Marseille : un dentiste égorgé et dévalisé dans son cabinet

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 06 janvier 2015 - 16:44
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Des voitures de police.
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©Gile Michel/Sipa
C'est le frère de la victime qui a découvert le corps, lundi 5 en début de soirée.
©Gile Michel/Sipa
Un dentiste de Marseille a été découvert mort égorgé dans son cabinet, lundi 5 dans la soirée. Son coffre-fort était ouvert à l'arrivée de la police.

Il pourrait s'agir d'un crime crapuleux. Un dentiste de Marseille a été retrouvé mort égorgé sur son lieu de travail, dans la soirée de lundi 5. Selon les premières informations publiées par La Provence, les policiers ont constaté que le coffre-fort du cabinet était ouvert à leur arrivée.

Lundi en fin de journée, les proches de ce dentiste âgé de 57 ans s'étonnent de ne pas le voir rentrer du travail. Sans aucune nouvelles, de plus en plus inquiet au fil des heures qui passent, son frère finit par se déplacer en début de soirée au cabinet, situé avenue du Prado, dans le très chic 8e arrondissement de la cité phocéenne. Là, il retrouve son frère, gisant au sol et déjà mort. La victime présente une plaie béante au niveau de la gorge, blessure apparemment infligée par un scalpel, selon les enquêteurs.

"Il semblerait que le cabinet ait été fouillé", a précisé à la presse un porte-parole de la police judiciaire, chargée de l'affaire. Aucune trace d'effraction visible n'a été relevée sur place, ce qui incite les enquêteurs à penser que la victime connaissait son agresseur, où qu'il s'agisse d'un patient qui avait pris un rendez-vous. Toutefois, aucune piste n'est pour le moment privilégiée par les enquêteurs. Un médecin légiste aurait également procédé à l'autopsie du corps, afin de recueillir le maximum d'éléments.

Ce fait divers sanglant n'est pas une première à Marseille. En mars 2013, un septuagénaire armé avait tué une dentiste, pour un litige portant sur des dépassements d'honoraires. Il s'était ensuite retranché dans le cabinet de la praticienne, situé place Castellane, non loin de l'avenue du Prado, avant d'être abattu lors de l'intervention des hommes du GIPN (Groupement d'intervention de la police nationale).

 

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