Une publicité normande bannie des métros à Londres (photo)
Une campagne de publicité imaginée par l'Agence de développement (AD) du conseil régional de Normandie a été bannie du métro de Londres. Celle-ci avait pour but d'inciter les entrepreneurs à échapper au Brexit et à venir investir dans la région.
Le président de la région Hervé Morin s'est plaint de cette décision sur Twitter en pointant du doigt l'entreprise public en charge des transports en commun à Londres (TFL, Transport for London). "Quand la TFL n'a pas d'humour…", a-t-il tweeté ce lundi 12.
A voir aussi: Quand Budweiser crée le buzz avec sa nouvelle publicité
L'affiche se présentait comme une Une d'un journal fictif, le Normandy Times, qui plaisantait avec ironie sur le Brexit et invitait les entrepreneurs à traverser la Manche. "Les entrepreneurs britanniques peuvent maintenant voter avec leurs pieds et laisser leurs craintes post-Brexit derrière eux".
Quand la @TfL n’a pas d’humour... À défaut d’être underground nous serons overground pour notre campagne de publicité invitant les entrepreneurs britanniques à venir en #Normandie « oublier le #Brexit » pic.twitter.com/svBjnmbzbF
— Hervé Morin (@Herve_Morin) 12 mars 2018
Mais cette publicité pour "une région française ouverte aux affaires" et permettant "aux entreprises britanniques de prospérer en Europe" n'a pas vraiment plus à TFL. La région a en effet mis en place des réductions d'impôt ainsi que des prêts d'installation pour les entrepreneurs voulant rester dans la zone euro.
Cette campagne contient selon l'entreprise britannique "des images et des messages qui évoquent des sujets sensibles ou controversés pour le public".
La publicité a donc été bannie du métro, mais la région Normandie aura tout de même sa campagne publiée dans plusieurs médias britanniques dès mercredi 14. Toujours dans le but de promouvoir le territoire, un bus parcourra le pays de Bristol à Birmingham en passant par Londres, Manchester et Cambridge.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.