Besnehard et (un peu) Elkabbach veulent "gifler" Caroline de Haas (vidéo)
Dominique Besnehard a répondu ce vendredi 2 mars à la polémique lancée par Caroline de Haas avec une autre polémique. La militante féministe, co-fondatrice du mouvement Osez le féminisme, avait déclaré dans une interview accordée à L'Obs mi-février "qu'un homme sur deux ou sur trois (était) un agresseur".
Propos qu'elle a par ailleurs rectifié sur Twitter, assurant ne pas avoir tourné sa phrase comme cela: "Si une femme sur deux est victime, combien d'agresseurs nous entourent? Est-ce un homme sur deux? Un homme sur trois? Je n'en sais rien. Je sais juste que c'est beaucoup", a-t-elle expliqué avoir réellement dit.
Voir aussi: Caroline De Haas quitte les réseaux sociaux après "une vague de haine"
Mais le producteur de cinéma Dominique Besnehard ne semble pas avoir pris en compte cette mise au point. Ce vendredi, alors qu'il était lui-même interviewé par Jean-Pierre Elkabbach sur CNews, il a déclaré avoir "envie de la gifler".
Dominique Besnehard #CNEWS : "Je suis féministe" (...) "Mais Caroline De Haas là, j'ai envie de la gifler" Jean-Pierre Elkabbach : "Il n'est pas impossible que vous ne soyez pas le seul". Elle est où la maîtrise de l'antenne ?! #BalanceTonPorc #Metoo pic.twitter.com/aDJEV0277Z
— Nils Wilcke (@paul_denton) 2 mars 2018
"Alors que je suis féministe, que j'ai un rapport avec les femmes extraordinaire... Quand je vois certaines journalistes qui disent +un homme sur trois est un prédateur+... Caroline De Haas là, j'ai envie de la gifler", a-t-il ainsi lâché.
Elkabbach, loin de tempérer ces propos, a presque approuvé. "Il n'est pas impossible que vous ne soyez pas le seul. Un jour où l'autre, il faudra qu'elle s'explique", a répliqué le journaliste.
Les "punchline" d'Elkabbach et Besnehard ont vite fait le tour des réseaux sociaux et les internautes ont crié au scandale.
Caroline de Haas, qui a fermé son compte Twitter mardi 27 après plusieurs jours à recevoir des menaces de mort envers elle et même ses enfants, a confié à L'Express qu'elle comptait porter plainte.
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