Grèce : une organisation d'extrême gauche revendique un attentat contre un groupe de médias
Un groupe d'extrême gauche a revendiqué mercredi un attentat à la bombe perpétré le mois dernier à Athènes contre un des principaux groupes de médias grecs.
L'explosion de l'engin artisanal, qui visait un bâtiment abritant le siège de la radiotélévision privée Skaï, dans la banlieue balnéaire d'Athènes, n'avait pas fait de victime. Mais elle avait provoqué des dégâts sur la façade de l'immeuble qui héberge également le quotidien Kathimérini, principal journal de centre-droit d'opposition.
Dans sa revendication, le Groupe des combattants populaires (OLA, extrême gauche) a dénoncé les liens corrompus prévalant selon lui entre les médias et la classe politique. L'OLA avait déjà revendiqué au moins cinq attentats similaires depuis son apparition en 2013.
Le gouvernement du Premier ministre Alexis Tsipras avait aussitôt fustigé un "attentat contre la démocratie" tandis que la Commission européenne condamnait "toutes les attaques contre la liberté d'expression et la liberté de la presse".
Les attentats visant des radiotélévisions, banques, établissements publics ou représentations diplomatiques sont récurrents en Grèce depuis des années, imputés à des groupes anarchistes ou d'extrême gauche.
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