Disparition de la petite Maëlys : à Pont-de-Beauvoisin, la vie reprend son cours

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 12 octobre 2017 - 17:42
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Une affiche avec le portrait de la petite Maelys.
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©Philippe Desmazes/AFP
Malgré sept semaines de recherches, l'enfant reste introuvable.
©Philippe Desmazes/AFP
Ce week-end du 16 et 17 octobre, la petite Maëlys de Araujo aura disparu depuis sept semaines. Sur place, la vie reprend son cours à Pont-de-Beauvoisin, entre le départ des journalistes et même la réouverture de la salle polyvalente. Mais les habitants espèrent malgré tout le dénouement.

Dimanche prochain, cela fera précisément sept semaines que la petite Maëlys de Araujo aura disparu sur le parking de la salle des fêtes de Pont-de-Beauvoisin en Isère. Et malgré les fouilles massives dans la plupart des lacs et des zones escarpées de la région, aucune trace de l'enfant n'a été découverte. Quant au principal suspect de l'affaire, Nordahl Lelandais, même s'il a dû admettre face à l'évidence de l'ADN que la fillette était bien montée dans sa voiture, il continue de nier toute implication dans la disparition de la victime. Aucun autre élément irréfutable n'a pu être découvert contre l'ancien militaire de 34 ans malgré une conjonction de faits troublants.

Sur place, un mois et demi après les faits, l'ambiance fébrile des premiers jours retombe malgré la persistance d'un certain malaise. La ville de Pont-de-Beauvoisin (et, dans une moindre mesure, Domessin en Savoie où réside Nordahl Lelandais) s'est retrouvée sous le feux des projecteurs voyant défiler les journalistes. Jusqu'à créer certaines tensions chez des riverains qui craignaient que la ville acquiert la peu flatteuse image de commune de "la nouvelle affaire Grégory". En outre, l'absence de suspects les premiers jours, le contexte de la disparition de l'enfant et la battue citoyenne organisée dans la foulée (et son organisation jugée à posteriori douteuse…) ont crispé les habitants de cette ville à la frontière entre l'Isère et la Savoie.

Sept semaines plus tard, les journalistes sont partis, les fouilles ont été fortement réduites –elles se tiennent actuellement à Saint-Didier-de-la-Tour à une quinzaine de kilomètres des lieux de la disparition– et la vie a repris son cours. Symbole fort: la salle polyvalente est de nouveau à disposition des réceptions privées. C'est même un mariage qui, samedi 7, a marqué la première utilisation de la salle depuis la réception où le mystère s'est noué.

En ville cependant, un signe ne trompe pas sur le malaise persistant: l'avis de recherche de la petite Maëlys reste placardé sur la plupart des vitrines commerciales d'une commune qui veut savoir ce qui est arrivée à la malheureuse enfant. Et qui se demande aussi où le corps de l'enfant sera retrouvé. S'il l'est un jour.

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