Un gendarme internet prévient d'une attaque de grande ampleur
L'organisme international qui attribue les adresses internet (ICANN) a averti vendredi que des attaques informatiques massives étaient en cours contre des noms de domaine internet, qui définissent les adresses des sites, dans le monde.
Ces attaques informatiques consistent à "effectuer des changements non autorisés" dans les adresses et "à remplacer les adresses des serveurs" autorisés "par des adresses de machines contrôlées par les attaquants", a dit l'organisme dans un communiqué.
Les pirates "s'attaquent à l'infrastructure internet elle-même", a indiqué à l'AFP un des responsables de l'ICANN.
"Il y a déjà eu des attaques ciblées mais jamais comme ça", a-t-il ajouté.
L'ICANN "estime que qu'il y a un risque en cours important sur des parties importantes de l'infrastructure des noms de domaine" (Domain name System, DNS) internet, en d'autres termes les adresses des sites internet, a aussi écrit l'organisme, qui appelle les responsables de noms de domaines à prendre les mesures adéquates.
Précisément, elle appelle à déployer un protocole de protection appelé "Domain Name System Security Extensions" (DNSSEC).
L'organisation, basée en Californie, gère le système des noms de domaines en ligne que le grand public connaît sous formes d'adresses de sites en .com ou .fr par exemple.
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.