Bruno Le Maire :"Samedi, il peut ne plus y avoir d'UMP"
Ses chances de victoire
"Je suis sincère, je pense que la victoire est à portée de main. Il ya moins de monde à mes meetings mais j'en fais plus souvent. (...) Est-ce qu'on garde l'UMP? C'est ce que je propose. Ou est-ce qu'on change? C'est ce que propose Nicolas Sarkozy. Je ne pense pas que les militants veuillent ce changement. Nous n'avons pas une minute à perdre à revenir sur les statuts de l'UMP. Il faut se mettre au travail tout de suite sans délai (…) ne plus faire comme depuis deux ans ne parler que des problèmes de l'UMP, des querelles de personnes".
L'avenir de l'UMP
"Samedi il peut ne plus y avoir d'UMP. Changer le nom c'est grave, vous allez perdre des mois à trouver un nouveau nom, à faire une fusion avec le centre. Je suis opposé à cette fusion. Avec moi, les militants ont l'assurance qu'on va se remettre au travail tout de suite avec une ligne de droite républicaine. Je veux que les militants parlent aux Français des problèmes des Français. (...) Si je suis élu président de l'UMP, personne n'aura de problème pour venir travailler avec moi (…) de Xavier Bertrand à François Fillon en passant par Nicolas Sarkozy (…) parce que je n'ai pas fait de petite phrase assassine".
L'élection présidentielle de 2017
"J'estime que s'il n'ya pas de projet collectif de la droite, il n'y aura pas de victoire en 2017. Est-ce que j'ai une ambition nationale? Oui. Quand on veut diriger la première force d'opposition en France il vaut mieux en avoir une. Mais ce n'est pas forcément être président de la République. Je ne pense pas à devenir Président de la République en me levant le matin. Je veux être un président de l'UMP qui s'oppose au FN. (A propos des primaires ouvertes) Le diable est dans les détails, n'attendons pas les cantonales sinon on risque de retomber dans le mal de la droite: la guerre des chefs".
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