Jean Castex : en souvenir du 18 juin et du 21 juillet !
HUMEUR — Je ne croyais pas si bien dire en écrivant au début de ma dernière tribune : "Nous vivons des temps extraordinaires".
Le 22 novembre, comme de nombreuses Françaises et Français qui sont devant leur écran pour la grand-messe du 20 heures, j'apprends que le Premier ministre est "cas contact" à la suite de la contamination de sa fille de 11 ans au Covid-19. Plus tard dans la soirée, l'information est confirmée : Jean Castex est testé positif au Covid-19.
Mal intentionné sans aucun doute, je me promets de rechercher la date de sa "vaccination", puisque décidément le secret médical a été aboli, sinon en droit, du moins en fait, dans ce pays.
Bingo ! Si Internet dit vrai, Jean Castex a reçu sa deuxième dose d'AstraZeneca le 18 juin 2021. Si je compte bien, le "vaccin efficace et sûr", tant vanté au peuple français, n'aura eu que 5 mois d'effet en ce qui concerne la protection contre le virus...
Le 18 juin, Jean Castex - le "gaulliste social" - avait donc choisi de célébrer à sa façon l'esprit de résistance. En bon soldat de la Macronie, il allait recevoir sa deuxième piqure. Et, surtout, il allait le faire savoir.
La politique-spectacle, la pire, montre encore une fois ses limites, pour ceux qui feignaient de ne pas les connaître.
En tout cas, la preuve est rapportée au plus haut niveau de l'État que le remède à la pandémie ne résidera jamais dans ces injections de produits en phase expérimentale.
Pour autant, le pouvoir n'est pas prêt à admettre qu'il faut en revenir au principe premier de la médecine : prendre en charge les malades et les soigner, dès le premier jour, avec les molécules qui ont fait la preuve de leur efficacité, même si elles ne sont "pas assez chic, pas assez cher", comme l'écrivait le professeur Perronne dans le premier de ses ouvrages consacrés à cette pandémie.
Le reste, tout le reste, n'est que politique, et surtout... crainte des suites pénales d'une gestion désastreuse. Mais, le peuple français n'a pas à en payer le prix.
P.S. : Jean Castex affirmait catégoriquement le 21 juillet : "Les personnes qui ont deux doses n'ont plus de chance d'attraper la maladie". C'est bien connu : à tout principe, il est au moins une exception. Et - pas de chance ! - elle est tombée sur le Premier ministre... qui aurait dû anticiper la troisième dose !
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