Le temps des crises revisité : la liberté piétinée par les médiocres et les profiteurs

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Guillaume Palette pour France-Soir
Publié le 29 mars 2025 - 09:01
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France-Soir avec IA
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En 2023, dans ma tribune « Monde d’après : du temps des crises au temps des choix » publiée sur France-Soir, je soutenais que les crises à répétition – guerre en Ukraine, inflation, fracture sociale, pénuries hydriques – n’étaient pas de simples aléas, mais des outils délibérément exploités par des élites déclassées au rang de médiocre pour consolider leur emprise. Incapables de gouverner par la compétence ou une vision ambitieuse, ces dirigeants préfèrent entretenir le chaos, qui rend les peuples dociles et malléables. Deux ans plus tard, en ce printemps 2025, cette analyse se confirme, deux ans après, dans un contexte où les choix que j’appelais de mes vœux peinent à émerger face à l’inertie des médiocres. Aux crises de 2023 se sont greffées de nouvelles fractures, comme l’instabilité politique post-2024 en France ou l’émergence de tensions sino-américaines, amplifiant un chaos savamment entretenu. Un contrôle social sournois s’est insinué sous des prétextes fallacieux, profitant à une clique d’opportunistes. Retour sur cette dérive, éclairée par les leçons de l’histoire, et sur les menaces qui se profilent.

Des crises instrumentalisées par le pouvoir et les vautours

En 2023, le conflit russo-ukrainien dominait les esprits, l’inflation amputait les budgets, et l’énergie devenait hors de prix. Aujourd’hui, la guerre en Ukraine traîne toujours, sans issue en vue malgré des pourparlers stériles – comme ceux évoqués récemment en Arabie saoudite. Pourtant, le courage de la paix manque cruellement. Plutôt que de négocier une trêve durable, les dirigeants prolongent un conflit qui engraisse les marchands d’armes et justifie la surveillance de masse. Ce courage, incarné jadis par des figures comme Gandhi ou Mandela, exige de défier les intérêts établis au nom d’une stabilité qui profite aux peuples, non aux élites. Depuis 2023, où les prix de l’énergie avaient déjà doublé en un an, les sanctions contre la Russie ont encore alourdi la facture de 20 %, écrasant ménages et petites entreprises. Pendant ce temps, des opportunistes – fonds spéculatifs occidentaux, oligarques locaux, mais aussi géants du numérique comme Amazon ou Google – salivent à l’idée de dépouiller l’Ukraine de ses terres noires et de ses ressources minières ou de monétiser nos données sous couvert de « solutions » aux crises. Plutôt que de libérer le marché pour encourager l’innovation énergétique, l’État multiplie subventions inutiles et régulations paralysantes, privilégiant une bureaucratie étouffante au détriment de la résilience économique.

L’inflation a creusé un fossé social abyssal, avec des prix alimentaires en hausse de 25 % en deux ans. Les tensions ont dégénéré : les législatives françaises de 2024, après une dissolution précipitée, ont produit une Assemblée ingouvernable, reflet d’un exécutif déconnecté et d’un peuple excédé. Les sécheresses de 2024 dans le sud ont imposé des rationnements d’eau aux citoyens, tandis que les agro-industriels, protégés par des privilèges étatiques, continuent de piller les nappes phréatiques. Un marché libre aurait rééquilibré ces injustices par la concurrence et l’initiative individuelle, mais nos dirigeants préfèrent un désordre qu’ils peuvent manipuler à leur guise.

Ces crises servent une élite cynique – médias mainstream, lobbies, technocrates – qui en tire profit pour serrer l’étau. Big Pharma, avec ses traitements douteux poussés sous des campagnes de peur, incarne cette rapacité. Prenons Bill Gates : sous couvert de philanthropie, ses investissements massifs dans les vaccins et les technologies de surveillance (via sa fondation ou des partenariats douteux) ont gonflé sa fortune pendant que les populations subissaient des restrictions. Les industriels de l’armement se gavent des tensions géopolitiques, et les médias polarisent en diabolisant toute voix critique. Comme le notait Voltaire : « Il est dangereux d’avoir raison dans des choses où des hommes accrédités ont tort. » Le contrôle social s’est banalisé, illustré par les portillons dans les universités et écoles, imposés depuis 2024 sous prétexte de vagues menaces sécuritaires. À Paris, une panne en janvier 2025 a bloqué des centaines d’étudiants, symbole d’un système qui conditionne la jeunesse à la soumission.

Une thèse cruellement confirmée

En 2023, je dénonçais l’incompétence des élites et leur penchant pour gouverner par la peur plutôt que par le mérite. Les faits de 2025 le prouvent. L’échec du pouvoir français post-2024, englué dans des coalitions instables et des promesses creuses, montre une classe dirigeante cramponnée à son autorité faute de solutions. La transition écologique s’est noyée dans des régulations absurdes et des cadeaux aux lobbies, écrasant le potentiel d’un marché libre. L’art de la négociation, pilier d’une société ouverte, est piétiné par ces technocrates. En 2023, j’appelais à des choix audacieux ; en 2025, l’échec des pourparlers sur l’Ukraine ou des compromis climatiques montre une élite incapable de dialoguer. Plutôt que de laisser les individus et les entreprises négocier leurs propres solutions – sur l’énergie, l’eau, ou la reconstruction ukrainienne – l’État impose des diktats qui profitent aux insiders. Restaurer cet art, c’est redonner à la liberté sa force créatrice face au chaos orchestré. Tocqueville prévenait : « Je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer de petits et vulgaires plaisirs », une servitude douce orchestrée par des médiocres.

J’affirmais aussi que les crises profitaient à une poignée d’acteurs. Cela se vérifie amplement : les contrats opaques entre l’UE et Big Pharma – souvent liés à des figures comme Gates, dont l’influence tentaculaire s’étend des vaccins aux données personnelles – enrichissent une caste au détriment des citoyens. La censure sur les réseaux sociaux, comme la loi australienne de 2024 bannissant les moins de 16 ans de ces plateformes, et les privilèges accordés aux vautours prêts à dépecer l’Ukraine, confirment un système qui étrangle la liberté sous prétexte de « protection ». Ces pratiques ne sont pas des dérapages, mais une stratégie où profiteurs et technocrates prospèrent sur la misère.

Pourtant, un espoir pointe. La résignation, que je craignais en 2023, s’effrite face à une défiance croissante. Lassés des narratifs officiels qui légitiment censure et surveillance, les citoyens se tournent vers des voix indépendantes et des plateformes libres, défiant un État qui musèle sous des prétextes fallacieux. Cette défiance marque la rupture d’un contrat social perverti. Rousseau l’imaginait comme un pacte entre égaux pour garantir la liberté ; en 2025, il est détourné en un marché de dupes où l’État, sous prétexte de protection, enchaîne les citoyens aux intérêts des profiteurs. Les portillons dans les écoles, les lois censoriales, les privilèges des lobbies : autant de brèches dans ce contrat. La résistance qui naît, portée par des voix libres, n’est pas seulement un sursaut : c’est une exigence de refonder ce pacte sur la souveraineté individuelle, loin des griffes des médiocres.

Les crises futures : un terrain miné pour la liberté

L’avenir s’annonce inquiétant. En ce printemps 2025, les signes s’accumulent : la chute brutale du Bitcoin en février, après une spéculation effrénée, a ruiné des millions d’épargnants, tandis que les États préparent des monnaies numériques centralisées pour « stabiliser » l’économie – un contrôle de plus. Une crise financière se dessine, avec des dettes souveraines – 130 % du PIB en France – et une bulle crypto prête à éclater d’ici 2027, risquant de plonger les économies dans la tourmente. Les États, au lieu de laisser le marché s’autoréguler, imposeront taxes et contrôles, écrasant épargnants et entrepreneurs. Géopolitiquement, à Taïwan, les provocations navales sino-américaines de mars 2025 menacent d’embraser la région, offrant à Big Tech et aux marchands d’armes un terrain fertile, tandis que le courage de la paix reste étouffé par la lâcheté des médiocres. Climatiquement, les inondations records en Afrique ce mois-ci, liées à un climat déréglé, poussent des millions de réfugiés vers une Europe qui se barricade, un prétexte rêvé pour Big Pharma et Gates pour pousser des « solutions » technologiques liberticides sous couvert humanitaire.

En 2023, j’écrivais que le temps des crises était celui des choix. Aujourd’hui, c’est celui d’un combat pour la liberté. Ces dirigeants médiocres gouvernent par la peur, car un peuple apeuré est plus facile à dominer qu’un peuple lucide. Les portillons dans les écoles, les manigances de Big Pharma, l’appétit des profiteurs en Ukraine : tout cela révèle une stratégie où le chaos sert à normaliser la servitude. « Machiavel, dans Le Prince, notait : « Les hommes sont si simples et si faibles qu’un chef habile peut toujours trouver moyen de les tromper. » Mais Montesquieu, dans L’Esprit des lois, ajoutait : « La liberté ne peut être conservée que par la vigilance des citoyens. » À cette vigilance, il faut joindre le bon sens, cette boussole oubliée qui défie les sophismes des médiocres et les mirages des profiteurs. Les crises ne justifient pas la soumission ; elles exigent que nous libérions l’individu – sa parole, son initiative, son destin – des griffes d’un État et de ses vautours, de Gates aux spéculateurs de guerre. Sans ce sursaut de bon sens, ce ne sera plus un choix, mais une capitulation.

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