Les premiers skieurs savourent leur retour sur les pistes
Les premiers skieurs ont dévalé tôt samedi matin les pistes de Val Thorens en Savoie et Porté-Puymorens dans les Pyrénées-Orientales, savourant leur retour après deux saisons gâchées par l'épidémie de Covid-19.
"Excellent ! C'est la première ! Un peu froide mais ça va aller", lance un groupe de skieurs venu de Perpignan pour profiter, sous le soleil, du premier jour d'ouverture des pistes à Val Thorens, plus haute station de sports d'hiver d'Europe.
"On est ravi de pouvoir remettre les remontées mécaniques en route et puis de refaire notre métier à 100%", a dit à l'AFP Emmanuel Laissus, pisteur-secouriste.
Toute la semaine, le personnel s'est activé aux derniers préparatifs: les pistes ont été balisées, les mousses de protection ont été contrôlées et les ultimes réglages des remontées mécaniques ont été effectués pour accueillir les premiers clients.
"Ca fait quand même travailler beaucoup de monde et on était impatient de revoir des clients ici", affirme Franck Feyeux, conducteur de funitel (système de remontée mécanique) à Val Thorens.
La petite station de Porté-Puymorens se fait une fierté d’être la première à ouvrir dans les Pyrénées même sur une seule piste. Les autres stations du massif vont lancer leur saison entre le 27 novembre pour les premières et le 4 décembre.
"Ca fait 10 ans que je suis directeur de la station et on a pu ouvrir au moins huit saisons dès le mois de novembre. On le doit à notre site qui culmine à 2.500 m [élevé pour les Pyrénées], c’est un endroit froid et on a une très bonne orientation", lance le directeur du domaine Eric Charre selon lequel "il y a un engouement terrible".
"Ca remet en marche le moteur économique de la vallée. Nous avons bien résisté (à la crise du Covid) les professionnels, les saisonniers habitent sur place et sont réactifs, dit-il.
Après leur fermeture l'hiver dernier en raison de la pandémie de covid-19, les stations françaises misent sur cette nouvelle saison qu'elles espèrent prometteuse malgré la contrainte du masque dans les remontées mécaniques.
"Cette année est tout à fait importante et voire même essentielle pour nous. On sait que s'il n'y a pas cette année, notre avenir est en jeu et on ne peut pas imaginer qu'il n'y aura pas de saison d'hiver, donc on a tout fait pour qu'elle ait lieu", a expliqué Olivier Simonin directeur de Val d'Isère Téléphériques.
Huppée et prisée des Britanniques, la station doit ouvrir le 27 novembre.
L'enjeu est considérable pour la France, qui figure juste derrière les Etats-Unis et l'Autriche sur le podium des destinations de ski les plus prisées au monde.
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