"Blacklisté" par les régies publicitaires, Causeur appelle à l'aide

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France-Soir
Publié le 23 mai 2023 - 17:15
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Censure journal
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Pixabay
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DÉPÊCHE — Ce lundi 23 mai, la directrice de la publication de Causeur, Elisabeth Levy, a pris la plume pour appeler au secours. Depuis quelques mois, le site serait privé de ses revenus publicitaires à cause des campagnes de "shaming" menées par les "Sleeping Giants" auprès des annonceurs.

Luttant "contre le financement des discours haineux", les militants de "Sleeping Giants" savent se faire entendre sur les réseaux. Si bien qu'ils parviennent à ternir une réputation en deux temps trois mouvements.

Concrètement, les "Sleeping Giants" scrutent les "mauvais" sites internet en quête de publicités, puis accostent par tous les moyens les marques qu'ils y trouvent, pour leur dire à quel point il est préjudiciable d'apparaître à cet endroit. Cela peut prendre la forme d'un simple tweet tel que :

"Bonjour Cimalp (marque de vêtements de sports de montagne),
Votre pub s'affiche sur le site nauséabond de Causeur.fr, abonné aux idéologies ethno-identitaires, obsédé par l'islam, les musulmans, l'immigration, et qui exacerbe l'angoisse pour cristalliser la haine. Allez-vous l'exclure ?"

Or, quand on est une marque et que l'on se repose sur l'image, il est risqué d'ignorer ce type de mise en garde. D'autant que le compte Twitter des "Sleeping Giants" (monde) est suivi par 305 000 abonnés, pour 47 800 en France. À titre de comparaison, celui de Causeur en affiche 77 500.

Plus que celle des marques, c'est évidemment la réputation du site en question qui en prend un coup. Or, si le capital popularité n'est plus, difficile ensuite de convaincre les régies publicitaires de vous choisir pour gagner un peu d'argent.

Ce sont ces "campagnes de « shaming » et d’intimidation" menées par "ces collectifs de la censure" qu'Elisabeth Levy dénonce dans son édito.

Captures d'écran à l'appui, elle accuse le coup : "Les entreprises, surtout les grandes marques, déjà en plein « clientélisme woke », cèdent facilement à ce qu’on peut qualifier de chantage à la réputation." Avant de s'en remettre aux mains de ses lecteurs : "Dans cette guerre économique et face à ceux qui essaient de nous asphyxier pour nous faire taire, nous avons besoin de votre aide."

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