Jacques Demy honoré par un Google Doodle (vidéo)
Google rend hommage ce mercredi 5 à Jacques Demy, réalisateur notamment des Parapluies de Cherbourg, des Demoiselles de Rochefort ou de Peau d'âne. Il aurait eu 88 ans. Son art et ses collaborations avec les plus grands ont marqué les années 1960 avec des films et des chansons inoubliables.
Un âne, des parapluies et deux sœurs dans des tenues devenues cultes. Et au milieu, un homme et sa caméra. Le Google Doodle de ce mercredi rend hommage à Jacques Demy, réalisateur, scénariste et parolier qui a laissé une trace indélébile dans le cinéma français grâce à ses comédies musicales. Il aurait eu 88 ans ce jour.
Parmi les plus connues on retrouve Lola (1961), Les Parapluies de Cherbourg (1964), Les demoiselle de Rochefort (1967) ou encore Peau d'âne. Les deux premiers films sont des paris risqués puisque entièrement chantés. Le second lui vaudra la palme d'or au Festival de Cannes.
Bien que formé à l'époque de la Nouvelle vague, Jacques Demy a créé un univers personnel où se mêlent le réel et l'irréel. Les chansons d'amour des Parapluies de Cherbourg ou des Demoiselles de Rochefort n'empêchent pas d'aborder des thèmes comme la réalité socio-économique ou la libération sexuelle.
La carrière de Jacques Demy est marquée par des collaborations multiples avec certains des plus grands noms de l'époque: Catherine Deneuve, Michel Legrand pour la musique et bien sûr Agnès Varda, qu'il a épousée en 1962 et est décédée au mois de mars dernier.
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Ils incarneront le couple de cinéma jusqu'à la mort de Jacques Demy en 1990. Ensemble ils auront un enfant et le réalisateur adoptera également celui de sa femme issu d'une précédente union.
Jacques Demy aura réalisé 13 longs métrages en 17 ans parmi lesquels Parking (1985), dont l'échec lui fera envisager d'arrêter le cinéma. Il réalisera tout de même un dernier film Trois places pour le 26. A son décès, son entourage annoncera qu'il a succombé à un cancer. Le réalisateur, dont la bisexualité était connue de ses proches, n'avait pas souhaité que la vraie cause soit révélée. Ce n'est qu'en 2008 qu'Agnès Varda confirmera qu'il est mort du sida, une maladie encore honteuse à l'époque.
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