Les entreprises japonaises jugent les JO de Paris trop politisés

Malgré tout le succès qu’on lui a reconnu, il semblerait que le Comité international olympique (CIO) des Jeux de Paris 2024 ne fasse pas l’unanimité, notamment à l’étranger. Certaines entreprises, parmi lesquelles Toyota, lui reproche d’avoir rendu l’événement trop politique.

Toyota a décidé de ne pas renouveler son partenariat avec le Comité international olympique (CIO) après les Jeux de Paris, soulignant une tendance à la politisation. Selon le constructeur japonais, cela éclipse tristement le rôle des athlètes. Akio Toyoda, président de Toyota, a exprimé ses préoccupations lors d'un podcast diffusé sur YouTube, s’interrogeant sur la capacité de l’événement à véritablement célébrer les performances sportives. "Selon moi, les Jeux olympiques devraient simplement consister à voir des athlètes de tous horizons, confrontés à toutes sortes de défis, accomplir l'impossible", a-t-il déclaré.

Cette décision s'inscrit dans une mouvance plus large initiée par les entreprises japonaises, Panasonic ayant également mis fin à son contrat de sponsoring, invoquant des "considérations de gestion". Dommage, parce que l’entreprise était un partenaire de longue date des JO, puisqu’il accompagnait l’événement depuis 1987 !

Même son de cloche du côté de la radiotélévision publique NHK, qui souligne également le fait que le climat politique autour des JO nuit à leur image sportive. Ces départs soulèvent des questions sur l’avenir du sponsoring olympique, notamment en France, d’autant que les JO d’hiver 2030 devraient se dérouler dans l’hexagone aussi.