Aéroport de Roissy : mouvement de panique à cause d'armes factices
La crainte d'un acte terroriste a créé un mouvement de panique ce mercredi 26 au matin à l'aéroport de Roissy, lorsque plusieurs individus sont apparus manipulant ce qui ressemblait à des armes à feu dans le terminal 2A. Les forces de sécurité ont dû intervenir, mais l'alerte a rapidement été levée quand il a été confirmé que les armes en question était factices.
Sur son compte Twitter, Aéroports de Paris évoque l'établissement d'un "périmètre de sécurité temporaire afin de permettre une levée de doute sur une suspicion d'objets non autorisés". Quelques minutes après, la situation était revenue à la normale. Les deux individus ont été interpellés par la Police aux frontières et placés en garde à vue.
Les passagers ont été évacués du terminal 2 où un périmètre de sécurité et une équipe de démineurs étaient déjà en place pour un bagage abandonné.
Voir: Policiers en colère - beaucoup d'attente à l'aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle
Selon les premiers éléments rapportés, un passager a donné l'alerte après avoir vu des armes dépasser d'un étui dans les bagages de deux personnes ne parlant pas français. Il s'agissait de répliques de type "airsoft", des pistolets à billes facile à confondre avec de véritables armes puisqu'il s'agit souvent de fidèles répliques.
Les "imitations d'armes" ne sont autorisées dans les zones de sûreté à accès règlementé (ZSAR) des aéroports de Paris que sous certaines conditions et ne peuvent être transportées en cabine. Les pistolets en question n'auraient donc pas dû être sortis du bagage de soute des passagers. Par ailleurs, le simple transport d'un arme factice peut être interdit par arrêté préfectoral, ce qui est le cas dans le Val-d'Oise où se situe l'aéroport de Roissy.
A noter également qu'un objet présentant "une ressemblance de nature à créer une confusion" avec une véritable arme peut être considérée comme telle si'il est utilisé pour menacer. Autrement dit, les forces de l'ordre sont autorisées à considérer un tel objet comme une véritable arme pour décider du comportement à apporter.
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