.
D'autant que, d'après Matthieu Verrier de La Voix du Nord, l'ancien animateur vedette est "un des rares à pouvoir apporter un peu de nouveauté dans une campagne que beaucoup d'acteurs aimeraient voir ressembler à celle de 2012".
Même si Hulot n'en fera pas partie, le gouvernement s'apprête a subir un nouveau remaniement et les supputations vont bon train dans la presse.
"L’approche de ce remaniement accentue la fébrilité au sein du petit monde politique" et "dans les coulisses du pouvoir, on aimerait que le couperet tombe vite. +L’exécutif est paralysé, les conseillers fuient les cabinets, l’ambiance est mortifère…+, soupire un haut fonctionnaire, exaspéré", rapporte Solenn de Royer dans Le Figaro.
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