"Hot Vidéo" répond à Florence Foresti qui se plaint des Unes porno dans la rue (photo)
Elle avait poussé un coup de gueule sur son compte Instagram. Dans la ligne de mire de Florence Foresti? L'exposition sur les kiosques à journaux des Unes de certains magazines de la presse pornographique, principalement Hot Vidéo d'après le cliché publié par la comédienne.
"Est-ce qu'on est obligé de se taper ça tous les jours sur nos kiosques? Pour mémoire les enfants ont des yeux, et un cerveau" se plaignait l'humoriste de 44 ans. Le magazine Hot Vidéo a décidé de répondre à l'invective, avec courtoisie certes, mais en rappelant au passage que les kiosques parisiens sont bien plus sages que du temps de la jeunesse de Florence Foresti.
"Rappelons que les magazines X sont affichés ainsi depuis plus de... 30 ans. Ce qui fait relativement long pour s’en offusquer" déclare un représentant du magazine à jeanmarcmorandini.com, rappelant au passage que "ces magazines sont placés le plus haut possible, justement pour éviter le regard des plus jeunes et les parties intimes sont totalement masquées".
Lire aussi: TPMP: en larmes, l'ex-actrice porno Nikita Bellucci dénonce un harcèlement "ultra-violent"
L'un des titres majeurs de la presse X en France se moque aussi (gentiment) de l'émoi de Florence Foresti dans un monde où le porno accessible aux plus jeunes ne se trouve plus vraiment dans les points de vente de la presse: "Espérons aussi que Madame Foresti ait installé un logiciel de contrôle parental ultra-efficace sur le téléphone de son enfant. Il est surtout temps que notre génération d’adultes rattrape la claque technologique qu’elle a prise avec l’apparition de l’internet mobile plutôt que de s'offusquer sur quelques affiches éphémères déjà censurées".
Si le ressenti de Florence Foresti est compréhensible, difficile de donner tort au magazine (racheté en 2016 par le groupe Jacquie & Michel). Hot Vidéo, créé en 1989, vend un peu plus de 11.000 exemplaires par mois (en 2016, au moment du rachat). Il s'en vendait encore 100.000 au milieu des années 1990, et était sans doute bien plus présent aux yeux des plus jeunes.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.