François Hollande serait prêt à participer à une primaire pour la présidentielle 2017

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Pierre Plottu
Publié le 20 novembre 2014 - 14:48
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François Hollande.
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©Philippe Wojazer/Reuters
François Hollande pense qu'il ne pourra "pas échapper" à une primaire à gauche en 2017.
©Philippe Wojazer/Reuters
Selon son entourage, François Hollande s'est fait à l'idée de passer par la case primaire pour se représenter à l'élection présidentielle de 2017. Il se préparerait sans crainte à cette éventualité.

Les députés PS "frondeurs", Benoît Hamon et même le secrétaire d'Etat à la réforme de l'Etat et à la simplification Thierry Mandon, ils sont de plus en plus nombreux, à gauche, à souhaiter que François Hollande se soumette à une primaire avant de se représenter à l'élection présidentielle de 2017.

Si la sortie de Thierry Mandon, qui a assuré lors de l'émission Preuve par 3 sur Public Sénat qu'une primaire était "indispensable", est un tournant, c'est notamment car le secrétaire d'Etat n'a pas été sanctionné pour ses propos. Pas même un rappel à l'ordre, ni l'ombre d'une protestation n'ont émané de l'Elysée suite à ses propos.

A noter toutefois que, dans le détail, Thierry Mandon invoque cette solution pour éviter une multiplication des candidatures de gauche au premier tour de la présidentielle. Une configuration qui serait le plus sûr moyen selon lui, mais pas seulement, de n'avoir aucun candidat parvenant à se qualifier pour le second tour.

Ces propos interviennent après que le président ait déjà fait savoir dans Libération qu'il n'était pas opposé à l'organisation d'une primaire. "De toutes les façons, je ne pourrai pas y échapper", aurait-il lâché en privé.

Ainsi, encore taboue et réservée aux "dissidents" de l'intérieur du PS il y a peu, l'idée progresse dans la tête même du président. A tel point que ce dernier a de nouveau fait savoir "par son entourage", qu'il se prépare même à cette éventualité. "Le président considère qu'il ne faut pas avoir peur d'une primaire", témoigne l'un de ses proches pour TF1, qui ajoute: "il sait que cette hypothèse peut se concrétiser".

Des voix continuent pourtant à s'élever contre cette éventualité. "Vous imaginez pendant six mois le président de la République candidat le soir avec d'autres candidats qui auront tous une certaine valeur, et président de la République le lendemain? Je vois mal comment cela peut être organisé", a estimé Claude Bartolone sur LCP.

 

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