Et s'il n'en reste qu'un, France-Soir sera celui-là  !

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 27 septembre 2024 - 15:30
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Rien ne nous arrêtera pour vous informer
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@Zebulon75018, France-Soir
Et s'il n'en reste qu'un France-Soir sera celui-là !
@Zebulon75018, France-Soir

Si je me suis permis de reprendre pour le compte de France-Soir, une adaptation de « Ultima Verba » (ode au courage et à la fidélité), à savoir un des poèmes qui composent « Les Châtiments », le recueil de poèmes que Victor Hugo a publié en 1853, c'est parce que dans celui-ci Victor Hugo dénonce le coup d'État de Napoléon III, et parce qu'il y affirme sa résistance à la tyrannie.

Quant à la photo, j'assume : ça, c'est mon côté John McClane, illustré par un lecteur de France-Soir ! Et, je ne fais pas uniquement référence ici à la coupe de cheveux de Bruce Willis dans le quatrième opus de « Die Hard », et que j'arbore depuis bien avant que lui ne fasse de même. Non. Je veux également faire référence à la traduction de « Die hard » en français (« Dur à cuire » ou « Increvable »), et rappeler par là « la vie dure » que mènent les détracteurs de France-Soir à ses journalistes et contributeurs, à ses lecteurs, à ses donateurs au prétendu motif que lire « France-Soir serait dangereux pour la santé ! ». Et, leur rappeler surtout que, malgré « la vie dure » que font donc, plus à France-Soir, qu'à moi-même, les médias concurrents (dont Le Monde condamné à de la concurrence déloyale par dénigrement), Google, les pouvoirs publics, les instances judiciaires et les autorités administratives, nous non plus, nous ne lâchons pas l'affaire. Et pour cause ! Cette traduction s’applique pleinement à France-Soir, média Résistant qui fête ses 80 ans cette année, et né dans le mouvement « Défense de la France », en 1944. Être intransigeant avec la véracité de l’information en menant la vie dure à ceux qui ont fait métier de professer de fausses informations.

France-Soir Défense de la France

 

En effet, premièrement, dans son manifeste publié le 1ᵉʳ mai 2020, France-Soir rappelle son histoire : un rendez-vous journalistique incontournable ! Ceci en dépit du fait que « nous nous savons économiquement moqués, sectoriellement distancés, intellectuellement critiqués, professionnellement controversés. Aujourd’hui, nous ne cherchons pas à refaire ce que d’autres, mieux organisés, financés, instruits et probablement plus talentueux et méritants que nous, n’ont pas réussi à accomplir. Non. Nous sommes et resterons à hauteur d’homme, pour proposer à nos lecteurs une nouvelle expérience, à la fois informationnelle, servicielle et divertissante. »

Deuxièmement, nous ne sommes pas enfermés en haut d’une tour d’ivoire ou d'un gratte-ciel. De tout temps, nous avons mis le lecteur au centre de nos préoccupations, et fait le pari d’un journalisme collaboratif.

Troisièmement, certes, après chaque bataille, qu'elle soit perdue ou gagnée, chaque jour il nous faut nous replonger dans ce rude combat au service de l’information. Avec comme seule ligne de mire, le respect du devoir d’informer conformément à la charte de Munich, notamment son premier devoir : « Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité. » En gardant à l’esprit que le plus important, c’est d’être lu.

Quatrièmement, c'est vrai, l'actualité étant tellement fournie en fausses vérités et vrais mensonges à dénoncer et à démontrer, très souvent, nous n’avons que peu de temps (« moins d'une heure ») pour tout boucler. Cela nous arrive donc de faire des coquilles, imparfaits nous sommes, imparfaits nous resterons.

Et, cinquièmement, c'est vrai aussi que c'est avec une grande rudesse, que toutes ces entités publiques, et nombre d'autres, elles privées (médias mainstream, mais tellement subventionnés que la question de leur indépendance économique se pose), nous mettent des bâtons dans les roues (qui sont davantage des troncs d'arbre entier que des allumettes). En ce faisant, elles s'emploient à polluer l’information et à empêcher que l’information loyale apparaisse au grand jour. Mais, malgré ça, en toute honnêteté, on ne peut pas véritablement parler, ni d'un « Piège de cristal » (« Die Hard 1 »), ni de « 58 minutes pour vivre » (« Die Hard 2 »), ni d'« Une journée en enfer » (« Die Hard 3 »), ni d'un « Retour en enfer » (« Die Hard 4 »). En guise d'illustration de cette rudesse et du manque de bienséance envers les citoyens qu'ils sont censés servir, voici un mail de la CCIJP (Commission de la Carte d'identité des Journalistes Professionnels) que j'ai pu trouver un matin : « Suite du feuilleton Azalbert » en référence à ma demande de carte de presse. En fait, si France-Soir n’existait pas, ce serait autre !   

Feuilleton Azalbert CCIJP

 

À l'inverse, étant donné que tous autant que nous sommes, chez France-Soir, nous nous acquittons de notre tâche du mieux que nous pouvons, et que nous donnons absolument tout ce que nous avons dans cette bataille, si finalement, il advient que France-Soir est victime d'une interdiction d'officier, qu'importe la date à laquelle cette mise en « bière » interviendra, ce sera ma foi (« Die Hard 5 ») une « Belle journée pour mourir. » 

Mais tout cela n’est que cinéma hollywoodien, dans des scénarios fantastiques. Une « info-fiction » que vous acceptez volontiers d’aller voir au cinéma, comme divertissement, en échange du prix d’un billet. Cependant, quand, par le truchement d’un travestissement de la vérité, cette info-fiction se retrouve dans des médias, tels que Le Monde et Libé, qui sont financés à coup de millions d'euros par des subventions, cette info-fiction s'apparente pleinement à de la propagande et non plus à du journalisme. Et, il y a tromperie sur la marchandise. Pardi ! Vous pensez acheter un journal livrant une information objective, mais, dans les faits, vous payez pour une info-fiction que, de surcroît, vous payez deux fois : une première fois avec vos impôts (les subventions, c'est vous), et une seconde fois avec le prix du journal.

Ah ça ! Ces médias sont passés maîtres dans l’art de la manipulation, un complot par récit réécrit. Cette pollution de l’information conduit inexorablement à un blanchiment de fausses informations, ceci dans le but de sélectionner certains faits et d'en rendre d'autres invisibles. Le cours de l’information est donc manipulé avec délits d’initiés, ces pseudo-journalistes manipulant l’information et fabriquant des tendances.

Un article récent illustre le non-respect de la déontologie journalistique dont font montre les médias mainstream : « Comment les médias citoyens prennent le pas sur les mainstream. » Et toc !

La mise en bière n’est donc sûrement pas pour demain.

J'ajoute à « ce titre » (jeu de mots) que comme « McCLane » (titre du « Die Hard 6 ») étant un grand amateur de « diabolo houblon », il est le bienvenu chez France-Soir, pour trinquer avec nous lors de cette non-mise en bière.

À cet égard, je tiens à renouveler ici les remerciements que j'ai adressés par l'entremise de ce tweet, à tous ceux qui ont apporté leur soutien à France-Soir, et à tous ceux qui continuent de le faire.

Ce tweet est du 16 février 2024. J'étais devant le Conseil d'état, au sortir de l'audience au terme de laquelle l'agrément de France-Soir fut remis en question. Agrément qui depuis n’a pas été renouvelé malgré le fait que nous ayons gagné trois fois contre le ministère de la Culture. En cause, une décision de la Commission Paritaire des Agences de Presse et Publication, de juillet 2024. France-Soir conteste la décision du tribunal de référés devant le Conseil d’Etat. Ce non-renouvellement est une censure politique. Diable ! Il intervient, tenez-vous bien, au motif que « lire serait dangereux pour la Santé ». La route est longue pour les braves qui s'élèvent contre les injustices et les illégalités, il aura fallu 440 jours à Anticor pour retrouver son agrément.

Mais, quid des médias comme L’Express, Libé, Le Monde, Le Point et Marianne Le Mag qui désinforment leurs lecteurs, sur la rétractation de l’étude trompeuse publiée par en janvier 2024 par Pradelle et al. La désinformation, en l'occurrence, est ici terrible, puisque les auteurs de cette étude qui a fait l’objet de neuf lettres de préoccupation de la part de scientifiques, ont tenté, par le biais de ces médias, de faire croire aux lecteurs que « l’hydroxychloroquine aurait causé la mort de 17 000 personnes dans six pays ! ». Une « estimation basse », la « partie visible de l’iceberg », si l’on en croit leurs auteurs et les autres cautions universitaires, comme le professeur Molimard de l’Université de Bordeaux. Celui-ci n’en est pas à son coup d’essai en termes de désinformation sur cette étude. L’enseignant chercheur Vincent Pavan estime que c’est une « commande politique et un vrai danger pour la science » qui viserait à soutenir les choix de la politique sanitaire du gouvernement. Cette fausse information, ayant fait le tour de la planète, a pollué les esprits de plus d’un milliard de personnes par exposition à cette tromperie scientifique.

Combien de ces personnes ont subi des pertes de chance, en se détournant potentiellement de traitements qui auraient pu leur être bénéfiques. Car, oui, de nombreuses études (ici, ici et ici) abondent en faveur de l’efficacité des traitements précoces défendus par l’IHU Méditerranée depuis le début de la crise sanitaire. Alors la question revient : « Est-ce que ces médias (L’express, Libé, Le Monde, Le Point) et leurs prétendus journalistes (Antoine Beau, Florian Gouthières, Hervé Morin, Olivier Hertel) n’ont pas détourné des patients de traitements qui pourraient leur être bénéfique en désinformant, enfreignant ainsi l’article 4 de la loi sur les dérives sectaires ? » Ne seraient-ce pas ces médias, en réalité, qui sont dangereux pour la santé ? Le conseil déontologique du journalisme a été saisi, et les présidents des universités de Bordeaux, Lyon et Laval au Canada mis en demeure de répondre aux actes des auteurs, des cautions et des promoteurs de l'étude trompeuse Pradelle et al. par courrier d'avocat.

 

Cela étant fait, revenons un instant sur la tirade extraite de « Ultima verba » que j'ai utilisée en titre.

Le duo, Napoléon III et Victor Hugo, est très vite devenu un duel « à mort ». L’empereur a encaissé les coups sans répondre, jusqu’à la chute de l’Empire. Et, c'est le poète qui a gagné à la fin.

Et, après ce petit rappel des faits, je voudrais apporter les deux précisions suivantes.

La première est que, si toutes ces entités privées cherchent des noises à France-Soir, pour l'essentiel, c'est parce que, pour la plupart, les mensonges que nous dénonçons et démontrons, ce sont ceux que la propagande officielle française veut fallacieusement et pernicieusement imposer à la population comme étant la vérité. Qui décide du contenu de la propagande officielle française, et qui la dicte tant aux médias qu'au Gouvernement ? Emmanuel Macron : Jupiter 1ᵉʳ lui-même ? Des groupements financiers ?

Quant à la seconde précision, voici en quoi elle consiste.

Bien que parfois, sans doute, citant ses maux, mes mots le blessent ; pacifiste radicalisé que je suis, je ne souhaite aucunement porter atteinte à l'intégrité (physique) d'Emmanuel Macron. Encore moins d'une manière qui lui serait fatale. Néanmoins, dans ce duel qui oppose ceux qui combattent la vérité (« Jupiter 1er » et associés), et ceux qui, comme France-Soir, et ses journalistes indépendants la défendent, j'espère que, comme pour Napoléon III et Victor Hugo, l'Histoire dira que c'est France-Soir qui a gagné à la fin.

À ce titre, je vous invite à voir ou revoir l’entretien que j’ai donné à « Le Média en 4-4-2 », un média indépendant que je vous invite à soutenir. On a tellement besoin de médias indépendants !

Et, histoire (sans majuscule cette fois), justement, de pouvoir un tant soit peu revendiquer, ad hoc, l'appellation « poète », j'ai écrit ce quatrain (1) sur le sujet. À savoir que dans la France d'Emmanuel Macron, pays naguère de la liberté d'expression, mais où, dorénavant, tout (ou presque) est interdit au journaliste intègre, vous verrez, la tentative de suicide sera bientôt punie de mort (elle l’a déjà été par la mort sociale et économique que bien de nos détracteurs essaient de nous imposer) :

« Le journaliste intègre risque à tout moment, le suicide assisté qu'on appelle « accident »,
quand de train, d'hélico, de voiture ou d'avion, celui-ci intervient sans vraies explications. »

NOTA : le « e » final souligné de « intègre », c'est pour indiquer que, non suivi qu'il est d'un mot qui commence par une voyelle, ce « e » final doit être prononcé (« intègreuh »), au contraire du « e » final de « journaliste », de « risque », de « suicide », de « appelle » et de « voiture », qui eux sont suivis d'un mot qui commence par une voyelle, et qui du fait de la liaison avec celle-ci sont muets.

1) un poème composé de quatre « alexandrins », c'est-à-dire des vers de douze pieds. Bien au fait ! Puisque j'en suis venu à parler de bière, de trinquer et de poème en alexandrins, tenez : je offre un cadeau. Si-si ! J'y tiens. Le poème ci-dessous. Il m'a été offert par un lecteur de France-Soir visiblement fan de Gérard Depardieu, Benoît Poelvoorde, Jean Carmet et Cie. Pourquoi dis-je cela ? Parce qu'il s'agit d'une reprise « alcoolisée » de « Le Corbeau et le Renard », de Jean de la Fontaine. Elle comporte exactement le même nombre d'alexandrins que la version originale, et, en bonus, elle est totalement fidèle, aussi, à l'esprit de l’œuvre et à sa morale.

Le Poivrot et le Soûlard

Maître Poivrot, au comptoir accoudé, tenait dans son bec un Ricard.
Maître Soûlard, par l'odeur alléché, lui tint à peu près ces bobards.

« Bonjour Messire du Poivrot.
Mais que vous êtes beau même sans vos chicots.
Oui votre dentier vous sied pour un rendez-vous,
galant ou bien d'embauche mais tandis que vous,
vous imbibez céans avec haute conscience,
par ce grand trou vous respirez l'intelligence.
Quel dommage que je n'ai pas pris avec moi,
mon port-monnaie je vous aurais avec joie,
offert une tournée, pour pouvoir - quel honneur ! -
trinquer avec de ce lieu « LE » noble seigneur. »

Infiniment grisé par autant d'éloquence,
Maître Poivrot fit preuve de reconnaissance.
Il offrit au Soûlard, non pas une tournée,
mais toute une bouteille et du millésimé.
Du champagne de la réserve du patron,
pas de la pisse d'âne : du Dom Pérignon.

« À la vôtre mon cher ! », lui dit Maître Soûlard,
joyeux, levant son verre avec dans le regard,
la satisfaction de s'humecter la menteuse,
sans devoir nullement payer la douloureuse :
l'addition que Maître Poivrot trouva salée,
le lendemain matin, quand il eut dessaoulé.

Quel que soit le lieu où la flatterie s'opère,
La Fontaine mieux que moi l'a narré naguère,
il en coûte au flatté, dans la fable un fromage,
ou bien plus en euros, comme dans cet hommage.
L'hommage qu'ici en alexandrins je rends,
à l'ivrogne que j'appelle amicalement,
« Goulu-Goulot » Gérard Mansoif qui va fêter,
ses soixante ans bientôt et boire à ma santé.

Tchin-Tchin !

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